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Mettre la barre plus haut : les solutions qui ont fait leurs preuves pour réduire la pauvreté et booster la croissance

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Quelles solutions pour réduire la pauvreté et stimuler la croissance ? C’est à cette question que se sont attelés les ministres de pays en développement réunis aux côtés du président du Groupe de la Banque mondiale David Malpass, en partageant leurs réussites, leurs difficultés et leurs idées.

Le ministre jordanien de la Planification et de la Coopération internationale Mohamad Al-Ississ a ainsi insisté sur les performances économiques de son pays dans un contexte marqué par la crise des réfugiés syriens. La ministre nigérienne du Plan, Aïchatou Boulama Kané, a pour sa part mis en avant les efforts entrepris dans son pays pour s’attaquer à la pauvreté rurale et à la faim dans le cadre de l’« Initiative 3N ». Dans le pays qui a vu naître M-Pesa, plus de 90 % des paiements s’effectuent désormais via la téléphonie mobile, a indiqué le gouverneur de la banque centrale du Kenya Patrick Njoroge, en soulignant comment les technologies numériques avaient révolutionné l'accès aux services financiers.

À l’instar de M. Al-Ississ, M. Njoroge a convenu que, en plus de mener des réformes susceptibles de porter leurs fruits à moyen et long terme, il est également indispensable que les pays répondent aux attentes de leur population à court terme, en luttant contre le chômage, en aidant les petites entreprises et en renforçant la protection sociale et le développement humain. Mme Kané a quant à elle mis l’accent sur la transformation de l'économie rurale et l'amélioration de l’inclusion économique des femmes.

Enfin, M. Malpass a évoqué l’importance de la facilitation des échanges et souligné la nécessité d’une transparence accrue en matière de dette. Et d’insister également sur d’autres enjeux essentiels : mieux relier les marchés, réduire les coûts de transaction des envois de fonds, ou encore remédier aux problèmes de l'étalement des villes, qui met notamment à rude épreuve les ressources en eau.

La discussion était animée par Ceyla Pazarbasioglu, vice-présidente du Groupe de la Banque mondiale pour la division Croissance équitable, finance et institutions.

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