VOIR LA LISTE DES INTERVENANTS
« Droits et accès à la terre pour l’action climatique » : c’est à ce thème qu’était consacrée la séance inaugurale de l’édition 2024 de la Conférence sur la terre et le foncier de la Banque mondiale, qui a permis de poser les enjeux d’une bonne gestion des terres pour la lutte contre le changement climatique. Comme l’ont souligné les intervenants, l’innovation financière, la révolution numérique, l’action collective mondiale et l’évolution des comportements sont autant de signes encourageants qui montrent qu’il est possible de juguler la crise climatique. Une confiance étayée par des exemples issus du monde entier. Comme à Bogotá, où la municipalité s’efforce de développer des transports plus écologiques et de gérer les ressources en eau tout en augmentant le nombre de logements pour une population croissante. Ou encore aux Îles Salomon, où les pouvoirs publics s’emploient à soutenir les droits fonciers coutumiers et à renforcer la résilience climatique tout en aidant la population à accroître la sécurité alimentaire. Les participants ont également insisté sur l’importance de la protection des droits fonciers des peuples autochtones, qui joue un rôle essentiel dans la préservation de la biodiversité et l’atténuation du changement climatique, en mettant en lumière les efforts en cours pour bâtir des villes, des communautés et des économies durables.