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  • 00:00 [David Malpass, President de la Banque mondiale] Bonjour à tous.
  • 00:03 Je souhaite la bienvenue
  • 00:05 à tous ceux d'entre vous qui vous joignez au siège de la Banque mondiale
  • 00:08 à Washington, ainsi que le public mondial qui se joint à nous par stream.
  • 00:15 Le monde a été choqué et horrifié
  • 00:18 par l'invasion de la Russie en Ukraine depuis près de deux mois.
  • 00:24 Le peuple de l'Ukraine a fait preuve d'une résilience absolument extraordinaire
  • 00:29 et d'une grande bravoure face à cette invasion.
  • 00:33 Les besoins de l'Ukraine sont
  • 00:34 considérables et continuent à se développer.
  • 00:37 Nous sommes ici aujourd'hui pour continuer à évaluer ces besoins en reconnaissant
  • 00:42 que la situation sur le terrain change constamment.
  • 00:45 Nous avons le privilège et l'honneur
  • 00:47 d'avoir avec nous Son Excellence le Président Volodymyr Zelenskyi qui se
  • 00:51 joint à nous en direct de l'Ukraine. Le Président Zelenskyi à fait la preuve
  • 00:56 d'un leadership puissant pendant ce conflit.
  • 00:59 Monsieur le Président, vous et votre pays
  • 01:02 avez fait preuve d'héroisme, de ténacité et de force face à l'agression.
  • 01:06 Monsieur le Président Zelenskyi, la parole est à vous.
  • 01:12 [Volodymyr Zelenskyi, Président de l'Ukraine]
  • 01:20 Monsieur le Président Malpass,
  • 01:22 Madame, la Directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva,
  • 01:31 je tiens à souhaiter la bienvenue à tous ceux
  • 01:35 qui assistent à cette réunion historique de la Banque mondiale.
  • 01:41 Il y a quelques jours, j'ai parlé avec Kristalina Georgieva,
  • 01:46 et elle a prononcé des remarques très importantes concernant l'Ukraine.
  • 01:51 Elle a parlé de la survie dans notre ville de Kharkiv.
  • 01:54 C'est la plus grande ville de l'Ukraine de l'Est.
  • 01:57 Les troupes des soldats russes bombardent cette ville depuis des semaines
  • 02:04 et les armes des Russes peuvent toucher des milliers de maisons.
  • 02:14 Ce qu'ils ont fait...
  • 02:16 ...il n'y a pas de discrimination quant à leurs cibles dans le centre de la ville,
  • 02:22 et dans ses banlieues.
  • 02:25 Il est tout aussi dangereux de se trouver,
  • 02:27 les gens peuvent mourir à la suite des frappes russes, mais croyez le,
  • 02:32 les résidents de cette ville pendant le conflit, pendant ses frappes,
  • 02:37 pendant ces bombardements, Kharkiv est restée une ville qui fonctionne.
  • 02:41 Kristalina l'a indiqué, malgré tout, ils
  • 02:45 continuent à planter des fleurs à Kharkiv, ils taillent les arbres,
  • 02:52 ils nettoient les rues et ils assurent l'entretien de la ville.
  • 02:56 C'est ça notre pays. Nous avons pu libérer trois provinces
  • 03:02 du nord du pays contre les occupants, et nous faisons tout ce qui est en notre
  • 03:07 pouvoir pour rétablir la normalité dans ces provinces.
  • 03:12 Les troupes russes ont détruit, démoli des dizaines de milliers de bâtiments.
  • 03:18 Pratiquement tous les objets de la sphère
  • 03:20 sociale ont été brûlés ou détruits ou ont besoin d'être réparés.
  • 03:25 Des milliers de personnes ont été tuées.
  • 03:27 La plupart des entreprises ont été détruites, nous rétablissons l'électricité,
  • 03:32 les lignes de communication, l'alimentation en eau.
  • 03:35 Nous renouvelons les réseaux de transport, nous établissons des passerelles
  • 03:41 temporaires sur les rivières et les cours d'eau.
  • 03:44 Nous continuons à fournir des services d'administration au niveau social.
  • 03:49 Et tous les jours, nous procédons à des opérations de déminage et
  • 03:55 nous enlevons les pièges laissés par les Russes.
  • 04:02 Ils ont laissé dans certains cas ces mines
  • 04:03 dans les foyers des gens, dans dans les champs, dans les foyers.
  • 04:12 Mais malgré tout cela, les gens rentrent chez eux.
  • 04:14 Les Ukrainiens font tout pour rétablir
  • 04:17 la normale dans leur pays car c'est cela l'Ukraine.
  • 04:20 Ce sont ça les Ukrainiens dans notre pays.
  • 04:23 Dans la région de Donbass, au sud,
  • 04:27 la situation est encore plus tragique et les combats se poursuivent.
  • 04:31 La Russie continue à essayer de construire une autre offensive épouvantable.
