Investir dans le capital humain pour booster l'emploi
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Les pays en développement concentrent 84 % de la main-d’œuvre mondiale, et ce chiffre ne cesse de croître . D’ici à 2040, l’Afrique devra générer 2 millions d’emplois chaque mois pour absorber la croissance démographique. Et en Asie du Sud, plus d’un million de jeunes viennent grossir chaque mois les rangs de la population en âge de travailler. L’enjeu est de développer non seulement la quantité, mais aussi la qualité des emplois : dans les pays en développement, sept personnes sur dix occupent des emplois précaires et peu rémunérateurs.
Investir dans le capital humain, c’est permettre aux individus d'être en bonne santé et d'acquérir les connaissances et les compétences nécessaires pour occuper les emplois d’aujourd’hui et préparer ceux de demain. C’est se doter d’une main-d’œuvre solide, capable d’évoluer et de s’adapter aux mutations mondiales, et notamment à la transformation technologique et au changement climatique.
Quelles solutions pour booster la création d’emplois et l’entrepreneuriat ? De l’avis de tous les participants à la table ronde, il est avant tout essentiel de former les gens et d’éliminer les obstacles qui entravent l'accès des femmes et des jeunes au marché du travail. Mamta Murthi, vice-présidente de la Banque mondiale pour le développement humain, a insisté sur l'intérêt pour les gouvernements d’investir dans la population et le capital humain, car c’est un investissement parmi les plus rentables qui soient. Autre levier d’action : faciliter la mobilité internationale de la main-d’œuvre, et mettre à contribution le secteur privé en nouant davantage de partenariats axés sur les compétences.
Amal Hassan, fondatrice et PDG d’Outsource Global (Nigéria), a expliqué comment son entreprise s’engage avec volontarisme à accompagner le perfectionnement professionnel et la réussite de ses employés. Une priorité que partage Basima Abdulrahman, fondatrice et PDG de KESK, une entreprise d’énergie solaire implantée en Iraq. L’entrepreneuse a ainsi mis l’accent sur l’importance de former et encourager le personnel, et évoqué comment elle avait elle-même forgé son expérience sur le tas et bravé les préjugés dans un secteur de la tech où les femmes sont rares.
Axel van Trotsenburg, directeur général senior de la Banque mondiale pour les politiques de développement et les partenariats, a dit combien il est important, pour relever le défi de l’emploi, d’investir dans l’éducation tout au long de la vie, mais aussi d’assurer l’accès au crédit, au numérique et à des infrastructures fiables. Les pays, a-t-il souligné, doivent créer les conditions qui permettront aux entrepreneurs, et en particulier aux femmes et aux jeunes, de réussir.
[Rachelle Akuffo]
Bonjour et bienvenue à la réunion annuelle 2023 de la Banque mondiale et du FMI. Je m'appelle Rachelle Akuffo, je travaille à Yahoo Finance et nous sommes en direct de Marrakech. Avant de commencer, je voudrais prendre un moment pour penser au tremblement de terre dévastateur qui a eu lieu au Maroc le mois dernier. Nous sommes là en solidarité avec le Maroc et sa population. Dans l’heure à venir, nous allons parler de l'importance du capital humain, c'est à dire la santé, l'éducation et les compétences, donc l'importance de ce capital pour la création d'emplois. Vous pouvez partager vos réflexions avec nous, avec le mot-dièse #WBMeetings, partager des questions soit en ligne, soit avec worldbank.org/peopleandjobs. Avant de passer aux panels, nous avons une petite vidéo pour présenter le sujet et nous montrer l'échelle des défis et du potentiel.
[Narration vidéo]
Il y a un milliard de personnes qui veulent se réaliser et partager avec nous à quoi ressemblera notre monde ici. La Banque mondiale est le projet capital humain représentant un mouvement qui est parti de 27 pays et qui aujourd'hui réunit 90 pays. Pour nous, les personnes sont la solution. Il faut donc un capital humain fort. Il faut une éducation de qualité, une bonne santé et des compétences. Nous avons besoin de vous pour que l'avenir soit dans de bonnes mains. Un milliard de paires de bonnes mains. Êtes-vous prêt à nous rejoindre pour créer des milliards d'emplois, assurer des moyens de subsistance à un milliard de personnes, créer des rêves pour un milliard de personnes ?
[Rachelle Akuffo]
Alors, tout au long du programme, comme je le disais, vous pouvez partager vos réflexions avec nous avec le mot-dièse #WBMeetings. Je vais maintenant souhaiter la bienvenue à Mamta Murthi, vice-présidente pour le développement humain à la Banque Mondiale, Amal Hassan, PDG de Outsource Global du Nigeria, Basima Abdulrahman, PDG de Kesk en Iraq et Axel van Trotsenburg en charge de la politique du développement des partenariats ici à la Banque mondiale. Bienvenue ! La vidéo nous a montré la situation à laquelle nous sommes confrontés. D'ici à 2050, un milliard de personnes dans les pays en développement vont intégrer la population active. Mamta Murthi, je commence avec vous. Vous venez d'avoir une discussion à huis clos avec le réseau des ministres des Finances en charge du capital humain sur la façon dont on peut investir sur les personnes pour créer et innover. Que pouvez-vous nous dire de cette discussion ?
[Mamta Murthi]
Merci. C'est un plaisir pour moi d'être là. Si vous ne connaissez pas le projet, ce projet existe depuis cinq ans, nous marquons notre cinquième anniversaire. Je suis ravie de voir le réseau des pays qui souhaitent investir dans les personnes passer de 28 pays à 91 aujourd'hui. Nous venons de finaliser une discussion intéressante et active sur l'investissement sur les personnes pour créer des emplois. La raison de cette discussion, c'est que les pays en développement sont confrontés à des difficultés pour la création d'emplois et nous avons un milliard de personnes qui vont intégrer la population active d'ici à l'horizon 2050. Il est clair qu'il faut une économie compétitive. Il faut un accès aux financements, il faut de l'infrastructure, mais il faut aussi des populations compétentes et qualifiées pour mener des activités productives et aussi pour créer des emplois. Et donc on a porté beaucoup d'attention sur les questions de la formation, l'apprentissage professionnel et aussi le fait de faire le lien entre les personnes formées et les emplois. On a aussi parlé de démanteler les obstacles auxquels les femmes et les jeunes sont confronté pour avoir accès au marché de l'emploi. On a parlé de la façon dont on pourrait avoir accès aux emplois au niveau international et pas seulement au niveau national. Et enfin, un soutien à l'entreprenariat. C'était une discussion très vive où les ministres apprenaient de leurs pairs.
[Rachelle Akuffo]
Et je crois qu'il faut aussi savoir qu'investir dans le capital humain va au delà des personnes. Cela a un impact sur les générations. Donc je me tourne vers Amal Hassan. Amal Hassan, en tant qu’entrepreneure, vous avez une histoire exemplaire. Est-ce que vous pouvez nous parler un peu de votre expérience ? Comment avez-vous développé les compétences dont vous aviez besoin ?
[Amal Hassan]
Merci. C'est un plaisir et un honneur pour moi d'être là. Je m'appelle Amal Hassan, je suis PDG fondatrice de Outsource Global. Nous sommes une société qui fournit des services d'informatique, de développement de logiciels, de service à la clientèle, de télémarketing à l'étranger, au Royaume-Uni, au Japon, en Afrique. J'ai commencé avec un centre de formation d'informatique à Kano, au nord du Nigeria. Après avoir formé beaucoup de gens, je me suis rendu compte que je ne changeais pas vraiment leur vie. Ils venaient dans ce centre, ils apprenaient et néanmoins, il se retrouvait au chômage. Donc je me suis demandé comment j'allais pouvoir créer des emplois. À l'époque, j'avais beaucoup d'échanges avec des Indiens et je me suis rendu compte que l'externalisation d'un certain nombre de services des entreprises créais beaucoup d'emplois. Les États-Unis ont commencé dans les années 80 à externaliser ces services. Donc j'ai voulu faire la même chose au Nigeria. Il a fallu m'y reprendre à quatre reprises. Mais en juillet 2016, cela a commencé à bien réussir. Aujourd'hui, nous avons 1 500 employés, dont 50 % sont des femmes. Il faut que je le dise. L'une des choses que nous avons fait, c'est que dès le départ, nous avons dit que nous voulions mettre en place une excellence, établir l'excellence. Comment assurer la concurrence par rapport à l'Inde ? Quels sont les compétences nécessaires afin de pouvoir apporter ces services au niveau international ? Pas seulement les États-Unis, mais à travers le monde. Alors dès le départ, nous avons créé notre équipe de formation. Nous avons essayé de voir les ressources qui étaient à notre disposition. Nous avons un million de personnes qui sortent des universités chaque année au Nigeria, mais il fallait les former à nouveau afin de pouvoir fournir ces services. Nous avons donc mis en place une formation structurée avec des compétences en matière de communication, attention au détail, gestion du temps, réflexion analytique, afin de pouvoir les intégrer ensuite dans une formation spécifique selon les clients. Donc c'est même avant d'aborder les services qu’ils devaient fournir aux clients. Si j'ai encore quelques minutes, je vais vous dire quels sont les différents types de formation que nous avons mis en place. Après une année de fonctionnement, je me suis rendu compte que les licenciés au Nigeria ne voulaient pas venir et après des études universitaires, faire d'un travail de service au client. Donc j'ai changé mon modèle des entreprises pour en faire des partenaires. Donc quelles que soient les compétences que nous demandons, nous essayons de trouver ces compétences au Nigeria. Nous avons commencé en recrutant des avocats au Nigeria. Nous avons un partenaire qui forme ces personnes-là pour pouvoir servir le marché des États-Unis. Il a commencé avec des aides juridiques pour former ces personnes avant d'aller plus loin dans les compétences juridiques. Même chose pour la comptabilité. Nous avons trouvé un partenaire qui forme à nouveau les comptables pour pouvoir travailler sur le marché international. Même chose pour le développement des logiciels en tant que service que nous fournissons.
[Rachelle Akuffo]
Oui, je crois que vous allez revenir vers moi pour d'autres questions. C'est très utile d'avoir ces exemples de ce qui est disponible et ce qui est possible. Et cette formation continue. Alors Basima Abdulrahman, comment est ce que vous pouvez nous dire comment le capital humain a été important pour vous ? Comment est ce que vous avez développé ces compétences dont vous aviez besoin pour réussir Dans un environnement très difficile ?
[Basima Abdulrahman]
Merci Rachelle. Je vais parler de mon expérience personnelle. Alors on a souvent l'idée erronée que les entrepreneurs qui réussissent doivent venir d'un contexte privilégié. Donc une personne qui met en place son entreprise a dû avoir une formation de très haut niveau et ainsi de suite. Et bien moi, j'ai été élève dans des écoles publiques et des universités publiques en Irak, mais j'ai pu utiliser toutes mes ressources pour développer mes compétences. En 2008, je suis sortie de l'université, je suis devenue fonctionnaire. Après une année de travail en tant que fonctionnaire, je me suis rendu compte que ce n'était pas fait pour moi. J'ai donc demandé une bourse. Je suis allée faire un master aux Etats-Unis. Je suis revenue au pays à un moment où le pays vivait des moments extrêmement difficiles et je me suis rendu compte que ma passion, c'était des pratiques vertes. La construction en mettant en œuvre des mesures vertes. J'ai essayé de trouver des bourses encore pour pouvoir aller me former à l'étranger sur ces pratiques. Et puis à un moment, j'ai décidé de créer ma propre entreprise. Je savais que je n'avais pas l'expérience pratique de création d'une entreprise et de gestion d'une entreprise, mais je savais aussi qu'il fallait mieux faire quelque chose pour apprendre. Je savais qu'il n'y aurait jamais la situation idéale professionnellement ou personnellement, pour créer une entreprise. Et donc je me suis dit : « Je me lance et je vais apprendre tout en faisant. » Et heureusement, j'ai eu quatre années et demie merveilleuses. Nous sommes une entreprise d'énergie solaire. Nous proposons des solutions d'énergie solaire combinés à des logiciels pour la gestion de ces panneaux solaires. Nous avons une capacité d'installation d'un mégawatt et nous sommes en train de nous développer. Nous sommes seulement à 5 % de parts de marché.
[Rachelle Akuffo]
Oui, vous avez dit effectivement, il ne faut pas attendre le moment parfait. Ce moment parfait n'existe pas. Le moment idéal n'existe pas. Il faut se lancer avec les ressources qu'on a à disposition. Nous savons que le capital humain est essentiel pour le développement économique, mais quel effet est-ce que cela peut avoir ? La Banque mondiale estime que si tout le monde pouvait développer son potentiel avec la compétence Et la bonne santé et l'éducation, on pourrait multiplier par trois la productivité et les niveaux de rémunération. Axel Van Trotsenburg, comment est ce que la Banque mondiale investit dans le capital humain pour créer davantage d'emplois ?
[Axel Van Trotsenburg]
Eh bien, je pense qu'il y a deux aspects. Ici, aux réunions annuelles, on nous a beaucoup parlé de la réforme, des institutions multilatérales, de notre nouvelle mission. Et l'un des aspects de cette mission, c'est effectivement l'inclusion, le développement humain, la création d'emplois. Et tout ceci est absolument essentiel. Nous voyons qu'il y a un potentiel à développer pour le capital humain et les emplois. Il y a 50 ou 60 ans en arrière, lorsqu'on regardait le monde, y compris en Asie, il était parfois difficile de voir que les choses allaient s'améliorer. On le dit encore aujourd'hui. Gunnar Myrdal, lauréat du prix Nobel d'économie, a parlé du drame asiatique. Il disait en gros que ce continent n’allait jamais se développer. L'Inde, l'Asie du Sud-Est n'était pas capable de se nourrir, de créer des emplois, de sortir de la situation où ils se trouvaient qui était caractérisée de corruption, et on voit où ces pays en sont aujourd'hui. Donc il ne faut pas toujours se fier aux économistes. Et ce que nous avons vu, c'est un investissement systématique dans le capital humain, pas seulement l'éducation, mais dans toute l'infrastructure. Et ce n'est pas l'éducation où on commence à parler du niveau primaire et secondaire. Non, il faut se pencher sur toute la chaîne en commençant pratiquement au moment de la naissance, faire en sorte que les enfants soient bien nourris, car la malnutrition, qui malheureusement s'observe dans beaucoup d'endroits, est un des principaux obstacles à l'emploi car ça retarde le développement intellectuel des enfants. Donc il ne suffit pas de dire qu’il faut envoyer les enfants à l'école. Ces enfants doivent être bien nourris et doivent avoir les soins nécessaires. Nous devons les stimuler pour leur développement et cela donne des résultats remarquables. En tant que société, nous devons être pleinement engagés à assurer ceci, et pas seulement dans le domaine de l'éducation et dès le départ, mais aussi au niveau secondaire, dans l'enseignement tertiaire et l’enseignement supérieur. Et aujourd'hui, c'est l'apprentissage tout au long de la vie. On sait aujourd'hui que vous n'allez pas avoir un emploi où vous restez pour la vie. Il faut parfois changer de compétences, apprendre d'autres compétences. Il faut donc créer cette chaîne de valeur. On vient aussi d'apprendre une chose : il faut avoir cette foi en les personnes et particulièrement les femmes. [inaudible] l’a dit dans les réunions annuelles cette semaine, on ne peut pas priver les femmes et les filles des mêmes droits et des mêmes possibilités. Et d'ailleurs, les difficultés auxquelles on est confronté parfois sont dues au fait que les femmes ne jouissent pas de tous leurs droits. Et si on voulait développer l'entreprenariat des femmes, je pense qu'il y aurait beaucoup plus de réussite. Donc dans les sociétés, il doit y avoir une volonté d'assurer l'autonomisation des femmes et des jeunes, pas seulement des jeunes femmes entrepreneures. Mais pour tous les jeunes entrepreneurs, il faut faire davantage. Il faut leur donner l'accès au crédit, il faut leur donner l'accès aux infrastructures, c'est-à-dire l'électricité. Sachez qu'en Afrique, encore 600 millions de personnes n'ont pas accès à l'électricité. Il faut un meilleur accès à l'internet et à la numérisation. Donc la génération jeune a besoin d'une boîte à outils pour assurer sa réussite. Il ne faut pas parler seulement de l'éducation. Il faut parler de toute une gamme de compétences et d'actifs. Et je trouve que souvent on met l'accent sur une seule dimension du problème. Mais ce que vous avez dit toutes les deux, c'est qu'il y a un potentiel énorme qui peut transformer les choses. Et notre défi, en tant qu'institution, c'est de voir comment nous pouvons stimuler cela. Il ne suffit pas de discuter et de comparer ce que nous faisons, il faut dans notre dialogue avec les États, voir s’ils peuvent changer leurs politiques en faveur des jeunes, des jeunes entrepreneurs et mettre en place les conditions de la réussite. Alors certes, les entreprises peuvent faire faillite, c'est possible, mais il faut aussi croire et avoir la foi que cela peut marcher. Parfois, on n'a pas suffisamment de foi dans les jeunes.
