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Sommet de la jeunesse 2021 : Une reprise résiliente pour les populations et la planète

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Chaque année depuis 2013, le Groupe de la Banque mondiale organise un sommet dédié à la jeunesse dans le but de promouvoir des échanges avec des jeunes du monde entier sur les enjeux les plus urgents de notre temps. Le Sommet de la jeunesse a été créé sous l'égide du réseau Youth-to-Youth (Y2Y) (a), une association de jeunes cadres du Groupe qui s'est donné pour mission d’inspirer et soutenir d’autres jeunes au sein et en dehors de l’institution. Il a pour principaux objectifs de : 

  • Donner aux jeunes les moyens d’explorer des idées innovantes pour relever les défis du développement
  • Fournir aux jeunes les outils nécessaires pour développer et s’engager dans des projets utiles
  • Promouvoir le dialogue entre les jeunes, le Groupe de la Banque mondiale et d’autres acteurs clés dans le monde entier

Le thème choisi pour l’édition 2021 est « Une reprise résiliente pour les populations et la planète ». Les graves difficultés économiques, les pertes en vies humaines et toutes les souffrances engendrées par la pandémie de COVID-19 ont révélé les failles de nos sociétés et suscité des appels en faveur d’une action concrète, inclusive et durable. Le Sommet de la jeunesse 2021 se propose de favoriser une conversation mondiale qui mette en lumière le rôle des jeunes dans la lutte contre le changement climatique et dans la recherche des solutions et opportunités à même d’instaurer une reprise résiliente pour les populations et pour la planète.

  • Une reprise centrée sur les populations s’attachera à privilégier le bien-être et promouvoir l’inclusion de tous à travers la création d’emplois, la formation professionnelle et l’accès équitable à l'éducation, tout en luttant contre les inégalités sexuelles et raciales et d’accès au logement et aux soins, et en permettant aux pays fragiles de bénéficier de financements et de prendre part aux discussions sur les moyens d’atténuer les effets du changement climatique.
  • Une reprise centrée sur la planète s’attachera à réduire notre empreinte carbone en encourageant la réduction des déchets grâce à une transition verte progressive pour limiter les effets néfastes du consumérisme. Elle aura aussi pour priorités de mettre l’accent sur les investissements dans des projets d’infrastructure durables, légiférer pour endiguer la perte de biodiversité, promouvoir la production locale pour raccourcir les chaînes d’approvisionnement et inciter les entreprises et secteurs d’activité à faire progresser les Objectifs de développement durable.

 

  • Kilian Koffi, responsable du Sommet de la jeunesse 2021

La COVID-19 a mis en évidence combien il est urgent de répondre et faire face à une autre pandémie : le changement climatique. Ces deux crises révèlent la relation étroite entre la santé de notre Terre et la santé des personnes, appelant à une reprise résiliente pour les populations et la planète. Cet exposé expliquera pourquoi une véritable collaboration pour assurer cette reprise résiliente est à la fois un impératif moral et une nécessité économique. 

Vidéos de jeunes acteurs de la lutte contre le changement climatique présentant leur travail et expliquant ce que signifie pour eux une « reprise résiliente pour les populations et la planète ». 

  • Jayathma Wickramanayake, envoyée du Secrétaire général de l’ONU pour la jeunesse
  • Leah Namugerwa, #BanPlasticUG
  • Lucie Basch, cofondatrice, Too Good to Go
  • Jerome Foster II, directeur exécutif, OneMillionOfUs ; fondateur et corédacteur en chef, The Climate Reporter
     

« Reconstruire en mieux », c’est prendre en compte tous les ingrédients essentiels d'une reprise résiliente. Ces éléments ont chacun une spécificité propre, mais une fois réunis ils forment un outil puissant pour faire face au changement climatique et atténuer l'impact de la pandémie de COVID 19. Les intervenants débattront des composantes fondamentales d'une reprise résiliente, en mettant notamment l'accent sur les vaccins (accessibilité et acceptabilité, etc.), l'inclusion (égalité et équité), l'éducation et la formation professionnelle, le changement climatique et l’impact sur les infrastructures, et l'autonomisation pour favoriser la résilience et l'adaptation.

  • Motoko Aizawa, présidente, Observatoire pour une infrastructure durable
  • Matthew Klein, directeur des Affaires internationales, Coursera
  • Saeed Al Nazari, directeur général, Autorité fédérale de la jeunesse des Émirats arabes unis
  • Session animée par : Abigail Yirrah, assistante de programme, Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA)

Partout dans le monde, l'engagement de la jeunesse en faveur de l'action contre le changement climatique va croissant, ce qui prouve que la voix des jeunes compte, de même que leurs initiatives. Si beaucoup a déjà été fait, les jeunes pourraient jouer un rôle encore plus important en matière d’atténuation et d'adaptation. Dans cet exposé, notre oratrice expliquera pourquoi il est nécessaire de donner aux jeunes les moyens d'agir pour une reprise résiliente, ce qu'il faut mettre en œuvre pour cela, et quelles actions elle mène dans le cadre de ses fonctions en faveur de l’autonomisation des jeunes.