  • 04:38 Je peux vous donner un chiffre pour que vous compreniez de quoi il s'agit.
  • 04:43 Après les bombardements et les attaques,
  • 04:48 1141 institutions d'éducation ou d'écoles ont été détruites
  • 04:56 ou endommagées, qu'il s'agisse d'écoles, d'école maternelle, d'universités
  • 05:01 dans l'ensemble du pays. Pas tous les pays du monde n'ont autant d'institutions
  • 05:08 éducatives que ce que la Russie a ruiné en Ukraine.
  • 05:12 Et je parle d'écoles, de collèges, de lycées.
  • 05:15 Imaginez le nombre d'autres endroits qui ont été détruits: les hôpitaux,
  • 05:21 les infrastructures, les entreprises, les investissements.
  • 05:27 Les attaques russes ont posé des dommages terribles.
  • 05:33 Et d'après les premières évaluations,
  • 05:35 nous avons perdu 550 millions dans le pays.
  • 05:44 Les ports de la mer Noire ont été bloqués,
  • 05:47 ce qui a forcé la réduction de nos exportations, y compris les exportations
  • 05:52 agricoles, ce qui taxe encore plus la sécurité alimentaire dans le monde.
  • 05:56 Le rapport de l'ONU a indiqué que 47 millions de personnes
  • 06:01 dans 80 pays du monde allaient mourir de faim,
  • 06:06 à cause de l'augmentation des prix des denrées alimentaires.
  • 06:10 Il ne s'agit pas d'une carence de denrées alimentaires dans les pays,
  • 06:17 ce n'est pas cela uniquement qui va se passer.
  • 06:19 Mais cela va provoquer une instabilité politique, des migrations.
  • 06:24 Et les Russes sont responsables.
  • 06:27 Ils vont dans les rues,
  • 06:29 et nous, nous faisons tout ce que nous pouvons pour reconstruire l'exportation
  • 06:34 de nos produits et nous avons commencé à ensemencer les champs.
  • 06:42 Autant que faire se peut.
  • 06:43 Mais personne au monde ne peut être certain que nous pourrons garantir
  • 06:48 la sécurité alimentaire tant que ce conflit durera.
  • 06:51 Arrêtons la guerre maintenant,
  • 06:53 libérons nos territoires contre l'envahisseur russe.
  • 06:56 C'est la seule manière sûre de
  • 07:01 un terme à un développement d'une crise alimentaire.
  • 07:04 Les armées russes détruisent tout ce qu'elles peuvent en Ukraine qui peut servir
  • 07:12 à des fins économiques, à savoir les gares de chemin de fer,
  • 07:15 les entrepôts de denrées alimentaires et les raffineries pétrolières.
  • 07:22 A ce stade,
  • 07:25 nous avons besoin de 7 milliards de dollars chaque mois pour
  • 07:30 compenser les effets de ces pertes économiques, et nous aurons besoin
  • 07:34 de centaines de milliards de dollars pour nous reconstruire.
  • 07:38 À ce stade, je sais que vous avez vu tous ces chiffres, mais très honnêtement,
  • 07:44 nous devons vous dire que la Russie se sert de méthodes agressives
  • 07:50 sur les marchés mondiaux tout en se battant dans cette invasion.
  • 07:54 Ils ont créé des conditions tragiques sur les marchés de l'agroalimentaire,
  • 08:00 le marché de l'énergie, les marchés du pétrole.
  • 08:02 La Russie a provoqué une augmentation des prix de l'énergie et des ressources
  • 08:11 en Europe et dans l'ensemble du monde démocratique.
  • 08:16 Petit à petit,
  • 08:19 ils ralentissent les ventes de carburant pour créer des prix trop
  • 08:25 lourds pour les pays européens et ailleurs.
  • 08:28 Voilà d'autres exemples de la raison
  • 08:31 pour laquelle l'on ne peut plus être considéré comme un fournisseur normal
  • 08:36 et stable de ces produits, ou un partenaire commercial stable.
  • 08:43 Il faut mettre un terme aux intentions agressives de la Russie
  • 08:47 et ne pas simplement soutenir l'Ukraine aujourd'hui,
  • 08:53 mais si vous créez des problèmes pour d'autres pays,
  • 08:58 cela veut dire que vous allez créer des problèmes pour vous même.
  • 09:03 Des millions et des millions de personnes du monde vont souffrir
  • 09:07 encore une fois des actions agressives de certains pays.
  • 09:12 Qu'est ce qu'il faut faire aujourd'hui ?
  • 09:15 Et bien, tout d'abord, un soutien immédiat
  • 09:18 à l'Ukraine afin que le leadership de la Russie comprenne que le monde ne va
  • 09:22 pas lui permettre de maintenir ses aspirations agressives.