[Rachelle Akuffo]
Effectivement, il faut évoluer à la même cadence que les besoins plutôt que de les avoir en vase clos et de ne pas voir le panorama dans son ensemble. Alors les entrepreneurs comme vous ont non seulement créé des emplois parce que vous permettez aussi d'accroitre les compétences de vos équipes. Alors, Amal Hassan, pourriez-vous expliquer comment vous avez mis à profit votre propre capital humain pour servir vos équipes ?
[Amal Hassan]
Je pense avoir évoqué cela. Ce que nous avons fait après une année à apporter un service client dans le domaine commercial. Nous avons vu les lauréats. Nous avons au Nigeria un million de lauréats, diplômés dans différents domaines et qui peuvent servir le monde à partir du Nigéria. Et j'ai commencé à établir des partenariats avec des experts de différents horizons. Nous avons commencé avec le développement de logiciels en tant que service et nous avons aussi trouvé un partenaire à la Silicon Valley qui a créé un programme. Nous avons d'ailleurs créé ensemble un programme d'apprentissage structuré qui permet de former notre équipe sur la base des besoins des entreprises dans la Silicon Valley. Donc, il est important d'avoir une réelle intention de définir un programme d'études qui est adapté pour assurer cette employabilité et qui répond aux besoins du marché. Donc nous l'avons structuré ainsi, nous l'avons mis à l'épreuve et ensuite nous avons externalisé ces ressources et nous avons ajouté des données, de l'analyse de données. Et aujourd'hui nous avons aussi intégré l'intelligence artificielle dans ce mix. D'une part, nous avons formé nos équipes, nous les avons externalisées et toutes les personnes que nous avons pu former aujourd'hui ont été externalisées. Aujourd'hui, nous avons pu créer Outsource Global Academy : il s'agit d'une académie de logiciels qui porte sur les données dans l'intelligence artificielle et nous sommes d'ailleurs en train de renforcer le programme d'études. Nous avons vraiment un grand groupe, nous avons environ 300 personnes en formation. Je sais que nous avons uniquement 24 personnes qui n'ont pas encore été externalisées après avoir complété leur cursus au niveau de notre académie. Ce que nous avons fait avec les logiciels, nous avons dupliqué la même expérience avec la comptabilité, nous avons essayé de voir comment nous pouvions améliorer les compétences de nos équipes et nous avons vu quel type de formation était nécessaire pour qu'on puisse faire cela. Et d'ailleurs, nous avons structuré un programme de formation sur la base de ces lacunes qu'ils avaient. Donc ils sont déjà comptables, ils ont déjà été à l'université, ils sont diplômés en comptabilité, mais ensuite ils poursuivent cette autre formation avec nous. Et d'ailleurs aujourd'hui, ils fournissent donc la comptabilité en tant que service pour des comptables pour qui souhaitent élargir leurs équipes à partir de notre groupe. C'est ce que nous faisons avec les services médicaux aussi. Après la Covid-19, nous avons réalisé qu'il y avait un gros fossé dans l'administration des établissements hospitaliers aux États-Unis. Donc effectivement, on modélise tout à partir du modèle américain. Ensuite, on élargit cela. Nous avons créé un programme de formation, nous avons trouvé un partenaire qui avait déjà un curriculum tout prêt pour former des personnes aux services médicaux. Aujourd'hui, nous avons formé 19 personnes et progressivement, nous sommes en train de les externaliser. Donc voilà ce que nous avons fait jusque là. Nous sommes aussi en train d'ajouter d'autres programmes sur la base des besoins des marchés. Nous sommes constamment en train de voir quels nouveaux programmes nous pouvons intégrer. Nous avons énormément de personnes diplômées au Nigeria, donc comment pouvons-nous les capturer ? Aujourd'hui, nous avons ouvert trois centres au Nigeria. Nous sommes en train de nous implanter aussi dans un pays en Afrique francophone et aussi dans un pays hispanophone avant la fin de l'année.
[Rachelle Akuffo]
Donc c'est un point aussi très important dans ce que vous avez dit en termes de pipeline. Parfois vous avez des formations, mais vous n'avez pas les emplois. Donc parfois il y a cet écart entre les connaissances et les emplois. Donc c'est très intéressant de voir comment vous faites ce lien. Et bien entendu, l'entrepreneuriat est une autre composante critique de la création d'emplois, surtout pour les femmes. D'ailleurs, plus de 50 % des femmes dans les pays en développement considèrent l'entrepreneuriat comme une passerelle vers un meilleur avenir. Mais seulement 25 % des nouveaux entrepreneurs à l'échelle mondiale sont des femmes. Donc Basima Abdulrahman, j'aimerais vous demander quels sont les obstacles que vous voyez pour les femmes en tant qu'entrepreneure ? Qu'est-ce qui vous a aidé à surmonter ces obstacles ?
[Basima Abdulrahman]
Oui, effectivement, c'est une question très délicate. En toute franchise, nous ne voyons pas beaucoup de femmes dans le domaine des STEM de manière générale. Sans parler de diriger des entreprises dans ces industries à haute technologie ou dans le domaine des STEM. C'est vrai que ce sont des secteurs qui sont généralement dominés par les hommes. Ce n'est pas parce que les femmes sont incapables, loin de là, mais c'est parce que les femmes ont tendance à avoir moins accès aux opportunités, à se lancer dans des carrières dans ces secteurs et donc à pouvoir avancer et diriger dans ces secteurs. Alors je viens d'une région, et je pense que s'il ne s'agit pas d'une perspective régionale pour les femmes, mais c'est plutôt une tendance mondiale et je comprends qu'il y a une sorte de parti pris social pour les femmes travaillant dans le domaine de la tech, dans l'ingénierie, et je me suis formée à comprendre la chose et à mieux comprendre la chose. Car en fait, je comprends ces partis pris sociaux qui ont tendance à être inconscients. Donc je m'assure toujours d’être dotée des compétences, des connaissances et des ressources nécessaires et aussi des idées innovantes pour pouvoir communiquer avec des investisseurs potentiels, avec des clients et avec des partenaires. Très souvent, je me suis retrouvée dans des circonstances où j'entre dans une salle et je ressens cette réticence, le fait que je sois jeune, une femme, à m'adresser à des personnes de haut niveau dans des organisations de renom. Mais après cinq minutes, je peux vous dire qu’on sent un changement dans l'ambiance de la salle et en fait la dynamique change réellement car en fait, ils réalisent que je maîtrise mon sujet, que je comprends leurs besoins, que nous concevons des solutions pour répondre à leurs besoins et pour faire avancer leurs intérêts économiques. Donc c'est important d'avoir une longueur d'avance sur les autres sur votre sujet aussi, de bien cerner les problèmes pour pouvoir concevoir les bonnes solutions. Il s'agit vraiment du pouvoir, de la connaissance et des solutions. Et c'est vrai que c'est important d'avoir les ressources pour pouvoir trouver les bonnes solutions pour aider ses clients partenaires à faire avancer les choses. C'est vrai qu’en Irak, il y a une réelle pénurie énergétique. C'est l'un des principaux obstacles à la croissance. Donc nous essayons de répondre à leurs besoins. Et c'est vrai que je n'ai pas tendance à prendre le rejet comme quelque chose de personnel, mais j'ai plutôt tendance à prendre cela comme une opportunité pour apprendre et voir comment je peux améliorer mon approche et voir comment nous pourrions mieux présenter nos solutions plutôt que de blâmer le monde extérieur pour ce type de parti pris, que ce soit subconscient ou inconscient.
[Rachelle Akuffo]
Je suis sûre que beaucoup d'entre nous nous sommes retrouvés dans des salles où on a ressenti ce parti pris. Mais c'est vrai que la connaissance est un pouvoir et le fait de pouvoir bien communiquer peut aussi changer les perceptions. Axel Van Trotsenburg, j’aimerais avoir votre point de vue. C'est vrai que les pays se tournent vers la Banque mondiale pour amener des nouveaux partenaires, pour pouvoir investir dans des personnes, pour trouver des solutions. Pourriez-vous nous dire plus sur comment la Banque mondiale est en train d'approfondir son travail avec le secteur privé et d'autres partenaires sur cette question de l'emploi ?
[Axel Van Trotsenburg]
Encore une fois, ce processus d'évolution est une occasion de voir comment nous pourrions faire les choses différemment. C'est important de garder à l'esprit le défi auquel nous sommes confrontés. Nous avons constaté que le monde doit créer 1,1 milliard d'emplois pour les jeunes à l'horizon 2030 et nous sommes très loin du compte. Il faut donc se poser la question de ce que nous pouvons faire en tant qu'organisation pour stimuler la situation. Effectivement, il y a différentes approches que nous pouvons envisager. Premièrement, c'est à travers notre pouvoir de rassemblement, c'est-à-dire que nous avons un bras du secteur privé et du secteur public, nous pouvons créer une synergie entre les deux et aussi nous pouvons être à l'écoute du secteur privé, voir quelles sont leurs préoccupations, quels sont leurs besoins. Dans le passé, nous avons mené de nombreux sondages, des enquêtes sur la conduite des affaires. C'est comme cela que nous créons des emplois. Et je pense que nous allons avoir une nouvelle génération de cela. Nous allons nous pencher sur ces domaines-là de création d'emplois. Donc c'est vraiment tout un domaine où nous allons effectivement devoir continuer à travailler et vraiment être à l'écoute. Et ensuite, vous constaterez qu'il y a d'autres domaines où il est possible de développer des programmes ou vraiment mener des analyses approfondies. Déjà, il y a tout l'aspect réglementaire. Juste avant cette séance, nous parlions de l'industrie solaire. Quelles sont les conditions réglementaires ? Quels sont les tarifs ? Quelles sont les contraintes au financement ? Il y a donc vraiment tout un tas de questions qu'il faut effectivement explorer pour capitaliser sur tout le potentiel de l'énergie solaire. Mais cela s'applique à d'autres domaines. Ensuite, il s'agit de voir ce que peut faire le secteur public pour créer la bonne infrastructure qui est nécessaire. Nous avons parlé tout à l'heure des défis liés à l'éducation. Ensuite, il y a la question de l'investissement, les investissements dans l'appui de tout cela, ça peut aller de l'infrastructure à l'éducation, mais aussi de travailler main dans la main avec le secteur privé. Et là, en l'occurrence, notre bras du secteur privé peut vraiment beaucoup aider. À titre personnel, j'aimerais de voir IDA, qui est notre fonds pour les pays les plus vulnérables. Nous avons donc une entité de secteur privé qui aide dans ce sens. D'ailleurs, je donne le défi à mes collègues : comment pouvons nous avoir des plateformes plus importantes qui permettent réellement d'aider les jeunes entrepreneurs ? Et c'est vraiment ce que nous devons faire. Et c'est vrai que quand dans mes déplacements en Afrique et j'ai constaté cela dans la région du Sahel, vous avez beaucoup de jeunes qui ont vraiment beaucoup d'idées très intéressantes, et ils ont du matériel qui vétuste. Ce n'est pas qu'ils ne veulent pas, ils ne sont pas en train de mendier, mais ils veulent par exemple de l'électricité. Mais parfois, ce sont des conditions difficiles et je pense qu'on doit vraiment être à l'écoute. Nous savons que c'est le continent le plus jeune sur la planète. Sa population va doubler et afin de réaliser des rêves et de réduire la pauvreté, d'éradiquer la pauvreté de manière radicale, nous devons investir davantage et nous devons créer des emplois. Et cela va vraiment occuper une grande partie de la conversation que nous avons avec les membres du conseil d'administration sur les réformes au niveau de la banque, que les emplois doivent être priorisés. C'est vrai que c'est une priorité, mais d'ailleurs cela fait partie du portefeuille de Makthar. Beaucoup d'analyses sont menées sur les emplois, mais nous allons devoir renforcer nos efforts et nous devons continuer ce dialogue non seulement avec le secteur privé « officiel », mais aussi avec les jeunes entrepreneurs, pour avoir le feedback nécessaire et voir comment, en tant qu'institution, nous pouvons contribuer à faire avancer les choses.
[Rachelle Akuffo]
C'est vrai que quand nous voyons les taux de chômage des jeunes à l'échelle mondiale, nous voyons vraiment cet engouement des jeunes. Ils ont d'excellentes idées, mais parfois c'est difficile pour eux d'accéder aux ressources nécessaires. Je vous rappelle à tous d'utiliser les codes QR pour soumettre vos questions et en ligne. Et là, j'aimerais évoquer quelques unes des questions posées par notre assistance, qui ont posé des questions avant et pendant cet événement. Amal Hassan, cette question est pour vous. Un membre de l'assistance a demandé quels changements sont nécessaires dans les systèmes éducatifs et dans le développement des compétences pour mieux préparer les populations aux emplois, surtout dans ce monde qui est en pleine évolution en matière de technologie et un monde marqué par le changement climatique.
[Amal Hassan]
Merci pour cette bonne question, à commencer par le préscolaire, à commencer par l'éducation digitale. Imaginez une jeune femme qui est née par exemple au nord du Nigéria, qui pense à servir le monde à partir du Nigéria. C'est vraiment cette éducation digitale, cette formation informatique que j'ai pu recevoir. C'est ce qui m'a menée à réfléchir à ce dont avait besoin le monde. Comment est ce que je peux créer des emplois en capitalisant là dessus ? Donc il est très important dès le plus jeune âge en Afrique. Je sais que pour les pays en développement, pour les pays développés, cela va déjà de soi. C'est déjà en cours. Mais nous devons trouver encore plus de moyens de ramener cette éducation digitale dans nos écoles primaires, dans le préscolaire. Un autre élément qui est nécessaire, c'est ce faisant, cette sensibilisation environnementale et comment les enfants, dès leur plus jeune âge, doit vraiment être sensibles aux questions de l'environnement, doivent être sensibles à la protection de l'environnement. Cela doit faire partie intégrante de leur programme éducatif. Donc la technologie et l'environnement doivent être intégrés dans la culture, dans leur mentalité. Et c'est vrai qu'on se souvient toujours de ce qu'on a appris dans notre tendre enfance. Ce sont les pratiques que nous maintenons tout au long de notre vie et cela fait partie de nous et c'est ce qui nous mène à nous comporter comme on se comporte. Donc cela est très important. En passant à l'éducation supérieure, il est nécessaire d'avoir une collaboration entre les industries et les universités. Les universités enseignent, c'est-à-dire que quand les jeunes sont diplômés des universités, il y a un grand fossé. Comment pouvons nous combler ce fossé ? Alors vous avez ces compétences interpersonnelles qui sont essentielles, des compétences de communication, la réflexion critique. Comment analyser les informations et comment utiliser ces informations pour prendre des décisions éclairées ? Ce sont toutes des choses qui sont essentielles. Ensuite, de quoi ont besoin les industries ? Comment pouvons nous intégrer ce dont ont besoin les industries dans les programmes d'apprentissage, dans les curriculum ? Effectivement, le STEM est un domaine pointu. Cela doit faire partie du curriculum de base, surtout en Afrique. Je sais que dans les pays en développement et les pays développés, ils ont beaucoup avancé dans ce domaine et nous sommes très en retard. Et l'un des inconvénients majeurs que nous avons en Afrique, c'est le manque de ressources. Les écoles primaires n'ont pas d'électricité et n'ont pas d'énergie. Donc comment pouvons-nous travailler avec les gouvernements pour assurer cela au niveau du secteur éducatif ? Donc si nous pouvons assurer cela, ça va déjà nous permettre d'avancer, à commencer par comment créer des centres de développement des compétences, nous en avons parlé. L'Inde a fait cela avec les technologies de l'information et aujourd'hui, il y a énormément d'emplois qui ont été créés dans ce secteur dans le monde. Vous ne verrez jamais une entreprise dans la technologie sans trouver un grand nombre de personnes d'origine indienne y travaillant. Et c'est grâce à cet effort-là.
[Rachelle Akuffo]
Et cet apprentissage, cette expérience devrait être dupliquée ailleurs. Je sais que le Nigeria prévoit d'en faire de même. Le ministère de l'Économie digitale va lancer prochainement un tel programme qui permettra de développer et de permettre aux diplômés des universités nigérianes et même des personnes n'ayant pas suivi un parcours universitaire et ceux qui suivent une formation professionnelle de se doter de compétences. Vous avez évoqué effectivement les ressources. C'est aussi cet écart, ce fossé après avoir été diplômé et aussi toutes les compétences interpersonnelles qui ne sont pas enseignées dans des universités. Basima Abdulrahman, l'un de nos participants a mentionné que les compétences aident à obtenir des emplois, mais on continue à évoluer à travers la pratique d'une profession. Pourriez-vous nous dire comment vous appuyez vos employés pour pouvoir apprendre et développer leurs compétences ?
[Basima Abdulrahman]
Merci Rachelle Akuffo. C'est une thématique très importante, sachant que le secteur de l'énergie solaire n'est pas nouveau. Il existe depuis 25 ans, mais à l'échelle mondiale, le développement de ce secteur a été assez lent.