  • Sandie Okoro, première vice-présidente, directrice juridique et vice-présidente Conformité, Groupe de la Banque mondiale

  • Naria Santa Lucia, directrice générale, Inclusion numérique, Microsoft Philanthropies
  • Namitta Datta, responsable de programme, Solutions pour l’emploi des jeunes (S4YE), Groupe de la Banque mondiale
  • Amna Habiba, fondatrice, Global Creative Hub
  • Quratulain Hussain, directrice générale, Global Creative Hub
  • Gloria Fataki, directrice, Trace Congo ; déléguée au Sommet de la jeunesse 2019
  • Session animée par : Dominique Tchimbakala (a), journaliste, TV5 Monde

Outre des pertes humaines sans précédent, la pandémie a provoqué de lourdes pertes économiques : augmentation des taux de chômage, faillites d'entreprises, recul de la lutte contre la pauvreté, paralysie de nos infrastructures et autres conséquences de grande ampleur. Une reprise économique résiliente sera synonyme de création d’emplois et d’investissements dans le capital humain, tout en s’attachant à reconstruire en mieux, dans un souci de durabilité et d’inclusion. Notre orateur ouvrira la deuxième journée du Sommet en se penchant sur la nécessité de placer la prospérité au cœur de tout processus de reprise résiliente.

  • Makhtar Diop, directeur général et vice-président exécutif, IFC

Nombre d’entreprises et de grands groupes se sont convertis à la nécessité de « passer au vert », en s'efforçant d’adopter une démarche éthique et commerciale soucieuse à la fois des populations, de la planète et des profits, au moyen de décisions écologiquement responsables, de pratiques durables et de la recherche de solutions respectueuses de l’environnement pour soutenir les économies. Les intervenants analyseront pourquoi et comment la création d'emplois verts, l’émission d'obligations vertes et la collaboration entre secteurs privé et public sont essentielles au financement des investissements, au progrès économique et humain, à l'autonomisation et à la réalisation des Objectifs de développement durable.

  • Marilyn Ceci (a), directrice générale et responsable mondiale ESG (Normes environnementales, sociales et de gouvernance) pour les marchés obligataires, J.P. Morgan
  • Marcus Williams (a), responsable du secteur Énergie et industries extractives, Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA)
  • Li Seng Heng, cofondateur, Green Collar Careers ; fondateur et directeur général, Green Nudge
  • Debo Adeniyi, directeur général et responsable Durabilité, CENGSSUD Sustainability Services Ltd
  • Session animée par : Nino Lazariia, consultant, Banque mondiale ; délégué au Sommet de la jeunesse 2019 

L'état des systèmes d'infrastructure est primordial pour le développement humain et la croissance économique, car il détermine le bon fonctionnement des sociétés, leur adaptabilité à l'évolution des besoins et leur résistance aux catastrophes. Des infrastructures résilientes connectent les individus à l’échelon local, national et mondial, elles améliorent la qualité de vie et favorisent la santé et la sécurité. Alors que les gouvernements du monde entier cherchent à se relever de la pandémie et à reconstruire sur de meilleures bases, il est évident que les infrastructures doivent être au cœur des efforts déployés pour instaurer une reprise résiliente qui permette de répondre aux besoins des populations et de relever les défis du changement climatique. Et dans un monde où les innovations et les technologies progressent sans cesse, des solutions peuvent être mises en œuvre pour construire des infrastructures plus durables et plus vertes. Mais pour y parvenir, des investissements sont plus que nécessaires et les gouvernements, en partenariat avec le secteur privé, disposent des outils pour débloquer des financements en faveur d’infrastructures durables.

  • Pablo Fajnzylber, vice-président par intérim et directeur de la stratégie et des opérations, pôle Infrastructures, Banque mondiale
  • Belen Marcos (a), présidente, VINCI Highways
  • Miguel Antunes (a), responsable mondial Villes intelligentes et administrations municipales et responsable sectoriel Services publics, Transport, Hôtellerie et restauration et Automobile (Portugal), Deloitte
  • Jasmine Samantar, analyste Énergie Afrique, Agence internationale de l’énergie (AIE)
  • Session animée par : O’Neall Massamba, analyste Doing Business, Banque mondiale ; déléguée au Sommet de la jeunesse 2019

Le concours d’innovation sociale invite les jeunes entrepreneurs du monde entier à proposer leurs solutions pour assurer une reprise résiliente pour les populations ou pour la planète après la pandémie de COVID-19. Alors que plus de 700 équipes ont concouru, seules cinq ont été sélectionnées pour présenter en direct leurs projets lors du Sommet de la jeunesse.

Session animée par : Isha Sharma, consultante, IFC

Finalistes :

  • Aeloi Technologies – Tiffany Tong et Sonika Manandhar (Népal)
  • Aircool Africa – Charles Muhangazi (Ouganda)
  • Project Baala – Soumya Dabriwal (Inde)
  • EcoAct Tanzania – Christian Mwijage (Tanzanie)
  • Clafiya – Itoro Inoyo et Jennie Nwokoye (Nigéria)

Jury :

  • Lauren Behr, directrice Innovation, Chemonics
  • Payal Dalal, vice-présidente senior Impact social – Marchés internationaux, Centre Mastercard pour la croissance inclusive


Intervenants

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