  • 09:30 Une demande de soutien financier sera présenté
  • 09:36 lors de cette réunion par notre Président et notre ministre
  • 09:40 des Finances, expliquant tout ce dont nous avons besoin pour survivre.
  • 09:44 Malgré ce conflit, comme je l'ai dit, j'ai parlé de la ville de Kharkiv,
  • 09:48 tout à l'heure, et l'approvisionnement pour les autres
  • 09:51 villes et communautés de l'Ukraine est également important.
  • 09:54 Nous avons besoin ensuite d'exclure tout
  • 09:57 de suite la Russie de toutes les institutions financières
  • 09:59 internationales, le FMI, la Banque mondiale et d'autres.
  • 10:03 Ce n'est pas un endroit pour un pays
  • 10:06 qui essaie de détruire la vie d'un voisin pacifique.
  • 10:12 Troisièmement,
  • 10:13 il faut un impôt sur le conflit interne à la Russie et tout autre
  • 10:18 agresseur par la suite devra payer s'il détruit la stabilité.
  • 10:23 Une telle taxe doit frapper tous les pays
  • 10:27 concernés, qu'il s'agisse des transactions
  • 10:32 commerciales avec la Russie, les entreprises russes,
  • 10:35 les opérations d'exportation, les opérations visionnaires.
  • 10:39 Ils ne sont pas encore bloqués,
  • 10:40 il faut les geler grâce à cette taxe sur la guerre.
  • 10:46 Cela aidera l'Ukraine à reconstruire tout ce que la Russie a détruit.
  • 10:52 Et si cette taxe est appliquée, un autre agresseur, eh bien,
  • 10:58 ce sont les victimes de l'agression qui devront en bénéficier.
  • 11:03 Le monde a besoin
  • 11:05 d'instruments qui fonctionnent pour mettre un terme à cette agression.
  • 11:11 Ceux qui ne veulent pas appuyer
  • 11:16 la sécurité collective doivent être écartés.
  • 11:20 Tous les pays du monde doivent se préparer
  • 11:22 dès maintenant à cesser toute relation avec la Russie.
  • 11:27 Personne ne devrait être tributaire
  • 11:30 des caprices fantasques des dirigeants de ce pays.
  • 11:34 Si le monde est prêt à isoler complètement
  • 11:36 la Russie, les dirigeants russes auront de bonnes raisons d'éviter les conflits.
  • 11:43 Cinquièmement, ces biens Russes qui ont déjà été gelés,
  • 11:49 ceux de l'élite russe,
  • 11:52 ce n'est pas suffisant.
  • 11:55 Ce gel doit continuer.
  • 11:58 Ces efforts doivent se poursuivre.
  • 12:00 Et c'est un objectif,
  • 12:03 non pas en tant que tel, mais tous ces actifs qui ont été gelés
  • 12:07 doivent être utilisés pour la reconstruction de l'Ukraine après
  • 12:10 le conflit et pour payer pour les pertes et dégâts causés à d'autres nations.
  • 12:16 S'il y a famine,
  • 12:21 qui a commencé dans certaines régions à cause du conflit causé par la Russie,
  • 12:26 ces actifs gelés pourront être utilisés pour payer pour l'aide et la compensation.
  • 12:32 Nous devons utiliser tous nos efforts conjointement pour que la Russie soit
  • 12:37 punie et comprenne qu'il faut qu'il fasse marche
  • 12:45 arrière. Donc, en nous aidant, nouscontribuons...
  • 12:51 ...à la stabilisation du monde
  • 12:57 de manière générale, y compris les problèmes des marchés,
  • 13:02 dont les marchés des denrées alimentaires.
  • 13:06 Grâce à votre soutien,
  • 13:07 votre soutien financier en particulier, nous pourrons reconstruire notre pays,
  • 13:12 donc de nouvelles opportunités de transaction pour d'autres pays aussi.
  • 13:17 Ce sera la preuve que les institutions
  • 13:20 financières mondiales sont capables d'œuvrer dans l'intérêt
  • 13:26 de la réconciliation des peuples en général.
  • 13:29 J'aimerais que l'une des prochaines
  • 13:31 réunions se déroule en Ukraine et dans l'une de nos villes,
  • 13:35 qui aura été reconstruite grâce à votre soutien, peut être à Kharkiv.
  • 13:40 Je vous remercie de votre excellente attention, et gloire à l'Ukraine.
  • 13:55 [David Malpass] Merci Monsieur le Président, pour votre participation aujourd'hui.
  • 14:12 J'aimerais maintenant souhaiter
  • 14:14 la bienvenue au Premier Ministre de l'Ukraine.
  • 14:20 Premier Ministre, vous avez la parole.
  • 14:24 [Denys Shmyhal, Premier ministre de l'Ukraine]
  • 14:26 Merci beaucoup, Monsieur le Président Malpass, Madame Georgieva.
  • 14:31 Excellences, collègues.