J'ai réalisé depuis le premier jour que nous travaillons dans un secteur et dans une région, dans un pays où il y a une réelle rareté de capital humain compétent dans le secteur de l'énergie solaire. Donc recruter des personnes dotées d'expérience dans ce secteur spécifique est quasiment impossible. Ce qui est important, ce sont les qualités des personnes. Le fait d'avoir l'expérience ou éducation est important, certes, mais que faire si ces éléments ne sont pas là ? Donc il faut rechercher d'autres qualités, essayer de trouver la passion, l'engagement, la volonté d'apprendre, la soif d'apprendre. C'est ce que nous recherchons, bien entendu, en plus du niveau d'éducation ou d'expériences passées dans ce secteur. Donc nous essayons de faire preuve de patience lorsque nous recrutons de nouvelles personnes. Nous savons aussi qu'il faut investir dans ces ressources pendant un certain temps, de les doter des compétences nécessaires, de renforcer leurs compétences et, plus que tout, au-delà de les doter des ressources et des outils, c'est important aussi de leur donner une occasion de diriger et c'est vraiment remarquable de voir comment les gens peuvent vraiment exceller quand on leur donne l'opportunité de diriger, de prendre les devants et de faire preuve de proactivité dans leurs secteurs respectifs. Au-delà de l'ingénierie, du développement de logiciel et d'autres expertises techniques, effectivement,
c'est important de passer par une phase de renforcement de capacités. Mais comme Amal Hassan l’a mentionné, les compétences interpersonnelles sont très importantes. Nous encourageons nos équipes à s'exprimer sur des plateformes. Alors je me suis retrouvée dans des situations avec mes équipes qui avaient même peur de s'asseoir autour d'une table avec des décideurs ou avec des professionnels de haut niveau, donc des clients. Mais je les encourage. Je les mets en avant parce qu'à un moment donné, il va falloir qu'ils prennent les rênes, il va falloir qu'ils s'assoient autour d'une table avec des personnes qui sont plus âgées ou qui sont plus seniors qu’eux. Donc ça me fait très plaisir de voir après deux ou trois ans, de les voir gérer des réunions avec brio sans que je ne sois là. Et je me dis que ce sont vraiment des petites victoires qui me font vraiment plaisir et pour moi, c'est très important de croire en les personnes et vraiment de leur donner une chance de faire leurs preuves. Au-delà donc des équipes de base, nous avons travaillé avec différentes organisations. Pour justement développer les capacités des techniciens et des ouvriers pour gérer et travailler sur ces projets d'énergie solaire en Irak. C'est la main d'œuvre qualifiée dont nous avons besoin pour gérer des projets dans le pays, car nous avons bien entendu une équipe de base et nous avons deux filiales, mais pour gérer des projets dans le pays, effectivement, nous nous concentrons sur le développement des capacités des communautés locales et nous essayons de recruter localement. Même si parfois ce sont des CDD, nous pouvons au moins les doter de compétences qui vont leur servir toute leur vie et leur permettre d'exceller dans le secteur de l'énergie solaire.
[Rachelle Akuffo]
Oui, j'apprécie ça particulièrement car parfois les jeunes ont tendance à avoir ce syndrome de l'imposteur. Parfois, ils n'ont pas eu l'occasion de se retrouver dans une position de direction ou de leadership. Et parfois, ils ont tendance à se remettre en question. Donc c'est quelque chose que j'apprécie tout particulièrement. Alors Mamta Murthi, ça a été vraiment un panel très intéressant pour nous. Comment pouvons-nous continuer à avancer pour créer encore plus d'emplois, pour investir dans les personnes ? Effectivement, il y a beaucoup de priorités budgétaires. Comment pouvons nous avancer sur cette thématique ?
[Mamta Murthi]
Vous ne m'avez pas posé une question facile, mais je dois dire que je suis assez optimiste et enthousiaste de voir tout l'engouement de la part des gouvernements et du secteur privé sur cette question-là. C'est déjà une belle reconnaissance de voir que le défi de l'emploi est important. Comment pouvons-nous parler d'une planète durable, si la population sur cette planète n'a pas de revenus pour subsister ? C'est la raison pour laquelle, dans le cadre de la nouvelle mission de la Banque mondiale, nous parlons de durabilité qui est assurée à travers la croissance et le développement humain, y compris les emplois. Donc je pense que c'est une reconnaissance, alors que cette planète est menacée. Au lieu de voir une contradiction entre la croissance économique et la durabilité environnementale, il faut qu'on les voit converger. Nous ne pouvons pas parler de l'un sans parler de l'autre. Et nous sommes tous convaincus que nous devons protéger cette planète sur laquelle nous sommes, et pas seulement pour nous mêmes, mais pour les générations futures. Et pour ce faire, nous devons nous assurer que tout le monde peut survivre. Donc je pense qu'il y a une réelle dynamique et un engouement pour cet agenda. Nous avons aussi parlé tout à l'heure de l'intérêt de la part des gouvernements du secteur public Sur ce qu'il faut faire pour assurer que nous avons un environnement qui est propice à la création d'emplois et que les populations aient accès à ces emplois, ce qui est une excellente nouvelle. Ceci étant dit, il y a cette enveloppe budgétaire et les gouvernements doivent faire des choix, et des outils sont mis à disposition des gouvernements afin de faire des choix prioritaires et d'investir dans ce qui peut générer des retours importants. Et puis peut-être faire des coupes budgétaires là où il y a moins de retour. Et donc l'investissement dans le capital humain en l'occurrence, génère des retours importants. Et parfois, là où il y a des coupes budgétaires, en l'occurrence les subventions pour les hydrocarbures, par exemple. Donc les gouvernements sont dotés d'outils et il y a une réelle demande des populations pour que les gouvernements se servent de ces outils. Pour ce qui est du secteur privé, le monde est en évolution, nous sommes au cœur d'un réel changement démographique. Les populations évoluent rapidement en Afrique subsaharienne, elles sont en train de stagner dans le continent asiatique et elles sont en train de chuter dans les pays « riches ». Donc il y a un réel potentiel de croissance pour les entreprises qui sont implantées dans les pays riches. S'ils arrivent à établir des partenariats avec des pays plus pauvres et s'ils arrivent à former leur population, et si il y a une réelle coopération internationale pour avoir cette mobilité de l'emploi, nous voyons un réel intérêt pour cette question-là aussi. Nous sommes ravis de voir le secteur privé faire ce plaidoyer pour plus d'ouverture, pour la mobilité de l'emploi et aussi une plus grande volonté de nouer des partenariats et de créer des partenariats axés sur des compétences. Donc oui, j'ai un parti pris car c'est vrai que je travaille dans ce domaine, mais je vois un réel intérêt pour l'investissement dans les personnes, pour créer des emplois et pour assurer que nous ayons tous une planète durable.
[Rachelle Akuffo]
Alors c'est intéressant de voir ces changements démographiques, ça va changer l'avenir de l'emploi. Merci à tous nos invités de nous avoir rejoints pour parler de cette thématique intéressante. Il est clair que plus d'investissements et de meilleurs investissements dans les personnes sont critiques pour créer des emplois, pour booster les emplois à travers l'entrepreneuriat. Alors que les pays et la Banque mondiale travaillent pour développer le capital humain, cela demandera une coopération et une collaboration à travers tous les secteurs, y compris le secteur privé et la société civile, pour faire face à ce défi et bien entendu, capitaliser sur cette opportunité. Ceci nous ramène à la fin de cette séance. Nous espérons qu'elle a été intéressante pour vous. N'hésitez pas à revoir la rediffusion de cette séance sur worldbank.org/annualmeetings et n'hésitez pas à partager vos commentaires en ligne avec le mot-dièse #WBMeetings. Nous nous réjouissons d'entendre toutes vos questions en commentaire. Merci.
00:00 Introduction
03:44 Points clés à retenir des ministres des Finances du Réseau du capital humain
05:56 Voix d'entrepreneurs : comment développer les compétences nécessaires pour démarrer une entreprise ?
13:17 Comment la Banque mondiale investit-elle dans le capital humain pour aider les pays à créer plus d'emplois ?
19:19 Miser sur le capital humain au sein d'une entreprise
23:35 Les principaux obstacles auxquels font face les femmes entrepreneures et comment les surmonter
27:22 Comment la Banque mondiale collabore avec le secteur privé et avec d'autres partenaires
32:47 Session de questions/réponses : comment développer les bonnes compétences face aux changements technologique et climatique
37:46 Session de questions/réponses : aider les travailleurs à développer de nouvelles compétences
42:22 Aller vers l'avant et créer davantage d'emplois grâce à l'investissement dans les ressources humaines
46:23 Conclusion
Ressources utiles
Expert en ligne
Bonjour et bienvenue à notre discussion sur le capital humain.
Modératrice : Elena Queyranne
L’événement va débuter dans quelques instants. En attendant, n’hésitez pas à poser vos question à nos deux experts, Michael et Javier qui sont là pour y répondre.
Modératrice : Elena Queyranne
Vous pouvez aussi utiliser ce tchat pour nous donner votre point de vue.
Modératrice : Elena Queyranne
Je suis très content d'être parmi vous ce maintenant
BALLO Ferdinand Anestide
Bienvenue Ferdinand
Modératrice : Elena Queyranne
Je profite de cette attente pour répondre à nombre d'entre vous qui avez sollicité une aide financière de la part de la Banque mondiale. La Banque mondiale n’est pas une banque de détail et ne finance pas de projets individuels.
Elle fournit des financements aux gouvernements des pays en développement pour des projets dans les secteurs clé du développement comme l’éducation, la santé, le développement du secteur privé et l’autonomisation des femmes.
La Banque mondiale fournit également des conseils en matière de politiques publiques et une assistance technique à la demande des gouvernements. Nous regrettons donc de ne pas pouvoir vous soutenir financièrement dans votre entreprise.
Vous pouvez contacter les ministères et départements concernés qui sont étroitement liés aux domaines de votre intervention au cas où ils seraient en mesure de vous aider.
Modératrice : Elena Queyranne
Comment développer le capital humain et créer des emplois ?
Allavo prosper
Pour développer et utiliser la capacité productive des adultes actuels et futurs, les pays doivent investir dans le capital humain de la population et éliminer les obstacles à une utilisation productive du capital humain. Cela nécessite d’investir en priorité dans les individus pour améliorer leur santé, compétentes et innovantes afin qu’elles soient mieux préparées à répondre aux attentes du marché de l’emploi et à créer des emplois pour elles-mêmes et pour les autres, contribuant ainsi à la croissance et à la prospérité. Ils devront faciliter les conditions favorisant un meilleur accès aux opportunités productives pour toutes les populations et cultiver les compétences entrepreneuriales et l’innovation essentielles à la transformation structurelle.
Spécialiste : Michael Weber
Partout dans le monde, les entrepreneurs ont du mal à exercer dans leurs pays, car les taxes sont très élèves et qu'il n'existe aucune organismes qui regroupe toutes ces petites et moyennes entreprises afin de les soutenir.
Mbaïndiguissem Rodrigue
Il faut aider la jeunesse à entreprendre.
ASSALE Guy
Bonjour chèrs experts. Je voudrais savoir quels sont les projets concrets ou investissements déjà mis en place pour faire developer le capital humain en Afrique centrale? Cas de la République Démocratique du Congo, mon pays.
PONGO PANZU Grace
Bonjour, merci pour votre question, vous trouverez toutes les infos sur l'action de la Banque mondiale en RDC ici:
www.banquemondiale.org...
voici également une brochure sur notre plan pour le capital humain en Afrique :
thedocs.worldbank.org/...
Modératrice : Elena Queyranne
Bonjour
Emmanuel Nak's
Bonjour, à vous tous.
Manirakiza Godefroid
L'éducation est le pilier de tout développement...
Ousmane Mahamane Sani
J'ai une question concernant la formation. C'est bien de donner une formation en ligne sur la création d'emplois, est-ce que vous financez cela aussi ? Ils existe des projets brillants qui peuvent épanouir une partie de la jeunesse à trouver de l'emploi.
Ramsy Mpoyi
La formation en ligne est une option de plus en plus importante pour atteindre un grand nombre de personnes, mais nous devons également envisager des solutions moins technologiques afin d'atteindre tous ceux qui en ont besoin, y compris les populations vulnérables qui n'ont pas ou peu accès aux technologies numériques. La Banque mondiale travaille avec des institutions de formation dans le cadre de projets nationaux. Cela inclut les projets de prêt.
Spécialiste : Michael Weber
Le capital humain est la base de tout développement . Merci à la Banque mondiale pour ce merveilleux thème
Irénée Gbèyimi MAHULIKPONTO
Peut on avoir une copie de cette présentation?
Kossi Afannou
Oui, cette présentation est enregistrée et l'enregistrement sera disponible dans quelques heures sur ce site.
Modératrice : Elena Queyranne
Bonjour chers tous
Irénée Gbèyimi MAHULIKPONTO
Nous avons reçu beaucoup de questions sur comment travailler à la Banque mondiale. vous pouvez accéder à toutes nos offres d’emploi sur ce site :
www.banquemondiale.org/...
Modératrice : Elena Queyranne
La Banque mondiale disposerait-elle de moyens pour développer le capital humain ?
Gires Botama Moma
La Banque mondiale a les moyens et la détermination de travailler avec les pays clients pour le développement du capital humain. La Banque mondiale reconnaît l’importance d’investir dans le capital humain et a mis en place des initiatives pour le soutenir. L'une de leurs principales initiatives est le Projet sur le capital humain, qui vise à donner la priorité aux investissements dans la santé, l'éducation et la protection sociale afin de renforcer le développement du capital humain. La Banque mondiale travaille également avec les pays pour éliminer les obstacles au développement du capital humain et renforcer la recherche et les mesures dans ce domaine. Grâce à ces efforts, la Banque mondiale vise à améliorer les résultats et les opportunités pour les individus et les sociétés.
Spécialiste : Michael Weber
Il faut aider davantage les femmes et les personnes défavorisées à créer leur entreprise
Lukebadio Lukebadio
Quels sont des types des projets en faveur des communautés locales que la Banque mondiale peut financer pour développer le capital humain dans des pays africains ? Et à qui s'adresser ? Et à quelle hauteur ?
Evariste Bekanga Bokuta Botshitshi
La Banque mondiale peut financer différents types de projets en faveur des communautés locales pour développer le capital humain dans les pays africains. En voici quelques exemples : 1. Projets éducatifs : La Banque mondiale peut financer des projets axés sur l'amélioration de l'accès à une éducation de qualité, tels que la construction d'écoles, la fourniture de programmes de formation d'enseignants et le développement de matériels et de ressources pédagogiques. 2. Projets de santé : La Banque mondiale peut financer des projets visant à améliorer les services de santé, notamment la construction d'établissements de santé, la formation du personnel soignant et la mise en œuvre de programmes de santé publique pour relever des défis de santé spécifiques. 3. Projets de développement des compétences : La Banque mondiale peut financer des projets axés sur la fourniture de programmes de formation professionnelle et de développement des compétences pour améliorer l'employabilité des individus dans les communautés locales. 4. Projets de protection sociale : La Banque mondiale peut financer des projets visant à renforcer les systèmes de protection sociale, tels que la fourniture de programmes de transferts monétaires, l'amélioration de l'accès aux services de base et la mise en œuvre de filets de sécurité pour les populations vulnérables. 5. Projets de développement communautaire : La Banque mondiale peut financer des projets qui soutiennent des initiatives de développement communautaires, permettant aux communautés locales d'identifier et de répondre à leurs propres priorités de développement. Cela peut inclure des projets liés au développement des infrastructures, à l’agriculture, à l’eau et à l’assainissement, ainsi qu’à d’autres besoins communautaires. Ce ne sont là que quelques exemples, et les options de financement de la Banque mondiale pour les projets de développement du capital humain dans les pays africains peuvent varier en fonction des besoins et des priorités spécifiques de chaque pays. Veuillez visiter
www.banquemondiale.org/...
pour savoir comment contacter la Banque mondiale.
Spécialiste : Michael Weber
Nous soutenons l’action de la banque mondiale.
N. Fréjus
Bon programme
Bourema camara
Merci. Pour en savoir plus sur le capital humain :
www.banquemondiale.org/...
Spécialiste : Michael Weber
Quelles seront les conséquences pour un pays dont l'écrasante majorité de la population est jeune mais se trouvant dans l'incapacité d'assurer de capital humain à cette couche sociale ?
