La hausse mondiale des prix des denrées alimentaires frappe de plein fouet les populations pauvres. Avant même la survenue de la pandémie, la sous-alimentation chronique et aiguë progressait dans le monde, sous l’effet notamment des conflits, de la conjoncture socioéconomique et des dérèglements du climat.  

Les perturbations causées par la guerre en Ukraine sont venues amplifier les tensions sur les prix, qui devraient rester élevés dans les mois à venir, avec le risque de faire basculer des millions de personnes supplémentaires dans une situation d’insécurité alimentaire aiguë et d'avoir de graves répercussions sur le capital humain.  

Quelles mesures de protection sociale ciblée permettraient d’amortir le choc des augmentations des prix de l’alimentation et d’autres produits sur les ménages pauvres? Comment remédier aux restrictions commerciales et aux goulets d'étranglement qui entravent les approvisionnements de denrées et d’engrais ?  

Face à la montée des risques économiques, climatiques et de conflit, quel rôle pour les gouvernements, les entreprises privées et les partenaires dans la mise en place de systèmes alimentaires plus durables et nutritifs ?  

Cet évènement permettra de dresser le bilan du Conclave ministériel sur le capital humain qui se réunira auparavant à huis clos. Il mettra l’accent sur les moyens dont disposent les pays pour investir dans la protection sociale, l’inclusion productive et les politiques qui favorisent la nutrition, dans le but non seulement de préserver le capital humain dans l'immédiat, mais aussi de renforcer des avancées qui sont essentielles pour la croissance et la productivité à long terme. 

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