  • 14:34 Je suis certain que vous savez ce qui se déroule
  • 14:39 aujourd'hui en Ukraine et ce que fait la Russie dans ce pays.
  • 14:45 Tout d'abord, ils ont détruit le potentiel
  • 14:47 économique du pays, comme vient de l'expliquer le président Zelenski.
  • 14:52 Ils sont en train de détruire les infrastructures,
  • 14:57 les entreprises sont attaquées et font l'objet de frappes.
  • 15:02 Tout...
  • 15:06 ...que ce soit des boulangeries, des entrepôts,
  • 15:11 des entreprises de construction, des sites sont détruits.
  • 15:20 Leur objectif est de créer une crise migratoire en Europe et ils sont
  • 15:28 en train de délibérément détruire les foyers des gens.
  • 15:33 Marioupol n'est qu'un exemple de cette destruction massive,
  • 15:42 mais il y a d'autres villes qui vont avoir des zones qu'ils ont également détruites
  • 15:48 Kiev, Tchernihiv, ont également été ruinées.
  • 15:56 Ensuite la Russie bloque nos
  • 15:59 ports. Si nos ports maritimes restent bloqués
  • 16:05 et ne peuvent pas exporter des produits agricoles.
  • 16:08 Et si les produits agricoles ne sont pas
  • 16:09 exportés, cela signifie qu'une crise alimentaire peut sévir, et une grande
  • 16:18 instabilité politique, y compris dans les pays en Afrique
  • 16:21 du Nord, en Asie et dans d'autres régions du monde.
  • 16:24 C'est l'une des conséquences de l'invasion de la Russie.
  • 16:31 Comme vous le savez, le Donbass
  • 16:33 a été complètement anéanti par la Russie, les ports maritimes
  • 16:39 en Ukraine ont été bloqués, des milliers d'Ukrainiens sont morts.
  • 16:43 Presque 12 millions
  • 16:46 d'Ukrainiens ont été forcés de quitter leurs maisons.
  • 16:51 5 millions d'entre eux
  • 16:54 ont quitté l'Ukraine.
  • 16:57 220 000 personnes ont perdu leurs maisons.
  • 17:01 Aujourd'hui, comme vient de le dire
  • 17:05 le président Zelenski,
  • 17:10 les bâtiments présidentiels, les bâtiments administratifs
  • 17:16 ont été complètement détruits aussi.
  • 17:20 Ces biens qui ont été détruits ne font qu'augmenter quotidiennement.
  • 17:32 Et il faut également déminer ce territoire qui est un territoire énorme.
  • 17:38 Le PIB de l'Ukraine risque de chuter jusqu'à 55% cette année,
  • 17:44 d'après les experts et analystes d'organisations internationales.
  • 17:49 D'après nos analyses,
  • 17:52 les pertes directes et indirectes dues
  • 17:54 à la guerre pourraient s'élever à 560 milliards de dollars.
  • 18:02 Si nous n'arrêtons pas cette guerre,
  • 18:04 ensemble, le bilan risque de s'alourdir dramatiquement.
  • 18:09 Les pertes en infrastructures
  • 18:11 ont dépassé 100 milliards de dollars déjà. Au mois de mars de cette année,
  • 18:17 plus de 60% des entreprises en Ukraine
  • 18:19 ont arrêté leurs activités ou partiellement arrêté leurs activités.
  • 18:23 Et un des plus grands sites de production d'acier a été anéanti à Marioupol.
  • 18:31 Et ça c'est juste un exemple parmi de nombreuses entreprises qui ne sont plus
  • 18:35 en opération après avoir fait l'objet de frappes aériennes russes.
  • 18:40 Les efforts de l'Ukraine ne suffisent pas pour rétablir la vie
  • 18:46 dans le pays après cette agression horrible de la part de la Russie.
  • 18:52 Il est évident que le rétablissement de l'Ukraine
  • 18:58 permettra de rétablir la sécurité alimentaire dans le monde.
  • 19:01 Tout le monde,
  • 19:03 toutes les parties prenantes dans le monde
  • 19:05 doivent comprendre que l'on ne peut pas détruire la vie d'une nation.
  • 19:10 Tout ce qui a été détruit va devoir être rétabli.
  • 19:17 Nous devrons indemniser toutes ces pertes.
  • 19:24 Si les agresseurs potentiels savent que le monde civilisé aide
  • 19:33 Tout pays qui est ou devient victime d'une guerre, et bien la motivation
  • 19:40 pour commencer une guerre en sera réduite.
  • 19:45 Ce sera donc un avantage direct pour tous
  • 19:49 les pays du monde civilisé et un avantage pour la sécurité mondiale.
  • 19:55 Les institutions publiques
  • 19:56 en Ukraine ont déjà montré,
  • 20:01 y compris le gouvernement du président Zelenski,
  • 20:05 que nous sommes sur la bonne voie pour le développement,
  • 20:09 et la viabilité de nos institutions, les capacités de nos organismes
  • 20:15 de se rassembler pour se défendre contre l’invasion russe, et la stabilité de notre
  • 20:20 système financier montrent que notre pays est bien gouverné.