ALI OUMAROU Sanoussi
Lorsqu'un pays avec une importante population jeune est incapable de fournir suffisamment de capital humain à cette couche sociale, cela peut avoir plusieurs conséquences : 1. Un chômage élevé des jeunes : L'incapacité de fournir (et d'utiliser) un capital humain adéquat peut conduire à des taux de chômage élevés chez les jeunes. . Cela peut entraîner des défis sociaux et économiques, notamment une pauvreté accrue, des inégalités et des troubles sociaux. 2. Stagnation économique : Le manque de jeunes travailleurs qualifiés et instruits peut entraver la croissance économique et le développement. Sans une main-d’œuvre productive et qualifiée, un pays peut avoir du mal à attirer les investissements, à innover et à être compétitif sur le marché mondial. 3. Exode des cerveaux : en l’absence d’opportunités et de ressources pour développer leurs compétences, les jeunes talentueux peuvent rechercher de meilleures perspectives à l’étranger. Cette fuite des cerveaux peut épuiser davantage le capital humain du pays et entraver son développement à long terme. 4. Mécontentement social : La frustration et la désillusion parmi la jeune population peuvent conduire au mécontentement social et aux troubles. Cela peut se manifester par des manifestations, une instabilité sociale et même une instabilité politique, les jeunes pouvant se sentir marginalisés et exclus des avantages de la société. 5. Défis démographiques : Une importante population jeune sans développement adéquat du capital humain peut exacerber les défis démographiques. Cela inclut des problèmes tels que des services sociaux surchargés, des systèmes de santé mis à rude épreuve et des difficultés à fournir une éducation et une protection sociale de qualité à une population de jeunes croissante. 6. Potentiel de croissance perdu : Ne pas exploiter le potentiel de la jeune population peut entraîner la perte d’opportunités d’innovation, d’entrepreneuriat et de productivité économique. Cela peut entraver la capacité du pays à relever les défis sociétaux et à parvenir à un développement durable. Il est important que les pays accordent la priorité aux investissements dans l’éducation, le développement des compétences et la création d’emplois afin de fournir le capital humain nécessaire à leur jeune population. Ce faisant, les pays peuvent libérer le potentiel de leur jeunesse, stimuler la croissance économique et garantir la stabilité sociale et l’inclusion.
Spécialiste : Michael Weber
Je ne vais pas parler d'échec mais il clair qu'il y a un problème quant aux résultats de la formation des jeunes.
Elimane Adama Ahmed Ngam
Concrètement quelles sont les stratégies et les actions à mettre pour booster la performance de ressources humaines afin de réduire considérablement le taux de chômages de jeunes en Afrique.
Ibrahim KEBE
Pour renforcer la contribution du capital humain et réduire le chômage des jeunes en Afrique, plusieurs stratégies et actions peuvent être prises : 1. Améliorer l'éducation et le développement des compétences : il est crucial d'améliorer la qualité et la pertinence de l'éducation et de la formation professionnelle. Cela comprend la promotion de l’accès à un enseignement primaire et secondaire de qualité, à une formation professionnelle et à des programmes d’enseignement supérieur adaptés aux besoins du marché du travail. Il est important de se concentrer sur le développement des compétences techniques et numériques qui sont recherchées sur le marché du travail actuel. 2. Promouvoir l'entrepreneuriat et l'innovation : Encourager l'entrepreneuriat chez les jeunes peut créer de nouvelles opportunités d'emploi. Fournir un soutien à la formation en entrepreneuriat, aux programmes de mentorat, à l’accès au financement et aux services de développement des affaires peut aider les jeunes entrepreneurs à démarrer et à développer leur entreprise. Les pôles d’innovation et les incubateurs peuvent également favoriser un écosystème entrepreneurial. 3. Renforcement des institutions du marché du travail : La création d'institutions du marché du travail efficaces est essentielle pour mettre en relation les demandeurs d'emploi et les opportunités d'emploi. Cela comprend l’amélioration des services de placement, de l’orientation professionnelle et des systèmes d’information sur le marché du travail. Le renforcement des systèmes de protection sociale, tels que les allocations de chômage et les programmes de soutien du revenu, peut fournir un filet de sécurité aux jeunes pendant les périodes de chômage. 4. Encourager les partenariats public-privé : La collaboration entre les secteurs public et privé est cruciale pour créer des opportunités d'emploi. Les gouvernements peuvent travailler avec des entreprises privées pour promouvoir la création d’emplois, proposer des stages et des apprentissages et soutenir des programmes de développement des compétences. Les partenariats public-privé peuvent également faciliter l’investissement dans des secteurs à fort potentiel de création d’emplois, tels que l’agriculture, l’industrie manufacturière et la technologie. 5. Lutter contre les inégalités entre les sexes : La promotion de l’égalité des sexes dans l’emploi est essentielle pour réduire le chômage des jeunes. Les efforts devraient se concentrer sur l'élimination de la discrimination fondée sur le sexe, l'amélioration de l'accès à l'éducation et à la formation pour les jeunes femmes et la création d'un environnement propice à l'entrepreneuriat féminin. 6. Investir dans l'infrastructure numérique : élargir l'accès à une connectivité Internet abordable et fiable est essentiel pour tirer parti de la technologie et des plateformes numériques pour la création d'emplois. Cela implique d’investir dans les infrastructures numériques, de promouvoir la culture numérique et de soutenir la croissance des industries numériques. 7. Renforcer la coordination et la mise en œuvre des politiques : Une coordination et une mise en œuvre efficaces des politiques aux niveaux national et régional sont cruciales. Les gouvernements doivent élaborer des stratégies globales pour l’emploi des jeunes, établir des mécanismes de coordination entre les ministères et les parties prenantes concernés, et suivre les progrès des initiatives en faveur de l’emploi des jeunes. Il est important de noter que ces stratégies doivent être adaptées au contexte et aux besoins spécifiques de chaque pays d’Afrique. La collaboration entre les gouvernements, les organisations internationales, la société civile et le secteur privé est essentielle pour mettre en œuvre ces stratégies efficacement et parvenir à des réductions significatives du taux de chômage des jeunes.
Spécialiste : Michael Weber
comment améliorer les conditions de vie pour le capital humain, pour l'emploi d'ici deux décennies ?
ouya ange gordorn
Pour améliorer les conditions de vie d'un capital humain plus élevé et promouvoir l'emploi au cours des prochaines décennies, plusieurs stratégies peuvent être mises en œuvre : 1. Éducation et développement des compétences : investir dans l'éducation et le développement des compétences est crucial pour améliorer le capital humain. Cela implique d’améliorer l’accès à une éducation de qualité à tous les niveaux, de promouvoir la formation technique et professionnelle et d’aligner l’éducation sur les besoins du marché du travail. En dotant les individus de compétences et de connaissances pertinentes, ils sont mieux préparés aux opportunités d’emploi. 2. Création d'emplois et croissance économique : Il est essentiel de favoriser un environnement qui soutient la création d'emplois et la croissance économique. Cet objectif peut être atteint grâce à des politiques qui encouragent l’entrepreneuriat, attirent les investissements et favorisent les industries à fort potentiel de croissance. Les gouvernements peuvent inciter les entreprises à se développer et à créer des opportunités d’emploi, ainsi qu’à soutenir le développement des petites et moyennes entreprises (PME). 3. Développement des infrastructures : Des infrastructures adéquates, telles que les transports, l'énergie et les télécommunications, sont essentielles au développement économique et à l'amélioration des conditions de vie. Investir dans des projets d’infrastructure peut créer des opportunités d’emploi et attirer des investissements. Il améliore également la connectivité et facilite la circulation des biens et des services, contribuant ainsi à la croissance économique. 4. Protection sociale : La mise en œuvre d’une protection sociale, telle que des programmes d’allocations de chômage, de soins de santé et d’assistance sociale, peut aider les individus à maintenir leurs moyens de subsistance pendant les périodes de chômage ou d’instabilité économique. Ces programmes contribuent à améliorer les conditions de vie et à aider les individus à faire la transition vers un emploi ou à acquérir de nouvelles compétences. 5. Accès au financement : Garantir l'accès au financement, en particulier pour les entrepreneurs et les petites entreprises, est vital pour la croissance économique et la création d'emplois. Les gouvernements peuvent établir des politiques et des programmes qui facilitent l’accès au crédit, favorisent l’inclusion financière et soutiennent le développement des institutions de microfinance. 6. Égalité des genres et inclusion : La promotion de l’égalité des genres et de l’inclusion est cruciale pour améliorer les conditions de vie et les opportunités d’emploi. Cela implique de lutter contre les disparités entre les sexes dans l’éducation, de promouvoir l’égalité d’accès aux opportunités d’emploi et d’entrepreneuriat et d’éliminer les pratiques discriminatoires. 7. Bonne gouvernance et réformes politiques : La bonne gouvernance, la transparence et des réformes politiques efficaces sont essentielles pour créer un environnement propice à la croissance économique et à l’emploi. Les gouvernements devraient donner la priorité aux réformes politiques qui favorisent des réglementations favorables aux entreprises, réduisent la bureaucratie et garantissent des conditions de concurrence équitables pour tous les acteurs de l’économie. 8. Collaboration et partenariats : La collaboration entre les gouvernements, le secteur privé, la société civile et les organisations internationales est cruciale pour mettre en œuvre des stratégies efficaces visant à améliorer les conditions de vie et les opportunités d'emploi. Les partenariats peuvent tirer parti des ressources, de l’expertise et des connaissances pour relever des défis complexes et favoriser le développement durable. Il est important de noter que l’amélioration des conditions de vie et des opportunités d’emploi d’ici nécessite une planification à long terme, un engagement soutenu et une évaluation continue des politiques et des programmes.
Spécialiste : Michael Weber
Pourquoi les entreprises privées sont peu nombreuses en Afrique ?
Soumaila Adamou Arafat
Plusieurs raisons expliquent pourquoi il existe relativement peu d’entreprises privées en Afrique. Certains des facteurs clés comprennent : 1. Accès limité au financement : De nombreux entrepreneurs en Afrique sont confrontés à des difficultés pour accéder au financement pour démarrer ou développer leur entreprise. Cela est dû à des facteurs tels qu’une disponibilité limitée du crédit, des taux d’intérêt élevés et des exigences strictes en matière de garanties. L’accès limité au financement entrave la croissance et le développement des entreprises privées. 2. Faiblesse des infrastructures : des infrastructures inadéquates, notamment une alimentation électrique peu fiable, des réseaux de transport médiocres et un accès limité à la technologie et à la connectivité Internet, posent des défis importants aux entreprises privées en Afrique. Ces lacunes en matière d’infrastructures augmentent le coût des affaires et entravent la productivité et la compétitivité. 3. Obstacles réglementaires et administratifs : des processus bureaucratiques lourds, des réglementations complexes et la corruption peuvent créer des obstacles importants pour les entreprises privées en Afrique. Ces obstacles augmentent le coût des affaires, découragent les investissements et entravent la croissance des entreprises du secteur privé. 4. Intégration limitée du marché : De nombreux pays africains ont des marchés intérieurs petits et fragmentés, ce qui limite l'échelle et le potentiel de croissance des entreprises privées. Une intégration régionale inadéquate et des barrières commerciales restreignent encore davantage l’accès aux marchés et les opportunités de développement du secteur privé. 5. Écart de compétences : Le manque de main-d’œuvre qualifiée et l’accès limité à des programmes d’éducation et de formation de qualité posent des défis aux entreprises privées en Afrique. L’inadéquation entre les compétences demandées par les employeurs et celles possédées par les demandeurs d’emploi entrave la productivité et l’innovation dans le secteur privé. 6. Instabilité politique et économique : L'instabilité politique, les conflits et la volatilité économique dans certains pays africains créent un environnement commercial incertain, décourageant l'investissement et la croissance du secteur privé. Les investisseurs hésitent souvent à engager des ressources dans des pays aux conditions politiques et économiques instables. Pour relever ces défis et promouvoir le développement du secteur privé, la Banque mondiale et d'autres partenaires de développement travaillent avec les gouvernements africains pour améliorer l'environnement des affaires, améliorer l'accès au financement, investir dans les infrastructures, promouvoir l'intégration régionale et renforcer les programmes de développement des compétences. Ces efforts visent à créer un environnement propice aux entreprises privées pour prospérer et contribuer à la croissance économique et à la création d’emplois en Afrique.
Spécialiste : Michael Weber
En tant que jeune femme entrepreneure comment bénéficier des aides financières au niveau de la Banque mondiale ?
Ogoudina Géraldine
L'autonomisation des femmes joue un rôle essentiel dans la croissance économique dans de nombreux pays. Les programmes gouvernementaux peuvent aider à éliminer les obstacles à l’engagement significatif des femmes dans la population active. La Banque mondiale travaille avec les gouvernements clients pour soutenir des programmes visant à changer les normes sociales des décideurs, ce qui a abouti à un partage des tâches domestiques et des responsabilités en matière de soins au sein du ménage. Tout aussi importants sont les programmes visant à aider les femmes à définir des objectifs et à croire en leur pouvoir d’atteindre ces objectifs. Pourtant, d’autres programmes visent à aider les femmes à créer des entreprises en leur donnant accès à des actifs, notamment au financement, aux compétences, au réseautage et au mentorat. Des bonnes exemples sont laquelle qu’incorpore tous les services qui sont nécessaires pour devenir entrepreneur spécialement pour les femmes comment c'est les cas de SheWorks a la Arabie Saoudite. Veuillez consulter le site web de la Banque mondiale sur les questions de genre pour plus d'informations sur la façon dont la Banque mondiale aide les gouvernements à améliorer l'autonomisation des femmes :
www.worldbank.org/...
www.ifc.org/...
Spécialiste : Javier Sanchez-Reaza
Les liens entre croissance économique et l'investissement dans le domaine de l'éducation ont été prouvés, en cela qu'est ce qui pourraient expliquer le manque d'accès aux nouvelles innovations pour permettre aux personnes vivant avec des handicaps d'avoir accès aux Marchés du travail ?
ALPHA GAMBY
Le manque d'accès aux nouvelles innovations qui permettent aux personnes handicapées d'accéder aux marchés du travail peut être attribué à plusieurs facteurs : 1. Connaissance et compréhension limitées : Il peut y avoir un manque de sensibilisation et de compréhension parmi les employeurs et la société concernant les capacités et contributions potentielles des personnes handicapées. Cela peut conduire à des préjugés et à des idées fausses, entraînant l’exclusion des opportunités d’emploi. 2. Infrastructures et environnements de travail inaccessibles : De nombreux lieux de travail et infrastructures ne sont pas conçus pour répondre aux besoins des personnes handicapées. Cela inclut des obstacles physiques tels que des bâtiments inaccessibles, le manque de technologies d’assistance et des options de transport inadéquates, qui rendent difficile l’accès et la navigation des personnes handicapées sur le lieu de travail. 3. Discrimination et stigmatisation : La discrimination et la stigmatisation à l'égard des personnes handicapées peuvent créer des obstacles à leur inclusion sur le marché du travail. Les attitudes négatives et les stéréotypes peuvent conduire les employeurs à négliger des candidats qualifiés handicapés ou à offrir des opportunités limitées d'avancement professionnel. 4. Manque de développement des compétences et de formation : un accès limité à des programmes d'éducation et de formation de qualité adaptés aux besoins des personnes handicapées peut entraver leur capacité à acquérir les compétences et qualifications nécessaires pour un emploi. Cela peut entraîner un déficit de compétences et une moindre employabilité. 5. Lacunes politiques et réglementaires : des politiques et réglementations inadéquates liées à l’inclusion des personnes handicapées sur le marché du travail peuvent contribuer au manque d’accès aux innovations. Il peut y avoir un manque de cadres juridiques promouvant l’égalité des chances, des aménagements raisonnables et des pratiques d’embauche inclusives. Pour surmonter ces obstacles, il faut une approche à multiples facettes impliquant une collaboration entre les gouvernements, les employeurs, les organisations de la société civile et les personnes handicapées elles-mêmes. Il s’agit de promouvoir la sensibilisation, de plaider en faveur de politiques inclusives, d’investir dans des infrastructures accessibles et des technologies d’assistance, d’offrir des opportunités de développement des compétences et de formation et de favoriser une culture d’inclusion et de diversité sur le marché du travail. Cela peut permettre aux économies d’exploiter pleinement le capital humain des personnes handicapées. Voici quelques informations sur notre action :
www.banquemondiale.org/...
Spécialiste : Michael Weber
Comment peut-on augmenter les pouvoirs d'achats de la population face à la situation de Madagascar : inflation, situation social, politique. Motivation à l'emploi réduit, l'état d'esprit devient très bas, productivité médiocre. Quelle est la solution? Madagascar reste un des pays les plus pauvres.
RATSIMBAZAFY Faraniaina
L’inflation pose un défi particulier car il contribue à un contexte économique adverse que peut défavoriser des investissements des entreprises et augmenter le risque pour nouvelles entreprises que veulent joindre la concurrence au marché. Comment résultat, la création d’emploi deviens plus difficile. Cependant, la Banque Mondiale travail avec le Gouvernement de Madagascar pour soutenir la création d’emplois au même temps que les risques macroéconomiques sont réduits. Pour plus d’informations sur les défis et les solutions pour Madagascar et la façon dans laquelle la Banque Mondiale peut aider veuillez consulter
www.worldbank.org/...
Spécialiste : Javier Sanchez-Reaza
Comment après autant de programmes d'insertion et de formation des jeunes, le taux de chômage en Afrique ne cesse de partir à la hausse ? Votre modèle ou dispostif permet-il vraiment au capital humain un travail décent, un auto-emploi ou même un réel développement sur le long terme ?
Rukissa Gulam
Les crises récentes, la fragilité croissante et les conflits ont détruit les opportunités d’emploi et limitent les progrès durement acquis en matière de réduction de la pauvreté et de capital humain ainsi que de création d’emplois, en particulier en Afrique subsaharienne. Au même temps, les méga-tendances émergentes créent de nouvelles industries et de nouvelles opportunités d’emploi tout en en rétractant d’autres. Cela souligne la nécessité d’améliorer continuellement la santé pour la productivité tout en développant les systèmes d’éducation et de développement des compétences tout en favorisant la création d’emplois dans les industries émergentes et en aidant les travailleurs à faire la transition vers des emplois plus productifs. Ce sont quelques défis et solutions importants pour l’Afrique subsaharienne mais aussi pour d’autres régions du monde.
Spécialiste : Javier Sanchez-Reaza
Pourquoi les pays développés donnent de l'aide aux pays en développement ?
Adolphe EBONDO
Les pays développés accordent de l’aide aux pays en développement pour plusieurs raisons. Premièrement, c’est un moyen de lutter contre la pauvreté et les inégalités dans le monde en fournissant un soutien pour les besoins fondamentaux tels que l’alimentation, les soins de santé et l’éducation. Deuxièmement, l’aide peut promouvoir le développement économique des pays en développement en investissant dans les infrastructures, les industries et le capital humain. Cela peut créer de nouveaux marchés et opportunités commerciales pour les pays développés. Troisièmement, l’aide contribue à la stabilité et à la sécurité mondiales en s’attaquant aux causes profondes des conflits et des troubles sociaux. De plus, fournir de l’aide est considéré comme une obligation morale et éthique de promouvoir la justice sociale et de réduire les inégalités mondiales. Enfin, l’aide peut soutenir les pratiques de développement durable et relever les défis du changement climatique. Dans l’ensemble, l’aide est un moyen pour les pays développés de favoriser la coopération mondiale, de promouvoir le développement et de créer un monde plus équitable.
Spécialiste : Michael Weber
Il faut mettre en évidence certaines modalités de franche collaboration pour des emplois durable dans l'industrie de transformation.
EBANE Maximilienne
S'il faudra développer le capital humain, il serait plus important de favoriser l'entreprenariat et surtout pour les pays à faibles capitaux
Franck BUNDUKI BASILA
Le capital humain, sous la forme d’approches entrepreneuriales, d’innovation et de savoir-faire, est un ingrédient nécessaire à la création d’emplois. La stabilité macroéconomique, un environnement institutionnel et commercial favorable, l’accès au capital financier, des marchés ouverts et une main-d’œuvre qualifiée créent les conditions propices à la création et à la croissance d’entreprises. Cependant, ce sont en fin de compte les entrepreneurs qui exploitent ces intrants et les transforment en entreprises et en emplois. Renforcer cette capacité en favorisant le capital humain « entrepreneurial », en réduisant les obstacles à l’utilisation complète de ce capital entrepreneurial et en facilitant la recherche et le développement de nouvelles industries contribue à la création et à l’expansion d’emplois de qualité ainsi qu’à l’utilisation efficace et au développement ultérieur du capital humain.
Spécialiste : Michael Weber
L'inadéquation éducation/formation et emploi est un obstacle majeur pour l'emploi en ce qui concerne l'Afrique sub-saharienne; le capital humain juvénile est peu orientée dans ses choix pour la formation- emploi, restreint aussi dans ses choix. quelles sont selon vous les politiques à mettre en place au niveau des Etats pour remédier à cet état de fait?
ASSI CHIO NADEGE
Pour remédier à l'inadéquation des compétences, c'est-à-dire l'inadéquation entre l'éducation/formation et l'emploi, en Afrique subsaharienne et mieux développer et utiliser le capital humain des jeunes, plusieurs politiques peuvent être mises en œuvre. Voici quelques mesures politiques potentielles : 1. Promouvoir l'entrepreneuriat et le travail indépendant : les gouvernements des États peuvent créer un environnement propice à l'entrepreneuriat en fournissant un accès au financement, aux services de développement des entreprises et aux programmes de mentorat. Cela peut encourager les jeunes à considérer le travail indépendant comme une option viable et leur fournir les compétences et le soutien nécessaires pour démarrer et pérenniser leur propre entreprise. 2. Lutter contre les disparités entre les sexes : les gouvernements des États devraient mettre en œuvre des politiques qui s'attaquent aux disparités entre les sexes dans l'éducation et l'emploi. Cela implique de promouvoir l’égalité d’accès à l’éducation et à la formation pour les filles et les femmes, ainsi que de créer un environnement inclusif et favorable qui encourage leur participation à des domaines traditionnellement dominés par les hommes. 3. Renforcer la collaboration entre l'éducation et l'industrie : les gouvernements des États peuvent favoriser les partenariats entre les établissements d'enseignement et les industries pour combler le fossé entre l'éducation et l'emploi. Cela peut impliquer la création de comités consultatifs, de stages, d'apprentissages et d'élaboration de programmes dirigés par l'industrie pour garantir que les programmes d'éducation et de formation sont alignés sur les besoins du marché du travail. 4. Améliorer la qualité et la pertinence de l'éducation et de la formation : les gouvernements des États devraient donner la priorité à la qualité et à la pertinence des programmes d'éducation et de formation. Cela comprend la mise à jour des programmes pour y intégrer des compétences pratiques, la promotion de l’enseignement et de la formation techniques et professionnels (EFTP) et la garantie que les enseignants et les formateurs sont correctement formés et équipés pour dispenser une éducation de haute qualité. 5. Renforcement de l'orientation et du conseil professionnels : les gouvernements des États peuvent investir dans des services complets d'orientation et de conseil professionnels dans les écoles et les établissements de formation professionnelle. Cela peut aider les étudiants à faire des choix éclairés concernant leurs études et leur parcours professionnel, en alignant leurs compétences et leurs intérêts sur les exigences du marché du travail. 6. Investir dans les infrastructures et la technologie : les gouvernements des États devraient investir dans les infrastructures, notamment les écoles, les centres de formation et la connectivité numérique, pour améliorer l'accès aux opportunités d'éducation et de formation. L’accès à la technologie et aux plateformes numériques peut également améliorer l’apprentissage et offrir des opportunités d’enseignement à distance et de développement des compétences en ligne. Il est important que ces politiques soient mises en œuvre de manière coordonnée, impliquant une collaboration entre les agences gouvernementales, les établissements d'enseignement, les acteurs du secteur privé et les organisations de la société civile. Un suivi et une évaluation réguliers de l’efficacité de ces politiques sont également essentiels pour garantir leur impact et procéder aux ajustements nécessaires.
Spécialiste : Michael Weber
Avez-vous des projets pour l'autonomisation des jeunes chômeurs en Afrique ? Si oui, les quels ?
Goïta seydou
La Banque mondiale reconnaît pleinement l’importance d’autonomiser les jeunes chômeurs en Afrique et s’est engagée dans des projets et des discussions politiques pour résoudre ce problème. Certains des plans et stratégies clés comprennent : 1. Projets d'autonomisation des jeunes : La Banque mondiale a financé plusieurs projets d'autonomisation des jeunes en Afrique. Par exemple, le projet de soutien à l’emploi des jeunes en Sierra Leone vise à améliorer l’accès des jeunes aux opportunités d’emploi et d’entrepreneuriat. Le Kenya Youth Empowerment Project se concentre sur la fourniture de formations professionnelles, de mentorat et d’accès au financement pour permettre aux jeunes de démarrer leur propre entreprise. 2. Développement des compétences et formation : La Banque mondiale soutient des programmes qui améliorent les compétences et l'employabilité des jeunes en Afrique. Cela comprend des programmes de formation professionnelle, des apprentissages et des initiatives d’enseignement technique qui dotent les jeunes des compétences nécessaires pour le marché du travail. 3. Secteur privé : La Banque mondiale s'engage à exploiter le pouvoir du secteur privé pour créer des opportunités de travail durables pour la jeunesse africaine. Il s'engage dans des projets nationaux axés sur la promotion de l'entrepreneuriat, du développement des compétences et de la création d'emplois à travers des partenariats avec les gouvernements, les acteurs du secteur privé et les organisations de la société civile. 4. Accès au financement : La Banque mondiale reconnaît l'importance de l'accès au financement pour les jeunes entrepreneurs. Il soutient les initiatives qui fournissent des services financiers et un soutien aux entreprises dirigées par des jeunes, notamment des programmes de microfinance et des fonds d'entrepreneuriat. 5. Soutien politique et institutionnel : La Banque mondiale travaille avec les gouvernements africains pour élaborer et mettre en œuvre des politiques qui favorisent l'emploi et l'entrepreneuriat des jeunes. Cela comprend la création d’un environnement propice aux entreprises dirigées par des jeunes, l’amélioration de la réglementation du marché du travail et le renforcement des institutions qui soutiennent l’autonomisation des jeunes. 6. Partage des connaissances et recherche : La Banque mondiale mène des activités de recherche et de partage des connaissances pour mieux comprendre les défis et les opportunités pour l'emploi des jeunes en Afrique. Cela contribue à éclairer les décisions politiques et la conception des programmes pour répondre efficacement aux besoins des jeunes sans emploi. Il est important de noter que les plans et projets spécifiques peuvent varier selon les pays et les régions d'Afrique, dans la mesure où la Banque mondiale adapte ses interventions au contexte et aux besoins spécifiques de chaque pays.
Spécialiste : Michael Weber
Comment créer un systeme qui permettrait aux STARTUP de bénéficier de la confiance des institutions de crédit moyennant un mode de payement souple?
MAIDAH OUMAR
Créer un système permettant aux startups de bénéficier de la confiance des établissements de crédit grâce à un mode de paiement flexible nécessite un examen attentif de divers facteurs. Voici quelques mesures qui peuvent être prises pour établir un tel système : 1. Renforcer la solvabilité : les startups doivent démontrer leur solvabilité pour gagner la confiance des établissements de crédit. Cela peut être réalisé en tenant des registres financiers précis, en établissant un plan d’affaires solide et en démontrant un fort potentiel de croissance. Les startups doivent se concentrer sur l’établissement d’un historique de crédit positif en effectuant des paiements en temps opportun aux fournisseurs, vendeurs et autres créanciers. 2. Garanties ou garanties : les établissements de crédit exigent souvent des garanties ou des garanties pour atténuer le risque associé aux prêts aux startups. Les startups peuvent explorer des options telles que fournir des garanties personnelles, sécuriser des actifs en garantie ou obtenir des garanties de tiers pour augmenter leurs chances d'obtenir un crédit. 3. Historique de crédit et références : les startups peuvent bénéficier de l'établissement de relations avec des fournisseurs et d'autres partenaires commerciaux qui peuvent fournir des références positives concernant leur historique de paiement et leur fiabilité. Maintenir un bon historique de crédit auprès de ces entités peut renforcer la crédibilité de la startup aux yeux des établissements de crédit. 4. Modèles alternatifs de notation de crédit : les modèles de notation de crédit traditionnels peuvent ne pas saisir correctement la solvabilité des startups, car elles manquent souvent d'un long historique de crédit. Le développement de modèles alternatifs de notation de crédit prenant en compte des facteurs tels que la croissance des revenus, le potentiel du marché et des mesures spécifiques au secteur peut aider les établissements de crédit à évaluer plus précisément la solvabilité des startups. 5. Collaboration avec les établissements de crédit : les startups peuvent s'engager activement avec les établissements de crédit pour comprendre leurs besoins et explorer des partenariats potentiels. Les efforts de collaboration peuvent impliquer le partage d’informations financières, la discussion de plans d’affaires et la recherche de conseils pour améliorer la solvabilité. L'établissement de relations avec des établissements de crédit peut conduire à des solutions de financement sur mesure et à des options de paiement flexibles. 6. Soutien et incitations gouvernementales : les gouvernements peuvent jouer un rôle dans le soutien aux startups en fournissant des garanties ou des programmes de prêts spécialement conçus pour les startups. Ils peuvent également proposer des incitations fiscales ou des subventions aux établissements de crédit qui financent les startups, les encourageant à proposer des modes de paiement plus flexibles. 7. Solutions Fintech : tirer parti des solutions fintech peut fournir aux startups des méthodes de paiement et des options de financement alternatives. Les plateformes Fintech peuvent offrir des conditions de paiement flexibles, un financement sur facture ou un financement basé sur les revenus, qui s'alignent sur la dynamique des flux de trésorerie des startups. 8. Collaboration industrielle : les startups peuvent collaborer avec des associations industrielles, des incubateurs ou des accélérateurs pour négocier collectivement des conditions de paiement favorables avec les établissements de crédit. La mise en commun des ressources et la négociation en groupe peuvent augmenter le pouvoir de négociation des startups et conduire à des options de paiement plus flexibles. Il est important de noter que la création d'un système permettant aux startups de bénéficier de la confiance des établissements de crédit grâce à un mode de paiement flexible nécessite une approche multipartite impliquant les startups, les établissements de crédit, les gouvernements et les associations industrielles.
Spécialiste : Michael Weber
Comment lutter contre la corruption qui grangrène le système éducatif et le secteur de l'emploi afin d 'améliorer la formation du capital humain?
ulrich adombi
La lutte contre la corruption dans le système éducatif et dans le secteur de l’emploi est cruciale pour améliorer la formation du capital humain. Pour lutter contre la corruption, plusieurs mesures peuvent être prises. Premièrement, promouvoir la transparence et la responsabilité grâce à l’utilisation de la technologie peut aider à surveiller et à signaler les pratiques de corruption. La mise en œuvre de systèmes robustes de gestion financière et de passation des marchés peut également réduire les possibilités de corruption. En outre, le renforcement des cadres juridiques et l’application de sanctions strictes en cas d’activités de corruption peuvent avoir un effet dissuasif. La promotion de processus de recrutement et de promotion fondés sur le mérite, ainsi que l’octroi de salaires et d’avantages sociaux adéquats aux employés, peuvent réduire les incitations à la corruption. Enfin, la promotion d’une culture d’intégrité et d’éthique par le biais de campagnes d’éducation et de sensibilisation peut contribuer à changer les attitudes à l’égard de la corruption. En mettant en œuvre ces mesures, nous pouvons créer un système d’éducation et d’emploi plus transparent et plus équitable, conduisant à une meilleure formation et utilisation du capital humain.
Spécialiste : Michael Weber
Comment implémenter la sécurité et protection sociale dans le monde et l'environnement du travail, puisqu'un employé sain assure la productivité ?
Diétrich Hernandez ZAFIJAONINA
La mise en œuvre de la sécurité au travail et de la protection sociale est cruciale pour garantir le bien-être des salariés et promouvoir la productivité. Voici quelques étapes clés qui peuvent être prises pour y parvenir : 1. Cadre juridique : Établir et appliquer un cadre juridique complet qui définit les droits et les protections des travailleurs. Cela comprend les lois et réglementations relatives à la santé et à la sécurité au travail, au salaire minimum, aux heures de travail et à la sécurité sociale. 2. Santé et sécurité au travail : Mettre en œuvre des mesures pour assurer un environnement de travail sûr et sain. Cela comprend la réalisation régulière d’évaluations des risques, la fourniture d’équipements et de formations de sécurité appropriés et la promotion d’une culture de sécurité parmi les employés. 3. Système de protection sociale : Développer et renforcer un système de protection sociale qui offre une protection aux travailleurs en cas de maladie, d'accident, de chômage ou de vieillesse. Cela peut inclure l’accès aux soins de santé, aux prestations d’invalidité, à l’assistance sociale, aux allocations de chômage et aux régimes de retraite. 4. Contrats de travail et avantages sociaux : veillez à ce que les contrats de travail définissent clairement les termes et conditions d'emploi, y compris les salaires, les heures de travail, les droits aux congés et autres avantages. Examinez et mettez à jour régulièrement ces contrats pour les aligner sur les lois du travail et l'évolution des circonstances. 5. Sensibilisation et formation : Mener des campagnes de sensibilisation et des programmes de formation pour informer les employeurs et les employés sur leurs droits et responsabilités. Cela peut contribuer à créer une culture de respect, d’équité et de respect du droit du travail. 6. Surveillance et application : établir des mécanismes pour surveiller et faire respecter les lois et réglementations du travail. Cela peut impliquer des inspections du travail, des sanctions en cas de non-conformité et des mécanismes permettant aux travailleurs de signaler les violations sans crainte de représailles. 7. Collaboration et dialogue : Favoriser la collaboration entre les gouvernements, les employeurs, les organisations de travailleurs et d'autres parties prenantes pour élaborer et mettre en œuvre des politiques et des programmes qui favorisent la sécurité et la protection sociale sur le lieu de travail. Un dialogue et des consultations réguliers peuvent aider à relever les défis émergents et à garantir l’efficacité des interventions. Il est important de noter que les stratégies et approches spécifiques peuvent varier selon les pays et les régions, en fonction de leurs cadres juridiques, de leurs conditions socio-économiques et de leur contexte culturel. Les gouvernements, les employeurs, les organisations de travailleurs et les organisations internationales comme la Banque mondiale peuvent jouer un rôle crucial en soutenant la mise en œuvre de mesures de sécurité sur le lieu de travail et de protection sociale.