  • 20:30 Nous avons affecté toutes les ressources nécessaires
  • 20:34 et nous avons respecté le plan budgétaire avant le début de la guerre.
  • 20:40 Nous avons simplifié les régimes fiscaux,
  • 20:43 les régimes douaniers, mais la guerre se poursuit
  • 20:49 et le budget n’a été exécuté qu’à 50%.
  • 20:56 Nous devons également disposer de davantage
  • 20:59 de ressources pour appuyer les petites et moyennes entreprises, pour renforcer
  • 21:05 le secteur de la défense, pour venir en aide à ceux qui ont perdu
  • 21:09 leurs moyens de subsistance, leur emploi, leur maison.
  • 21:12 En dépit de ces difficultés,
  • 21:15 notre pays répond à toutes ses obligations sociales : transferts sociaux, salaires...
  • 21:23 tout cela coûte environ 7 milliards de dollars.
  • 21:28 Nous faisons de notre mieux pour prévenir une crise, pour éviter une déstabilisation
  • 21:33 politique dans notre pays et dans d’autres régions du monde.
  • 21:38 Pour vous donner un exemple, la part ukrainienne des exports est de 14%,
  • 21:50 et est énorme pour le blé, le maïs et l’huile.
  • 21:57 Certains dépendent à 100%
  • 22:01 sur l’Ukraine et la Russie pour leurs importations de blé.
  • 22:05 En bloquant les ports maritimes, nous ne pouvons pas exporter.
  • 22:11 Les agriculteurs continuent leur activité, mais nous ne pourrons pas
  • 22:20 récolter les mêmes sommes que l’année dernière.
  • 22:23 Nous avons besoin de financements
  • 22:25 supplémentaires, nous avons besoin de solutions technologiques.
  • 22:30 Comme vous le voyez, l’ampleur des difficultés est énorme
  • 22:35 dans toutes les sphères de la vie sociale et économique de l’Ukraine.
  • 22:40 Il faut prendre en considération le fait qu’il y a également des risques
  • 22:43 environnementaux dus à la guerre dans les zones à risque industriel,
  • 22:50 dans les mines, dans la zone de Tchernobyl.
  • 22:53 Et donc, il faudra bénéficier d’un soutien supplémentaire.
  • 22:57 Nos besoins vont croître considérablement.
  • 23:02 À court terme, nous devons combler
  • 23:06 un écart de financement de quatre à cinq milliards de dollars par mois.
  • 23:09 À plus long terme, nous devons disposer d’un plan de
  • 23:14 reconstruction similaire au plan Marshall d’après la Seconde Guerre mondiale.
  • 23:19 Le président de l’Ukraine l’a dit :
  • 23:25 nous avons entamé un travail pour un plan
  • 23:29 de reconstruction et un fonds de rétablissement a été établi.
  • 23:36 L’idée est de reconstruire l’économie ukrainienne,
  • 23:38 une économie qui sera pleinement intégrée au sein de l’UE.
  • 23:46 Ce plan de transformation coûtera environ 600 milliards de dollars.
  • 23:52 Mais avant tout, il faut arrêter cette guerre.
  • 23:55 Il faut rétablir la paix en Ukraine et traduire la Russie en justice.
  • 24:03 Nous appelons tous nos partenaires internationaux
  • 24:06 à se concentrer sur trois instruments.
  • 24:08 Tout d’abord fournir des munitions
  • 24:11 et des armes à l’Ukraine. Comme l’a dit le président,
  • 24:16 la liberté doit être armée.
  • 24:21 En plus, nous demandons davantage
  • 24:23 de sanctions et de pression à l’égard de la Russie.
  • 24:30 Il est tout aussi important d’imposer un blocage total des exportations russes,
  • 24:38 y compris du gaz et d’autres carburants.
  • 24:46 De plus,
  • 24:47 la Russie doit comprendre que le monde démocratique
  • 24:51 ne va pas laisser un pays comme le nôtre se battre seul pour la liberté.
  • 24:57 Nous devons disposer de toutes les ressources financières nécessaires,
  • 25:00 pas juste pour la défense, mais pour l’opération
  • 25:04 de toutes les institutions sociales publiques, et pour garantir
  • 25:09 le retour des personnes déplacées à l’intérieur du pays.
  • 25:14 Nous sommes reconnaissants à tous nos partenaires
  • 25:17 internationaux, reconnaissants pour le soutien dont nous bénéficions.
  • 25:22 Le FMI, le Groupe de la Banque mondiale, les pays du G7, l’Union européenne,
  • 25:28 les autres pays d’Europe, du Moyen-Orient, qui ont fourni un appui à l’Ukraine.
  • 25:34 J’ai envoyé des courriers à beaucoup
  • 25:37 de mes collègues pour demander 10% de leurs DTS en appui à l’Ukraine.
  • 25:43 Par exemple, le Canada a
  • 25:48 fourni 1 milliard de dollars canadiens.
  • 25:57 Nous avons également mis sur pied un fonds
  • 26:00 fiduciaire pour nos partenaires et pour les donateurs.
  • 26:04 Nous vous appelons tous à contribuer à ce compte.
  • 26:12 Il y a des prêts et des garanties qui ont été octroyés à l’Ukraine et nous espérons
  • 26:19 que ces flux de financement se poursuivront.
  • 26:22 La Russie attaque mon pays,
  • 26:25 met en péril notre nation.
  • 26:32 Notre population montre qu’elle est prête et déterminée à se battre.
  • 26:38 Nous nous battrons fièrement pour défendre notre nation sur le continent européen.
  • 26:44 Mais pour ce faire, nous avons besoin de votre appui.
  • 26:47 C’est pour cette raison que je lance
  • 26:49 un appel à vous tous d’aider ceux qui se battent pour la survie de notre nation.
  • 26:58 Je lance un appel à vous tous et je vous demande
  • 27:00 de nous aider à protéger notre liberté.
  • 27:04 Vous avez toutes les ressources à disposition.
  • 27:07 Nous avons maintenant besoin de décisions.
  • 27:10 Gloire à l’Ukraine et merci à vous tous.
  • 27:21 [David Malpass]
  • 27:24 Je vous remercie, Monsieur le Premier Ministre.
  • 27:27 Nous sommes profondément honorés de vous avoir accueilli, ainsi que le ministre
  • 27:31 des Finances Marchenko, le gouverneur Shevchenko,
  • 27:35 et les ministres des Finances de bien des pays du monde également.
  • 27:39 Nous vous remercions tous de votre participation.
  • 27:43 Permettez-moi de dire
  • 27:44 quelques mots de gratitude à tous ceux qui ont déjà contribué
  • 27:50 à ces efforts, mais au nom du Groupe de la Banque mondiale,
  • 27:53 nous sommes profondément horrifiés et choqués par l’invasion par la Russie
  • 27:58 de l’Ukraine, les atrocités commises contre la population civile, et
  • 28:03 les pertes de vies et de moyens de survie pour des milliers de personnes.
  • 28:09 L’invasion russe tue des gens,
  • 28:12 blesse des gens sans aucun besoin,
  • 28:18 et nous vous remercions de nous avoir fait cette description.
  • 28:22 Nous savons combien c’est pénible.
  • 28:24 La guerre, c’est avant tout une tragédie humaine.
  • 28:26 Le Groupe de la Banque mondiale
  • 28:28 a complété une première évaluation préliminaire des dégâts
  • 28:33 en termes d’infrastructures et de constructions et bâtiments.
  • 28:38 Il s’agit de 16 milliards de dollars,
  • 28:41 sans inclure les coûts pour l’économie de l’Ukraine.
  • 28:45 Et bien sûr, le conflit se poursuit, donc les coûts augmentent.
  • 28:51 Le gouvernement de l’Ukraine, les organismes,
  • 28:55 les entreprises publiques et d’autres.
  • 28:59 Depuis l’invasion,
  • 29:00 le Groupe de la Banque mondiale a fourni un décaissement rapide au gouvernement
  • 29:04 pour fournir des services d’importance critique
  • 29:08 pour les fonctionnaires, les services hospitaliers, les personnes âgées.
  • 29:12 Par l'IFC, nous avons fourni un capital immédiat
  • 29:14 pour que les entreprises puissent fournir des fournitures à l’Ukraine.
  • 29:19 Nous envisageons maintenant la poursuite
  • 29:22 de ces décaissements pour le maintien des services cruciaux.
  • 29:27 Ceci a été possible en partie grâce
  • 29:30 à notre fonds fiduciaire multidonneur, dont la Norvège, le Royaume-Uni,
  • 29:35 le Danemark, la Lettonie, la Lituanie, l’Islande et les garanties du Royaume-Uni,
  • 29:43 des Pays-Bas, de la Suède et les financements parallèles du Japon.
  • 29:48 Ces annonces continuaient à être faites aujourd’hui.
  • 29:51 Je sais qu’un grand nombre d’autres pays
  • 29:53 versent des contributions directement dans l’effort de soutien à l’Ukraine.
  • 29:59 Nos mécanismes fournissent
  • 30:01 un ciblage rapide et sûr pour le port de ces contributions à l'Ukraine.
  • 30:07 Dans ces moments difficiles,
  • 30:08 la priorité doit être de répondre aux besoins financiers immédiats
  • 30:13 de l'Ukraine pour minimiser son fardeau ultérieur de la dette.
  • 30:18 Donc, les conditions concessionnelles
  • 30:20 seront importantes et les DTF l'un des mécanismes qui peuvent être utilisés.