Spécialiste : Michael Weber
Pourquoi le manque d'emploi dans les pays
Iradukunda Alain Furie Trésor
Le manque d'emploi dans les pays peut être attribué à divers facteurs. Voici quelques raisons courantes : 1. Facteurs économiques : Les ralentissements économiques, les récessions ou une croissance économique lente peuvent entraîner une diminution des opportunités d'emploi. Des facteurs tels que le faible investissement, le manque d’infrastructures et l’accès limité au crédit peuvent également entraver la création d’emplois. 2. Facteurs démographiques : Une croissance démographique rapide, en particulier parmi les jeunes, peut dépasser le taux de création d'emplois, entraînant des niveaux de chômage élevés. De plus, les changements démographiques, tels que l’urbanisation, le vieillissement ou la migration, peuvent créer des déséquilibres sur le marché du travail. 3. Inadéquation des compétences : une inadéquation entre les compétences possédées par les demandeurs d'emploi et celles exigées par les employeurs peut entraîner le chômage. Cela peut se produire lorsque le système d’éducation et de formation ne correspond pas aux besoins du marché du travail ou lorsque les progrès technologiques rendent certaines compétences obsolètes. 4. Réglementation du marché du travail : des réglementations strictes du marché du travail, telles qu'un salaire minimum élevé, des lois restrictives sur la protection de l'emploi ou une bureaucratie excessive, peuvent décourager les employeurs d'embaucher de nouveaux travailleurs, entraînant ainsi un manque d'opportunités d'emploi. 5. Économie informelle : dans de nombreux pays à revenu faible ou intermédiaire, une partie importante de la main-d'œuvre travaille dans le secteur informel, qui manque souvent de sécurité de l'emploi, de protection sociale et d'accès aux opportunités d'emploi formel. Cela peut contribuer au manque d’options d’emploi formel. 6. Facteurs politiques et sociaux : L'instabilité politique, les conflits, la corruption et les troubles sociaux peuvent avoir un impact négatif sur l'investissement, la croissance économique et la création d'emplois. Un environnement commercial incertain peut dissuader les employeurs d’étendre leurs activités et d’embaucher de nouveaux travailleurs. Remédier au manque d’emploi nécessite une approche à multiples facettes. Les gouvernements peuvent jouer un rôle crucial dans la mise en œuvre de politiques et de stratégies visant à promouvoir la création d’emplois. Cela peut inclure l’investissement dans le développement des infrastructures, la promotion d’un environnement commercial favorable, la promotion de l’entrepreneuriat, l’amélioration des programmes d’éducation et de formation professionnelle et la mise en œuvre de réformes du marché du travail. Il est important de noter que les causes spécifiques et les solutions du chômage peuvent varier selon les pays et les régions, et qu’une compréhension globale du contexte local est nécessaire pour élaborer des stratégies efficaces. Les organisations internationales comme la Banque mondiale peuvent aider les pays à lutter contre le chômage en leur fournissant une aide financière, une expertise technique et des conseils politiques. Ils peuvent également faciliter le partage des connaissances et promouvoir les meilleures pratiques en matière de création d’emplois.
Spécialiste : Michael Weber
L'éducation formelle à elle seule ne suffit pas pour créer un entreprise ou sortir du chômage. Y-a- t'il la possibilité d'octroyer des fonds/prêts aux jeunes désireux de se lancer dans une activité professionnelle ?
Laurent Renzo Kinda
Il existe diverses initiatives et programmes qui offrent des fonds ou des prêts aux jeunes entrepreneurs. Ces programmes visent à soutenir l’entrepreneuriat et le travail indépendant chez les jeunes qui n’ont peut-être pas accès aux sources de financement traditionnelles. Voici quelques exemples : 1. Initiatives de la Banque mondiale : La Banque mondiale a diverses initiatives qui soutiennent l'entrepreneuriat des jeunes et donnent accès au financement. Par exemple, la Société financière internationale (IFC), membre du Groupe de la Banque mondiale, propose des produits financiers et des services de conseil pour aider les jeunes entrepreneurs à démarrer et à développer leur entreprise. Le programme SME Ventures de l'IFC propose des prises de participation et des prêts aux entreprises en démarrage et en phase de croissance, y compris celles dirigées par de jeunes entrepreneurs. 2. Institutions de microfinance : les institutions de microfinance (IMF) jouent un rôle crucial en fournissant de petits prêts et des services financiers aux aspirants entrepreneurs, y compris les jeunes. Ces institutions se concentrent sur l’accès au crédit aux personnes qui ne disposent pas de garanties ou d’antécédents de crédit. Les IMF proposent souvent des produits de prêt sur mesure et des formations en littératie financière pour aider les jeunes entrepreneurs à gérer efficacement leur entreprise. 3. Programmes gouvernementaux : De nombreux gouvernements ont mis en œuvre des programmes pour soutenir l'entrepreneuriat des jeunes par le biais de financements et de prêts. Ces programmes peuvent inclure des subventions, des subventions ou des prêts à faible taux d'intérêt spécifiquement destinés aux jeunes entrepreneurs. Les gouvernements collaborent souvent avec des institutions financières, des agences de développement et des organisations de soutien à l'entrepreneuriat pour fournir un accès au financement et à d'autres ressources. 4. Organisations non gouvernementales (ONG) : Les ONG et les organisations à but non lucratif jouent également un rôle important en fournissant des fonds et des prêts aux jeunes entrepreneurs. Ces organisations se concentrent souvent sur des secteurs ou des groupes cibles spécifiques et fournissent un soutien financier, un mentorat et une formation pour aider les jeunes entrepreneurs à démarrer et à maintenir leur entreprise. Pour accéder à ces fonds ou prêts, les jeunes entrepreneurs peuvent explorer les opportunités auprès des organisations locales de soutien à l'entrepreneuriat, des agences gouvernementales, des institutions de microfinance ou des organisations internationales de développement. Les critères d'éligibilité peuvent varier en fonction du programme spécifique, mais des facteurs tels que la viabilité de l'entreprise, les compétences entrepreneuriales et l'engagement envers le projet sont souvent pris en compte. Il est important que les jeunes entrepreneurs élaborent un plan d’affaires solide, démontrent leur passion et leur engagement et recherchent les conseils de mentors ou de conseillers en affaires afin d’augmenter leurs chances d’obtenir des fonds ou des prêts pour leurs activités professionnelles.
Spécialiste : Michael Weber
Quelle est la politique de la Banque mondiale sur l'emploi des jeunes Africains d'ici 2030 après la Covid 2019
Jean François MUMBWA
La Banque mondiale est très active dans la lutte contre le chômage des jeunes en Afrique, en particulier à la suite des effets dévastateurs de la pandémie de COVID-19 et des multiples crises récentes. La Banque mondiale souligne la nécessité de créer des emplois plus nombreux et de meilleure qualité pour les jeunes en Afrique. L’amélioration des opportunités d’emploi et de la qualité des emplois existants est cruciale pour la réduction de la pauvreté et le développement durable. Avec une population jeune importante en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud, la Banque mondiale reconnaît le défi croissant que représente l’offre d’opportunités d’emploi aux jeunes. Les rapports et publications de la Banque mondiale soulignent l’importance de la création d’emplois, en particulier dans les pays où la jeunesse est forte. Ces rapports soulignent la nécessité d'augmenter la productivité et les revenus en améliorant la qualité du travail. Dans ce contexte, la Banque mondiale reconnaît également les disparités entre les sexes en matière de participation au marché du travail et de revenus, dans le but de combler ces écarts et de promouvoir l’égalité des sexes dans l’emploi. Même si les politiques et stratégies spécifiques peuvent varier selon les pays et les régions, l'approche globale de la Banque mondiale se concentre sur la diversification économique, la connectivité aux marchés régionaux et mondiaux et le développement inclusif des chaînes de valeur. Ils visent à aider les pays à créer un environnement propice à la création d’emplois et à l’entrepreneuriat, à promouvoir le développement des compétences et à favoriser l’innovation et l’adoption de technologies. Pour des informations plus détaillées sur les politiques et programmes spécifiques de la Banque mondiale liés à l'emploi des jeunes en Afrique, veuillez rechercher les publications et rapports officiels sur le sujet:
www.banquemondiale.org/fr/home
Spécialiste : Michael Weber
Il faut encourager l'entrepreneuriat des jeunes et promouvoir l'agriculture.
Csi Tawaye
Ma question est de savoir pourquoi c'est seulement en Afrique que le taux de chômage est tellement difficile à gérer.
Justin mushagalusa
Les taux de chômage élevés et les défis liés à leur gestion ne sont pas propres à l’Afrique. Le chômage est un problème mondial qui touche les pays et les régions du monde entier. Même si les facteurs et dynamiques spécifiques peuvent varier, de nombreux pays sont confrontés à des défis similaires en matière de gestion du chômage. Les taux de chômage peuvent être influencés par divers facteurs, notamment les conditions économiques, la dynamique du marché du travail, les tendances démographiques, les politiques gouvernementales et les progrès technologiques. Ces facteurs peuvent avoir un impact sur la création d’emplois, la participation au marché du travail et l’adéquation des compétences et des opportunités d’emploi. Dans certaines régions, comme l’Afrique subsaharienne, des taux de croissance démographique élevés et une importante population de jeunes contribuent au défi consistant à offrir des opportunités d’emploi suffisantes. De plus, un accès limité à une éducation de qualité et à une formation professionnelle peut entraver l’employabilité des individus, exacerbant ainsi les taux de chômage. Il est toutefois important de noter que les taux de chômage peuvent varier considérablement selon les pays et les régions. Des facteurs tels que le développement économique, la structure industrielle, la gouvernance et les politiques sociales peuvent influencer la dynamique du marché du travail et la capacité à gérer efficacement le chômage. Par exemple, certains pays développés peuvent connaître des taux de chômage globaux plus faibles, mais être confrontés à des défis liés au chômage structurel ou au sous-emploi. En revanche, les pays en développement, notamment ceux d’Afrique, peuvent connaître des taux de chômage plus élevés en raison d’une combinaison de facteurs économiques, sociaux et démographiques. Il est crucial que les gouvernements, les décideurs politiques et les organisations internationales luttent contre le chômage au moyen de politiques et d’interventions ciblées qui favorisent la création d’emplois, le développement des compétences, l’entrepreneuriat et une croissance économique inclusive. En comprenant les défis spécifiques et en adaptant les stratégies aux contextes locaux, les pays peuvent œuvrer à la réduction des taux de chômage et à l’amélioration des résultats sur le marché du travail.
Spécialiste : Michael Weber
La Chômage des jeunes diplômés ?
Lassine Kinta
Pour aider les jeunes diplômés au chômage à trouver un emploi, plusieurs stratégies et approches peuvent s’avérer efficaces. Voici quelques suggestions : 1. Conseil et orientation professionnelle : Fournir des services d'orientation professionnelle pour aider les jeunes diplômés à identifier leurs compétences, leurs intérêts et leurs objectifs de carrière. Offrez des conseils sur les stratégies de recherche d’emploi, la rédaction de CV, la préparation aux entretiens et les techniques de réseautage. Les conseillers d'orientation peuvent également aider les diplômés à explorer différents secteurs et opportunités d'emploi qui correspondent à leurs qualifications et aspirations. 2. Développement des compétences et formation : Offrir des programmes de développement des compétences et des opportunités de formation pour améliorer l'employabilité des jeunes diplômés. Cela peut inclure des ateliers ou des cours sur des compétences techniques spécifiques, des compétences générales telles que la communication et le travail d'équipe, ainsi que des connaissances spécifiques à un secteur. Fournir un accès à des plateformes d’apprentissage en ligne ou établir des partenariats avec des établissements d’enseignement peut également être bénéfique. 3. Stages et apprentissages : Encourager les jeunes diplômés à participer à des stages ou à des programmes d'apprentissage pour acquérir une expérience de travail pratique et construire leurs réseaux professionnels. Collaborer avec des entreprises et des organisations pour créer des opportunités de stage et fournir un soutien pour faire correspondre les diplômés avec des stages appropriés. 4. Services de placement : établir des services de placement ou collaborer avec des agences de recrutement pour mettre les jeunes diplômés en contact avec des opportunités d'emploi. Cela peut impliquer de maintenir une base de données des offres d'emploi, d'organiser des salons de l'emploi ou des événements de recrutement et de faciliter le processus de candidature et d'entretien. 5. Réseautage et mentorat : Facilitez les opportunités de réseautage pour les jeunes diplômés en organisant des événements industriels, des rassemblements d'anciens élèves ou des programmes de mentorat. Encouragez les diplômés à entrer en contact avec des professionnels dans les domaines de leur choix et à demander conseil à des personnes expérimentées. Les programmes de mentorat peuvent fournir des informations, un soutien et des conseils précieux tout au long du processus de recherche d'emploi. 6. Soutien à l'entrepreneuriat : Encourager et soutenir les jeunes diplômés qui ont un esprit entrepreneurial à créer leur propre entreprise. Fournir des ressources, une formation et un mentorat aux futurs entrepreneurs, y compris l’accès à des opportunités de financement et à un soutien au développement des affaires. 7. Collaboration avec les employeurs : Favoriser les partenariats et les collaborations avec les employeurs pour comprendre leurs besoins et préférences en matière d'embauche. Engager un dialogue avec les entreprises pour identifier les opportunités d'emploi potentielles pour les jeunes diplômés et plaider pour leur inclusion dans les processus de recrutement. 8. Soutien et politiques gouvernementales : Plaider en faveur de politiques et d'initiatives gouvernementales favorables qui favorisent l'emploi et l'entrepreneuriat des jeunes. Cela peut inclure des incitations pour que les entreprises embauchent de jeunes diplômés, un financement pour des programmes de développement des compétences et des politiques créant un environnement commercial favorable aux startups. Il est important d'adapter ces approches aux besoins et au contexte spécifiques des jeunes diplômés et du marché du travail local. En fournissant un soutien, des conseils et des opportunités complets, nous pouvons aider les jeunes diplômés à améliorer leur employabilité et à augmenter leurs chances d'obtenir un emploi.
Spécialiste : Michael Weber
Comment faire évoluer l'éducation pour inciter à l'entrepreneuriat ?.
DERRA MOUSTAPHA
L’éducation peut évoluer pour encourager l’entrepreneuriat en intégrant des programmes d’éducation et de formation à l’entrepreneuriat. Ces programmes peuvent être proposés à différents niveaux, depuis les écoles primaires jusqu'aux universités et établissements professionnels. Ils devraient se concentrer sur le développement d’un état d’esprit, de connaissances et de compétences entrepreneuriales, telles que la créativité, la résolution de problèmes, la prise de risques et la gestion d’entreprise. Des expériences pratiques, telles que des stages, des programmes de mentorat et des concours commerciaux, peuvent également être intégrées au programme pour offrir des opportunités d'apprentissage pratique. De plus, les partenariats entre les établissements d’enseignement et le monde des affaires peuvent faciliter l’accès aux ressources, aux réseaux et aux expériences du monde réel pour les aspirants entrepreneurs. En favorisant l’esprit entrepreneurial et en dotant les étudiants des compétences et des connaissances nécessaires, l’éducation peut jouer un rôle essentiel dans la formation de la prochaine génération d’entrepreneurs.
Spécialiste : Michael Weber
Qelles sont les politiques menées par la Banque mondiale pour soutenir le secteur de la santé et l'éducation en Afrique de l'ouest?
DIALLO Alpha Oumar
La Banque mondiale peut financer différents types de projets en faveur des communautés locales pour développer le capital humain dans différents pays. Pour tout ce qui concerne la santé : La Banque mondiale peut financer des projets visant à améliorer les services de santé, notamment la construction d'établissements de santé, la formation du personnel soignant et la mise en œuvre de programmes de santé publique pour relever des défis de santé spécifiques. Pour nous contacter veuillez visiter
www.banquemondiale.org/...
Spécialiste : Javier Sanchez-Reaza
Le développement d'un pays est basé sur la mise en œuvre du capital humain. Or le capital humain s'acquiert dans l'enseignement supérieur. Alors comment les pays pauvres peuvent se développer quand le groupe de la banque mondiale n'encourage pas la formation dans les universités tel que en Afrique ???
FERNENBA PALOUMA
Bonjour, la Banque mondiale soutient l'enseignement universitaire en Afrique, notamment à traver le Programme de Centres d'excellence africains :
www.banquemondiale.org/...
Modératrice : Elena Queyranne
Il faut revoir le programme scolaire en faveur de la technologie depuis le primaire et surtout le secondaire.
Dosse SOSSOUGA
Merci pour tous ces témoignages sur les réussites. Toutefois, ll faut se rendre à l'évidence que l'entrepreneuriat seul ne peut pas être la solution au défi de l'emploi des jeunes. Aussi, doit-on allier employabilité à l'entrepreneuriat. De plus, tous les jeunes ne disposent pas des capacités (personnalité) pour devenir des entrepreneurs. Entrepreneuriat et Employabilité doivent en être les 2 piliers.