  • 30:25 J'aimerais parler des approches gratuites
  • 30:29 qui ont été faites, y compris le compte géré
  • 30:33 du FMI, le Fond fiduciaire de solidarité de l'Union européenne et d'autres.
  • 30:39 Tous les partenaires doivent continuer
  • 30:41 à coordonner leur soutien aux besoins budgétaires de l'Ukraine.
  • 30:47 Nous travaillons sur trois phases pour sauver le pays.
  • 30:55 Je sais que nous sommes nombreux à travailler de la sorte.
  • 31:01 Nous allons œuvrer pour renforcer
  • 31:04 la confiance dans les institutions budgétaires,
  • 31:08 financières et économiques de l'Ukraine. Au cours des 6 à 8 mois
  • 31:14 après l'établissement de la paix, la reconstruction des infrastructures
  • 31:18 essentielles et la connectivité, donc les transports, l'énergie, le chauffage,
  • 31:24 tout ceci doit être réglé très rapidement,
  • 31:27 tout en renforçant la capacité macroéconomique, reconstruisant les villes
  • 31:32 et les maisons, et en renforçant les secteurs du logement et du bâtiment.
  • 31:39 La catastrophe de ce conflit en Ukraine est tragique.
  • 31:44 Il va falloir reconstruire.
  • 31:46 Cela va demander un travail considérable, beaucoup d'efforts.
  • 31:49 Mais je suis convaincu qu'avec notre soutien énergique,
  • 31:51 l'Ukraine aura un avenir plus rose.
  • 31:55 Je vous en remercie.
  • 31:56 Je me tourne maintenant vers ma collègue
  • 31:59 et mon amie, la Directrice générale du Fonds monétaire international,
  • 32:03 Kristalina Georgieva.
  • 32:09 [Kristalina Georgieva, Directrice générale du FMI] Merci David.
  • 32:15 Merci d'avoir organisé cette réunion.
  • 32:19 La réunion la plus importante du moment.
  • 32:23 Pourquoi ?
  • 32:25 Nous avons à nouveau une guerre en Europe.
  • 32:29 Nous avons à nouveau des réfugiés en Europe.
  • 32:33 Ceux qui connaissent bien l'histoire de l'Europe sont horrifiés
  • 32:40 par ce qui se passe pour vous, mais aussi pour le reste du monde.
  • 32:47 Après la Seconde Guerre mondiale,
  • 32:52 le Haut-Commissariat pour les réfugiés a été créé pour aider les 3 millions
  • 32:59 d'Européens qui étaient encore déplacés et leur permettre de retrouver leur maison.
  • 33:05 Aujourd'hui,
  • 33:06 il y a 4,5 millions d'Ukrainiens à l'extérieur du pays.
  • 33:12 D'après les données, 8 millions sont déplacés en interne.
  • 33:15 C'est donc notre devoir vis-à-vis de vous,
  • 33:22 mais vis-à-vis de nous-mêmes aussi, d'agir.
  • 33:25 Et c'est pour cette raison que cette réunion est cruciale.
  • 33:30 J'aimerais remercier du fond du cœur le ministre Marchenko.
  • 33:37 Le gouverneur est ici aussi.
  • 33:40 J'aimerais vous demander après cette réunion,
  • 33:42 comment vous avez fait pour venir jusqu'ici.
  • 33:46 Vraiment, nous sommes très reconnaissants.
  • 33:49 Nous vous sommes très reconnaissants.
  • 33:50 Alors, je vais souligner certains points.
  • 33:54 Tout d'abord, il y a l'effet de cette guerre sur l'économie.
  • 33:58 Mardi dernier, nous avons publié
  • 34:00 nos perspectives économiques mondiales, une baisse de 40% du PIB mondial.
  • 34:06 C'est une contraction considérable,
  • 34:10 et cela a évidemment créé des tensions sur vos ressources.
  • 34:16 Deuxièmement, et c'est ce que je dis depuis le début
  • 34:21 de cette guerre, nous sommes réellement impressionnés
  • 34:30 par la riposte d'urgence mise en place par les autorités ukrainiennes.
  • 34:34 Vous avez agi de manière déterminée pour préserver les réserves extérieures
  • 34:41 et stabiliser le taux de change.
  • 34:46 Vous avez honoré les paiements et veillé
  • 34:53 à ce que les populations en Ukraine puissent avoir accès aux services
  • 35:00 et aux financements dont elles ont besoin.
  • 35:05 Ces actions nous ont permis d'éviter
  • 35:10 les effets d'une guerre tels que l'hyperinflation,
  • 35:12 une dévaluation notable de la monnaie.
  • 35:16 Troisièmement, nous apportons un financement.
  • 35:30 Et j'aimerais vraiment remercier tous les partenaires
  • 35:38 pour le soutien qui a été apporté à l'Ukraine.