Victor MINGOU
comment peut-on investir dans le capital humain quand la population est à majorité pauvre ne pouvant pas même être capable de payer les frais scolaires et académiques des enfants ? Et le secteur de l'enseignement est trop négligé dans beaucoup de pays africains où les enseignants ne sont pas bien payés. A mon avis je pense que le capital humain correspond à l'éducation
NGWENA EMMANUEL ALIMASI
La Banque mondiale reconnaît l'importance du développement du capital humain en Afrique. Cela comprend la formation de jeunes ingénieurs africains pour soutenir l’industrialisation du continent. Pour y parvenir, la Banque mondiale a mis en œuvre diverses initiatives et programmes. Voici quelques exemples : 1. Investissement dans l'enseignement supérieur : La Banque mondiale fournit un soutien financier aux pays africains pour améliorer leurs systèmes d'enseignement supérieur, y compris les programmes d'ingénierie. Ce soutien comprend le financement du développement des infrastructures, de l'amélioration des programmes d'études, de la formation des professeurs et du renforcement des capacités de recherche. 2. Partenariat pour les compétences en sciences appliquées, en ingénierie et en technologie (PASET) : La Banque mondiale soutient l'initiative PASET, qui vise à renforcer l'enseignement et la formation techniques et professionnels (EFTP) en Afrique. PASET se concentre sur l’amélioration de la qualité et de la pertinence de la formation en ingénierie, sur la promotion de la recherche et de l’innovation et sur la promotion de la collaboration entre les universités, les industries et les gouvernements. 3. Collaboration avec les institutions et les gouvernements locaux : La Banque mondiale collabore avec les institutions et les gouvernements locaux pour améliorer l'enseignement de l'ingénierie en Afrique. Cette collaboration consiste à fournir une assistance technique, à partager les meilleures pratiques et à faciliter l'échange de connaissances entre les pays. La Banque mondiale travaille également avec des partenaires locaux pour élaborer des politiques et des stratégies qui favorisent la croissance des secteurs de l'ingénierie et créent des opportunités d'emploi pour les jeunes ingénieurs.
Spécialiste : Javier Sanchez-Reaza
Il faut faire un programme de formation sur le tas avec une reconnaissance officielle des attestations ou certificat dans des domaines de nouvelles thématiques.
Dosse SOSSOUGA
Le monde a une organisation internationale de travail mais ce qui est déplorable en république démocratique du congo la politique de création d'emplois et des entreprises n'a jamais reçu car tous se focalisent sur la création des partis politiques et pour nous qui sommes jeunes nous n'avons pas accès aux crédits bancaires
Alain ALITHUM
Comment concilier l'investissement en capital humain, notamment en éducation et le secteur informel qui caractérise la plupart des emplois dans les pays en vois de développement. Junior Kana Kiwe- Kinshasa-RDC
Junior Kana
Concilier les investissements dans le capital humain, en particulier dans l’éducation, avec le secteur informel dans les pays en développement nécessite une approche à multiples facettes. Premièrement, il est important de reconnaître les caractéristiques et les besoins uniques du secteur informel. Les politiques et programmes doivent être conçus pour répondre aux défis spécifiques auxquels sont confrontés les travailleurs informels, tels que l'accès limité aux ressources, aux compétences et aux marchés. Cet objectif peut être atteint grâce à des programmes de formation ciblés qui fournissent des compétences et des connaissances pertinentes pour les activités du secteur informel. En outre, des efforts devraient être déployés pour améliorer l'environnement des affaires en réduisant les barrières réglementaires, en fournissant un accès au crédit et aux services financiers et en facilitant les liens avec le marché. En outre, la promotion de l’entrepreneuriat et le soutien à la formalisation des entreprises informelles peuvent contribuer à combler le fossé entre l’éducation et le secteur informel. En intégrant les initiatives d’éducation et de développement des compétences aux réalités du secteur informel, l’investissement dans le capital humain peut contribuer à la croissance et à la productivité des travailleurs informels et formels, conduisant finalement à une réduction de la pauvreté et à un développement économique inclusif.
Spécialiste : Michael Weber
Je suggère que le stage professionnel et les renforcement de capacité en faveur de jeunes et de femmes leur soit accordé après leur cursus académique pour contribuer efficacement à leur développement de compétences et cela pour mieux se lancer dans le monde professionnel tenant compte de différents statuts dont le volontariat et le salariat selon leur ambition de changer le monde à partir de leur entourage.
Fabrice Joseph AMANI KAYANI
Insérer l'intelligence artificielle, la blockchain dans les programmes
Dosse SOSSOUGA
L'éducation coloniale est périmée. Il faut faire des états généraux de l'éducation pour changer les programmes d'éducation dans les pays.
Dosse SOSSOUGA
Bonjour Groupe de la Banque mondiale, je salue tous les membres de la banque mondiale, du FMI et de la BID.
Bangoura gassim
Quelles sont les stratégies qu'il faut pour entreprendre sans compromettre ses études ? Comment quelqu'un qui a fini ses études universitaires peut se lancer dans l'entrepreneuriat sans mettre à nu son temps passé à l'Université ?
SOMDA Der
La Banque mondiale reconnaît l'importance du développement du capital humain en Afrique. Cela comprend la formation des entrepreneurs. La Banque Mondiale aide à développer des compétences et soutien à l'entrepreneuriat. La Banque mondiale priorise aussi des partenariats public-privé pour combler le fossé entre le monde universitaire et l'industrie. En favorisant la collaboration entre les universités et les entreprises du secteur privé, les jeunes entrepreneurs peuvent acquérir une expérience pratique, accéder à des stages et participer à des projets de recherche et développement menés par l'industrie. Cela contribue à aligner la formation en ingénierie sur les besoins de l’industrie et améliore l’employabilité des jeunes ingénieurs. Les efforts de la Banque mondiale pour former les jeunes ingénieurs africains visent à constituer une main-d’œuvre qualifiée capable de stimuler l’industrialisation et la croissance économique du continent. En investissant dans la formation des ingénieurs, le développement des compétences et le soutien à l'entrepreneuriat, la Banque mondiale vise à donner aux jeunes ingénieurs les moyens de contribuer au développement et à la transformation durables de l'Afrique.
Spécialiste : Javier Sanchez-Reaza
Quels sont les enjeux pour un capital humain plus performant pour l Afrique ??
Yazele Dieudonné alec
Il existe plusieurs défis à relever pour accroître le capital humain en Afrique. Certains des principaux défis comprennent : 1. Accès limité à une éducation de qualité : De nombreux pays africains sont confrontés à des difficultés pour fournir à tous un accès à une éducation de qualité. Cela inclut des problèmes tels qu’une infrastructure inadéquate, le manque d’enseignants qualifiés et des ressources limitées pour les établissements d’enseignement. En conséquence, une partie importante de la population ne reçoit pas les compétences et les connaissances nécessaires pour contribuer efficacement à la population active. 2. Inadéquation des compétences : Il existe souvent une inadéquation entre les compétences exigées par les employeurs et celles possédées par les demandeurs d'emploi. Cela peut être attribué à des programmes d’études obsolètes, à des opportunités limitées de formation professionnelle et à un manque d’alignement entre l’éducation et les besoins de l’industrie. En conséquence, de nombreux diplômés ont du mal à trouver un emploi correspondant à leurs qualifications. 3. Chômage élevé des jeunes : L’Afrique compte une importante population de jeunes et les taux de chômage des jeunes sont souvent élevés. Les opportunités d’emploi limitées, y compris dans les secteurs formels, contribuent à ce défi. Le manque d’expérience professionnelle et l’accès limité au financement et aux ressources pour l’entrepreneuriat aggravent encore le problème. 4. Inégalités entre les sexes : Les disparités entre les sexes en matière d’éducation et d’opportunités d’emploi persistent dans de nombreux pays africains. Les femmes se heurtent souvent à des obstacles pour accéder à l’éducation, à la formation et à l’emploi, ce qui limite leur contribution potentielle à la main-d’œuvre et au développement global du capital humain. 5. Exode des cerveaux : De nombreuses personnes hautement qualifiées, notamment des médecins, des ingénieurs et des professionnels, quittent l'Afrique à la recherche de meilleures opportunités à l'étranger. Cette fuite des cerveaux prive le continent d’un capital humain précieux et entrave ses efforts de développement. Relever ces défis nécessite une approche multidimensionnelle. Cela implique d’investir dans une éducation de qualité et le développement des compétences, de promouvoir la formation professionnelle et l’enseignement technique, de favoriser l’entrepreneuriat et l’innovation et de créer un environnement propice à la création d’emplois. Les gouvernements, les organisations internationales et le secteur privé doivent collaborer pour relever ces défis et garantir que le potentiel du capital humain de l'Afrique soit pleinement exploité.
Spécialiste : Michael Weber
Quels seront les apports de votre institution dans la formation des compétences en ingénierie pour aider les jeunes à être au rendez vous de l'industrialisation de l'Afrique?
Male Hilarion
La Banque mondiale reconnaît l'importance du développement du capital humain en Afrique. Cela comprend la formation de jeunes ingénieurs africains pour soutenir l’industrialisation du continent. Pour y parvenir, la Banque mondiale a mis en œuvre diverses initiatives et programmes. Voici quelques exemples : 1. Investissement dans l'enseignement supérieur : La Banque mondiale fournit un soutien financier aux pays africains pour améliorer leurs systèmes d'enseignement supérieur, y compris les programmes d'ingénierie. Ce soutien comprend le financement du développement des infrastructures, de l'amélioration des programmes d'études, de la formation des professeurs et du renforcement des capacités de recherche. 2. Partenariat pour les compétences en sciences appliquées, en ingénierie et en technologie (PASET) : La Banque mondiale soutient l'initiative PASET, qui vise à renforcer l'enseignement et la formation techniques et professionnels (EFTP) en Afrique. PASET se concentre sur l’amélioration de la qualité et de la pertinence de la formation en ingénierie, sur la promotion de la recherche et de l’innovation et sur la promotion de la collaboration entre les universités, les industries et les gouvernements. 3. Collaboration avec les institutions et les gouvernements locaux : La Banque mondiale collabore avec les institutions et les gouvernements locaux pour améliorer l'enseignement de l'ingénierie en Afrique. Cette collaboration consiste à fournir une assistance technique, à partager les meilleures pratiques et à faciliter l'échange de connaissances entre les pays. La Banque mondiale travaille également avec des partenaires locaux pour élaborer des politiques et des stratégies qui favorisent la croissance des secteurs de l'ingénierie et créent des opportunités d'emploi pour les jeunes ingénieurs. 4. Développement des compétences et soutien à l'entrepreneuriat : La Banque mondiale soutient des programmes axés sur le développement des compétences et l'entrepreneuriat des jeunes ingénieurs. Ces programmes visent à doter les ingénieurs des compétences techniques et commerciales nécessaires pour démarrer leur propre entreprise ou contribuer efficacement aux industries existantes. La Banque mondiale offre des opportunités de financement, de formation et de mentorat pour soutenir les jeunes ingénieurs dans leurs efforts entrepreneuriaux. 5. Partenariats public-privé : La Banque mondiale promeut les partenariats public-privé pour combler le fossé entre le monde universitaire et l'industrie. En favorisant la collaboration entre les universités et les entreprises du secteur privé, les jeunes ingénieurs peuvent acquérir une expérience pratique, accéder à des stages et participer à des projets de recherche et développement menés par l'industrie. Cela contribue à aligner la formation en ingénierie sur les besoins de l’industrie et améliore l’employabilité des jeunes ingénieurs. Les efforts de la Banque mondiale pour former les jeunes ingénieurs africains visent à constituer une main-d’œuvre qualifiée capable de stimuler l’industrialisation et la croissance économique du continent. En investissant dans la formation des ingénieurs, le développement des compétences et le soutien à l'entrepreneuriat, la Banque mondiale vise à donner aux jeunes ingénieurs les moyens de contribuer au développement et à la transformation durables de l'Afrique.
Spécialiste : Michael Weber
Quels sont les mécanismes mis en place et même les fonds disponibles pour permettre aux entrepreneurs débutants d'obtenir un accompagnement ?
IROLINE Coach
Il existe divers mécanismes et fonds disponibles pour soutenir les entrepreneurs débutants. Voici quelques exemples : 1. Incubateurs et accélérateurs d'entreprises : Les incubateurs et accélérateurs d'entreprises soutiennent les entrepreneurs en démarrage en offrant des ressources telles que des espaces de bureau, du mentorat, des opportunités de réseautage et un accès au financement. Ces programmes aident les entrepreneurs à affiner leurs idées commerciales, à développer leurs produits ou services et à entrer en contact avec des investisseurs potentiels. 2. Subventions et subventions gouvernementales : De nombreux gouvernements offrent des subventions et des subventions pour soutenir la croissance des petites entreprises et des startups. Ces fonds peuvent être utilisés à diverses fins, telles que la recherche et le développement, le marketing, l'adoption de technologies et le renforcement des capacités. Les entrepreneurs peuvent demander ces subventions auprès d'agences gouvernementales ou de programmes spécifiquement conçus pour soutenir l'entrepreneuriat. 3. Institutions de microfinance : les institutions de microfinance offrent de petits prêts et des services financiers aux entrepreneurs qui n'ont peut-être pas accès aux services bancaires traditionnels. Ces prêts sont généralement adaptés aux besoins des micro et petites entreprises et peuvent être utilisés pour le fonds de roulement, l'achat d'équipement ou l'expansion de l'entreprise. 4. Investisseurs providentiels et investisseurs en capital-risque : les investisseurs providentiels et les investisseurs en capital-risque sont des particuliers ou des entreprises qui fournissent un financement à des startups en démarrage en échange de capitaux propres ou d'une part de l'entreprise. Ces investisseurs apportent souvent non seulement un soutien financier, mais aussi une expertise, un mentorat et des réseaux précieux pour aider les entrepreneurs à développer leur entreprise. 5. Plateformes de financement participatif : Les plateformes de financement participatif permettent aux entrepreneurs de lever des fonds auprès d'un grand nombre de personnes qui croient en leur idée d'entreprise. Les entrepreneurs peuvent créer une campagne sur ces plateformes, fixer un objectif de financement et offrir des récompenses ou des capitaux propres en échange des contributions des sympathisants. 6. Centres de développement des entreprises et organismes de soutien : Les centres de développement des entreprises et les organismes de soutien offrent une gamme de services aux entrepreneurs, notamment des formations, du mentorat, des études de marché et un accès aux réseaux. Ces centres sont souvent financés par des gouvernements, des organisations à but non lucratif ou des entités du secteur privé. 7. Organisations internationales de développement : les organisations internationales de développement, telles que la Banque mondiale, fournissent un soutien financier et technique aux entrepreneurs des pays en développement. Ces organisations proposent des programmes et des initiatives visant à promouvoir l'entrepreneuriat, à créer des emplois et à favoriser la croissance économique. Il est important pour les entrepreneurs débutants de rechercher et d'explorer les mécanismes et les fonds disponibles dans leur pays ou région spécifique. Les organisations locales de soutien à l’entrepreneuriat, les agences gouvernementales et les réseaux d’entreprises peuvent fournir des informations et des conseils précieux sur l’accès à une aide pour démarrer et développer une entreprise.
Spécialiste : Michael Weber
Le système éducatif actuel africain permet-il d'amorcer une croissance économique plus vite que la croissance démographique ? Quelles seront les conséquences pour un pays dont l'écrasante majorité de la pp
ALI OUMAROU Sanoussi
Le système éducatif africain actuel est confronté à plusieurs défis qui entravent sa capacité à initier une croissance économique plus rapide que la croissance démographique. Ces défis comprennent : 1. Accès limité à l'éducation : De nombreux pays africains luttent pour assurer un accès universel à une éducation de qualité. Des taux d'abandon élevés, des infrastructures inadéquates et des ressources limitées contribuent au manque de possibilités d'éducation pour une partie importante de la population. 2. Faible qualité de l'éducation : La qualité de l'éducation en Afrique est souvent médiocre, avec des programmes obsolètes, des enseignants mal formés et un manque de matériel et de technologie pédagogiques. Cela entrave le développement des compétences et des connaissances nécessaires à la croissance économique. 3. Inadéquation entre l'éducation et le marché du travail : Il existe souvent une inadéquation entre les compétences acquises grâce à l'éducation et les demandes du marché du travail. Cela se traduit par des niveaux élevés de chômage ou de sous-emploi parmi les individus instruits, car leurs compétences ne correspondent pas aux besoins de l’économie. 4. Disparités entre les sexes : Les disparités entre les sexes dans l'éducation persistent dans de nombreux pays africains, les filles et les femmes étant confrontées à des obstacles pour accéder à l'éducation. Cela limite leur participation à la population active et entrave la croissance économique globale. 5. Investissement insuffisant dans l'éducation : De nombreux pays africains allouent un faible pourcentage de leur budget à l'éducation, ce qui conduit à des ressources insuffisantes pour améliorer les infrastructures, la formation des enseignants et le matériel pédagogique. Pour initier une croissance économique qui pourrait éventuellement dépasser la croissance démographique, des réformes sont nécessaires dans le système éducatif africain. Ces réformes devraient se concentrer sur : 1. L'amélioration de l'accès à l'éducation : des efforts devraient être faits pour garantir un accès universel à une éducation de qualité, en particulier pour les groupes marginalisés et les communautés rurales. Cela comprend l’amélioration des infrastructures, l’offre de bourses et d’incitations et la suppression des obstacles culturels et sociaux à l’éducation. 2. Améliorer la qualité de l'éducation : La réforme des programmes scolaires, les programmes de formation des enseignants et l'investissement dans les ressources et la technologie éducatives sont essentiels pour améliorer la qualité de l'éducation. L'accent doit être mis sur le développement de la pensée critique, de la résolution de problèmes et des compétences numériques. 3. Promouvoir l’enseignement technique et professionnel : le renforcement des programmes d’enseignement et de formation techniques et professionnels (EFTP) peut contribuer à combler le fossé entre l’éducation et le marché du travail. Cela comprend des partenariats avec des industries, des stages et des programmes d'apprentissage pour fournir des compétences pratiques et une expérience de travail. 4. Encourager l'entrepreneuriat et l'innovation : l'éducation à l'entrepreneuriat devrait être intégrée dans le programme scolaire pour favoriser l'esprit entrepreneurial et fournir aux jeunes les compétences et les connaissances nécessaires pour créer leur propre entreprise. Les pôles d’innovation et les incubateurs peuvent également soutenir l’entrepreneuriat et l’innovation. 5. Investir dans la formation et le développement professionnel des enseignants : Les programmes de formation continue et de développement professionnel destinés aux enseignants sont essentiels pour améliorer la qualité de l'éducation. Cela comprend une formation sur les méthodes d'enseignement modernes, l'intégration de la technologie et les approches pédagogiques qui favorisent la pensée critique et les compétences en résolution de problèmes. En relevant ces défis et en mettant en œuvre les réformes nécessaires, le système éducatif africain peut jouer un rôle essentiel pour la croissance.