  • 35:41 Et je vous appelle à poursuivre cet appui.
  • 35:48 1,4 milliard a été fourni en aide d'urgence
  • 35:52 en l'espace de deux semaines à peine après l'invasion.
  • 35:56 Nous avons créé un compte spécial pour l'Ukraine
  • 35:59 qui permet aux bailleurs de fonds de financer directement cet effort.
  • 36:08 Et j'aimerais vraiment remercier le Canada
  • 36:11 pour le milliard qui a été décaissé très rapidement.
  • 36:17 Les réserves extérieures sont stables, proches des niveaux d'avant la guerre,
  • 36:27 et cela permet d'éviter un financement monétaire excessif.
  • 36:37 Mais soyons francs, cela ne suffit pas. Pourquoi ?
  • 36:42 Parce que des mois difficiles nous attendent.
  • 36:48 Nous espérons que cette guerre prendra fin.
  • 36:53 Mais jusqu'à ce que cette guerre
  • 36:57 se termine et sans doute un certain temps après,
  • 37:02 notre gouvernement aura besoin d'aide.
  • 37:04 Les réserves sont sous pression, les sorties de capitaux risquent
  • 37:08 d'augmenter, et les entrées de capitaux risquent
  • 37:12 de chuter davantage si les exportations de produits agricoles
  • 37:18 continuent d'être comprimées.
  • 37:24 Dans ce contexte, nous avons travaillé à vos côtés
  • 37:28 pour souligner l'écart de financement à court terme :
  • 37:41 5 milliards de dollars au cours des deux ou trois mois à venir.
  • 37:47 Oui, nous espérons que l'économie pourra reprendre dans certains secteurs.
  • 37:55 Les transferts de fonds vont certainement augmenter,
  • 37:59 car beaucoup d'Ukrainiens intelligents travaillent ailleurs
  • 38:04 et peuvent aider à venir en aide à leurs familles en Ukraine.
  • 38:08 Mais nous voulons assurer 15 milliards
  • 38:14 au cours des trois prochains mois,
  • 38:18 pour continuer de fournir les services vitaux aux populations qui en ont besoin.
  • 38:25 David, j'aimerais qu'il y ait un maximum de financements
  • 38:29 sous forme de dons, de financements concessionnels,
  • 38:36 car ce n'est pas le moment propice pour s'endetter.
  • 38:42 Bien sûr, une restructuration sera peut-être nécessaire à terme.
  • 38:47 Il faut se préparer et se tourner vers l'avenir.
  • 38:52 Vous avez parlé de votre rêve pour l'Ukraine.
  • 38:56 Nous devons concrétiser ce rêve,
  • 38:58 et pour ce faire, nous devons bien nous préparer en amont.
  • 39:02 Vous nous avez exhortés à trouver des moyens de réaffecter des DTS.
  • 39:11 C'est-à-dire que des pays qui n'en ont pas besoin
  • 39:13 puissent les réaffecter à l'Ukraine.
  • 39:19 Ce ne sera pas facile, mais nous allons tout faire pour utiliser
  • 39:28 les ressources qui ne sont pas exploitées, et ce à un coût très faible.
  • 39:38 Permettez-moi de conclure.
  • 39:42 Parfois, dans la vie, il y a des moments
  • 39:50 où nous pouvons nous définir, et savoir qui nous sommes vraiment,
  • 39:56 et je pense que ce moment est arrivé pour nous.
  • 39:59 Merci.
  • 40:03 [David Malpass] Merci infiniment Kristalina.
  • 40:06 J'aimerais remercier ceux qui sont avec nous aujourd'hui,
  • 40:14 notre audience mondiale qui nous a rejoint pour cette manifestation très importante.
  • 40:19 Voici qui conclut la partie publique de notre programme.
  • 40:22 Je vais donc dire au revoir à ceux qui se sont joints à nous
  • 40:25 en ligne, nous allons passer à une séance à huis clos.
  • 40:28 Merci.

Table ronde ministérielle sur l'aide à l’Ukraine

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Le président ukrainien s’est adressé, par visioconférence, aux participants à la table ronde ministérielle sur l'aide à l’Ukraine organisée le 21 avril par le Groupe de la Banque mondiale et le gouvernement ukrainien. Volodymyr Zelensky a évoqué l’immense coût humain et économique de l’invasion russe en Ukraine, et notamment la destruction massive d'écoles, de crèches et d'universités. Selon les estimations du Groupe de la Banque mondiale, les dégâts matériels infligés aux bâtiments et aux infrastructures se chiffrent actuellement à près de 60 milliards de dollars. Plusieurs autres intervenants se sont exprimés lors de cet événement : le Premier ministre ukrainien Denys Chmyhal, le président du Groupe de la Banque mondiale David Malpass, et la directrice générale du Fonds monétaire international Kristalina Georgieva.

Lire le retranscription de l'allocution de David Malpass

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