Spécialiste : Michael Weber
Comment organiser des sessions pour les artisanes qui ont du savoir faire mais qui n ont aucune connaissance ni confiance en elles pour s organiser et commercialiser leurs produits en dehors de leur environnement immédiat
Yasmina TAYA
Pour soutenir les artisans qui possèdent un savoir-faire mais manquent de connaissances et de confiance pour s'organiser et commercialiser leurs produits en dehors de leur environnement immédiat, les interventions suivantes peuvent s'avérer utiles : 1. Formation et renforcement des capacités : Offrir des programmes de formation et des ateliers aux artisans pour améliorer leurs connaissances et compétences dans des domaines tels que le développement de produits, le marketing, l'image de marque, la tarification et la gestion d'entreprise. Cela peut se faire par le biais de partenariats avec des organisations locales, des centres de formation professionnelle ou des initiatives gouvernementales. Fournir aux artisans les outils et les connaissances nécessaires leur permet de commercialiser efficacement leurs produits. 2. Mentorat et coaching : associez des artisans à des mentors ou des coachs d'affaires expérimentés qui peuvent fournir des conseils, des conseils et un soutien. Les mentors peuvent aider les artisans à relever les défis, à élaborer des stratégies commerciales et à renforcer leur confiance en leurs capacités. Ce soutien individuel peut être inestimable pour aider les artisans à surmonter les obstacles et à réussir à commercialiser leurs produits. 3. Accès aux marchés et réseautage : Faciliter les opportunités pour les artisans de présenter et de vendre leurs produits sur des marchés plus vastes. Cela peut se faire en participant à des foires artisanales, des expositions et des salons professionnels locaux et internationaux. De plus, la création de plateformes de réseautage et la mise en relation des artisans avec des acheteurs, détaillants et distributeurs potentiels peuvent étendre leur portée sur le marché et accroître leur visibilité. 4. Présence en ligne et commerce électronique : Aidez les artisans à établir une présence en ligne via des sites Web, des plateformes de médias sociaux et des marchés en ligne. Cela leur permet de toucher un public plus large au-delà de leur environnement immédiat. Proposer une formation sur le marketing numérique et le commerce électronique peut permettre aux artisans de promouvoir et de vendre efficacement leurs produits en ligne. 5. Soutien financier et accès au crédit : Offrir un soutien financier sous forme de subventions, de prêts ou de programmes de microfinance spécifiquement adaptés aux artisans. Cela peut les aider à investir dans des équipements, du matériel et des activités de marketing. L’accès au crédit peut également permettre aux artisans d’augmenter leur production et d’étendre leurs activités commerciales. 6. Collaboration et marketing collectif : Encourager les artisans à collaborer et à former des coopératives ou des associations. En mettant en commun leurs ressources et leur expertise, les artisans peuvent commercialiser collectivement leurs produits, partager les coûts et accéder à des marchés plus vastes. Les initiatives de marketing collectif peuvent inclure une stratégie de marque commune, des campagnes de marketing et la participation à des événements commerciaux. 7. Préservation et promotion culturelles : Mettre en valeur l'importance culturelle et le caractère unique des produits artisanaux. Mettez l’accent sur la valeur de l’artisanat traditionnel et les histoires derrière les produits. Cela peut attirer des consommateurs qui apprécient le patrimoine culturel et l’authenticité des produits artisanaux. 8. Soutien politique et plaidoyer : Plaider en faveur de politiques qui soutiennent la croissance et le développement du secteur artisanal. Cela implique de créer un environnement réglementaire favorable, d’offrir des incitations fiscales et de promouvoir des pratiques commerciales équitables. Collaborer avec les décideurs politiques pour les sensibiliser aux défis auxquels sont confrontés les artisans et à l’importance de soutenir leur autonomisation économique. En mettant en œuvre ces stratégies, les artisans peuvent acquérir les connaissances, les compétences et la confiance nécessaires pour s'organiser et commercialiser efficacement leurs produits.
Spécialiste : Michael Weber
Est-ce que la Banque mondiale donne des opportunités de formation aux jeunes africains qui veulent évoluer dans l'entrepreneuriat ? Si oui comment cela se passe ?
MONGANE BACI Arsène
La Banque mondiale offre des opportunités de formation aux jeunes Africains qui souhaitent se lancer dans l’entrepreneuriat. La Banque mondiale reconnaît l'importance de l'entrepreneuriat pour stimuler la croissance économique et réduire la pauvreté, en particulier dans les pays en développement. Il propose divers programmes et initiatives visant à soutenir l’entrepreneuriat et à offrir une formation aux aspirants entrepreneurs en Afrique. La Banque mondiale s'associe à un certain nombre d'organisations et d'institutions pour proposer des programmes de formation à l'entrepreneuriat. Par exemple, il collabore avec des universités locales, des centres de développement des affaires et des organisations de soutien à l'entrepreneuriat pour organiser des ateliers de formation, des concours de plans d'affaires et des programmes de mentorat pour les jeunes entrepreneurs. Les détails spécifiques sur la manière dont les jeunes Africains peuvent accéder à ces opportunités de formation peuvent varier en fonction du programme et du pays. En général, les personnes intéressées peuvent visiter le site Web de la Banque mondiale ou contacter leur bureau local de la Banque mondiale pour en savoir plus sur les programmes disponibles et les processus de candidature. La Banque mondiale travaille également en étroite collaboration avec les gouvernements locaux et les organisations partenaires pour promouvoir ces opportunités de formation et garantir qu'elles atteignent le public cible. Dans l'ensemble, les programmes de formation de la Banque mondiale visent à doter les jeunes Africains des compétences, des connaissances et du soutien nécessaires pour démarrer et développer leur propre entreprise. En proposant des formations et du mentorat, la Banque mondiale vise à favoriser une culture d'entrepreneuriat et d'innovation, à créer des opportunités d'emploi et à contribuer au développement économique de l'Afrique.
Spécialiste : Michael Weber
La connaissance réelle se trouve dans la pratique cela dit ,comment mettre les expérience à la disposition des moins expérimentés ?
Niame DICKO
Cependant les compétences acquis sur le marché de travail sont une source importante du capital humain, l’éducation aussi jeu un rôle clé de provision des compétences de basse que permettent d’apprendre et réapprendre des nouvelles compétences pour un marche de travail qui bouge vers des nouvelles occupations avec un contenu plus importante d’usage des technologies et en accord avec une économie plus vert. C’est important que les politiques publiques utilisent tant l’éducation et la formation ainsi que le pouvoir de marche de travail pour contribuer à la croissance du capital humain. Plus d’information sur la formation :
www.worldbank.org/...
et sur le marché de travail et la formation de compétences :
www.worldbank.org/...
Spécialiste : Javier Sanchez-Reaza
Quels politiques avez-vous pour les femmes, les étudiants, et les chômeurs désespérés ?
Goïta Seydou
Il existe diverses politiques et interventions pour soutenir les femmes au chômage, les étudiants et les populations vulnérables. Voici quelques exemples : 1. Programmes de protection sociale : les gouvernements mettent en œuvre des programmes de protection sociale pour fournir une aide financière et un soutien aux femmes au chômage, aux étudiants et aux populations vulnérables. Ces programmes peuvent inclure des programmes de transferts monétaires, des allocations de chômage et des programmes d'assurance sociale. Par exemple, le programme Bolsa Família au Brésil fournit des transferts monétaires aux familles à faible revenu, en mettant l'accent sur le soutien aux femmes et aux enfants. 2. Programmes de formation professionnelle et d'éducation : les gouvernements et les organisations mettent souvent en œuvre des programmes de formation professionnelle et d'éducation pour améliorer l'employabilité des femmes au chômage, des étudiants et des populations vulnérables. Ces programmes offrent des formations dans divers secteurs et aident les individus à acquérir les compétences nécessaires à l'emploi. Par exemple, les programmes d’enseignement et de formation techniques et professionnels (EFTP) dans de nombreux pays proposent une formation professionnelle pour doter les individus de compétences spécifiques leur permettant d’accéder à des opportunités d’emploi. 3. Soutien à l'entrepreneuriat : Les politiques et programmes qui soutiennent l'entrepreneuriat peuvent être bénéfiques pour les femmes au chômage, les étudiants et les populations vulnérables. Ces initiatives offrent une formation, un mentorat et un accès au financement aux individus souhaitant démarrer leur propre entreprise. Par exemple, le programme Start-Up India en Inde offre un soutien aux aspirants entrepreneurs, notamment aux femmes et aux étudiants, par le biais de mentorat, de financement et de simplification de la réglementation. 4. Services de placement : les gouvernements et les agences pour l'emploi proposent souvent des services de placement pour mettre en contact les chômeurs avec des opportunités d'emploi. Ces services peuvent inclure des salons de l'emploi, des portails d'emploi en ligne et des conseils de carrière. Ils visent à faire correspondre les compétences et les qualifications des femmes au chômage, des étudiants et des populations vulnérables avec les offres d'emploi disponibles. 5. Soutien à l’éducation et aux bourses : Les politiques qui soutiennent l’éducation et les bourses peuvent aider les étudiants issus de milieux défavorisés à accéder à l’enseignement supérieur. Ces politiques peuvent inclure une aide financière, des dispenses de frais de scolarité et des bourses spécifiquement destinées aux populations vulnérables. Par exemple, aux Philippines, le programme d’accès et de réussite à l’enseignement supérieur pour les étudiants défavorisés offre des bourses et une aide financière aux étudiants issus de familles à faible revenu. 6. Politiques d’égalité des sexes et d’autonomisation : Les politiques qui favorisent l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes peuvent avoir un impact positif sur la réduction du chômage chez les femmes. Ces politiques peuvent inclure des mesures visant à lutter contre la discrimination fondée sur le sexe, à promouvoir l'égalité salariale et à soutenir l'entrepreneuriat féminin. Par exemple, le programme de développement de l'entrepreneuriat féminin au Bangladesh offre une formation et un soutien financier aux femmes entrepreneurs. Ces politiques et interventions visent à répondre aux besoins et défis spécifiques auxquels sont confrontés les femmes au chômage, les étudiants et les populations vulnérables. En fournissant un soutien, des formations et des opportunités, ces politiques contribuent à réduire le chômage et la pauvreté au sein de ces groupes et à promouvoir une croissance économique inclusive.
Spécialiste : Michael Weber
Bonjour, peut-on associer culture et traditions populaires en vue d'un renforcement du capital humain ?
Atse Abraham
Bonjour Abraham, avant de s'engager dans un pays, la Banque mondiale conduit sytèmatiquement un diagnostic de la situation économique et sociale et essaye de toujours prendre en compte les normes sociales dans le mise en oeuvre des projets qu'elle finance. Elle soutient par exemple des projets d'alphabétisation en langue locale, notamment au Sénégal. Vous pouvez lire notre blog pour en savoir plus sur ce projet :
blogs.worldbank.org/...
Modératrice : Elena Queyranne
Comment booster puis consolider l'emplois dans une croissance exponentielle de l'Intelligence artificielle (IA)?
ZONGO Rasmané
Pour stimuler et consolider les emplois dans le secteur de l'intelligence artificielle (IA) tout en garantissant que la main-d'œuvre est préparée à l'évolution du paysage de l'emploi, ces mesures peuvent être envisagées : 1. Perfectionnement et reconversion : il est crucial d'investir dans la formation et le développement de la main-d'œuvre existante. . Cela implique notamment d’offrir des possibilités de programmes de perfectionnement et de reconversion afin de doter les travailleurs des compétences nécessaires pour s’adapter aux exigences changeantes des emplois liés à l’IA. Cela peut être réalisé grâce à des partenariats entre les gouvernements, les établissements d’enseignement et le secteur privé. 2. Promouvoir l'enseignement STEM : Mettre l'accent sur l'enseignement des sciences, de la technologie, de l'ingénierie et des mathématiques (STEM) dès le plus jeune âge peut aider à préparer la future main-d'œuvre aux emplois liés à l'IA. Encourager les étudiants à poursuivre des études dans les domaines STEM et leur fournir une éducation de qualité dans ces domaines peut créer un vivier de talents dotés des compétences nécessaires aux industries axées sur l'IA. 3. Collaboration entre l'industrie et le monde universitaire : L'établissement de partenariats solides entre l'industrie et le monde universitaire peut contribuer à combler le fossé entre les connaissances théoriques et les compétences pratiques requises dans les emplois liés à l'IA. Les projets de recherche collaboratifs, les stages et les programmes d’apprentissage peuvent offrir une expérience pratique et une exposition aux applications réelles de l’IA. 4. Entrepreneuriat et innovation : Encourager l’entrepreneuriat et l’innovation dans le secteur de l’IA peut créer de nouvelles opportunités d’emploi. Les gouvernements peuvent soutenir les startups et proposer des programmes de financement, de mentorat et d’incubation pour favoriser la croissance des entreprises basées sur l’IA. Cela peut conduire à la création d’emplois et à la croissance économique. 5. Développement éthique et responsable de l’IA : Il est essentiel de veiller à ce que le développement de l’IA soit guidé par des principes éthiques et des pratiques responsables. Les gouvernements et les organisations devraient établir des réglementations et des normes pour répondre à des préoccupations telles que la confidentialité, les préjugés et la transparence. Cela peut renforcer la confiance dans les technologies d’IA et créer un environnement propice à la croissance de l’emploi. 6. Soutien à la transition professionnelle : étant donné que l'adoption de l'IA peut entraîner des suppressions d'emplois dans certains secteurs, il est crucial de fournir un soutien aux travailleurs qui effectuent la transition vers de nouveaux rôles ou industries. Cela peut inclure des services de placement, des conseils de carrière et une aide financière pour la reconversion professionnelle et la réinstallation. 7. Partenariats public-privé : la collaboration entre les secteurs public et privé est essentielle pour stimuler la croissance des emplois liés à l'IA. Les gouvernements peuvent créer des politiques et des incitations pour attirer les investissements dans l’IA et favoriser l’innovation. Les partenariats public-privé peuvent également faciliter le développement des infrastructures et des écosystèmes d’IA. En mettant en œuvre ces stratégies, il est important de trouver un équilibre entre les progrès technologiques et les approches centrées sur l’humain afin de maximiser les avantages de l’IA pour les individus et la société dans son ensemble.
Spécialiste : Michael Weber
C'est quoi le capital humain ?
HOUMADI Zaido Issouf
Merci pour votre question. Le capital humain représente les connaissances, les compétences et la bonne santé que les individus accumulent au cours de leur vie. Pour en savoir plus :
www.banquemondiale.org/...
Spécialiste : Michael Weber
Nous avons reçu plus de 500 questions et essayé de répondre au maximum d’entre elles. Nous sommes désolés de ne pas avoir pu y répondre à toutes.
Modératrice : Elena Queyranne
Cet événement est terminé. Merci de l’avoir suivi !
Si vous souhaitez rester informé de nos publications et événements à venir, pensez à vous abonner à la newsletter de la Banque mondiale en français.
www.banquemondiale.org/...
Bonne fin de journée et à bientôt !
Modératrice : Elena Queyranne
merci
Irénée Gbèyimi MAHULIKPONTO
Du 9 au 15 octobre 2023, nous avons diffusé en direct des événements consacrés à l'éradication de la pauvreté sur une planète vivable.
Regardez le replay des événements, disponible en français, anglais, arabe et espagnol, avec des dirigeants d'organisations internationales et des intervenants venus du monde entier.