Fragilité, conflit et violence

Le président Volodymyr Zelensky s’est adressé, par visioconférence, aux participants à la table ronde ministérielle sur l'aide à l’Ukraine organisée le 21 avril par le Groupe de la Banque mondiale et le gouvernement ukrainien.

Quand on parle de situations fragiles ou de conflit, on pense généralement au rôle des Casques bleus ou des ONG. Mais alors que l'extrême pauvreté est de plus en plus concentrée dans des pays en proie à la fragilité, au conflit et à la violence, la Banque mondiale intensifie son soutien avec une hausse sans précédent des ressources financières et humaines dédiées à ces situations particulièrement critiques sur le front de la réduction de la pauvreté et du développement économique. La Banque mondiale s’emploie à aider les pays sortant d’un conflit depuis sa création dans les années 1940 : elle a alloué son premier prêt à la France au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Plusieurs décennies plus tard, elle recentre son attention sur les pays en situation de fragilité, de conflit et de violence, où, selon ses projections, vivront près de la moitié des plus pauvres ...

Quelle est la place du développement dans les situations de crise ? Le Groupe de la Banque mondiale élabore actuellement sa première stratégie en matière de fragilité, conflit et violence. Mais comment cette approche de long terme s’articule-t-elle avec le travail des autres acteurs engagés dans des environnements fragiles : organismes humanitaires, État, société civile, secteur privé, etc. ? C’est sur cette question que s’est penché un panel réunissant, autour du directeur général des opérations de la Banque mondiale Axel van Trotsenburg, la ministre nigérienne du Plan Aïchatou Boulama Kané, la directrice générale de l’UNICEF Henrietta Fore et la présidente de l’Institut des États-Unis pour la paix Nancy Lindborg. Voici ce que l’on peut retenir de la discussion. Parce que les situations de fragilité, conflit et violence sont de longue durée, il n’est pas réaliste de cantonner l’aide ...

Evènement phare de la région Afrique pendant les Assemblées annuelles et les Réunions de printemps du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, le colloque sur l’état de l’Afrique nous donne l’occasion d’examiner les dernières évolutions de la conjoncture économique sur le continent. Alors qu’on estime que d’ici 2030 plus de 620 millions de personnes (soit plus de 80 % des individus les plus pauvres de la planète) risquent de vivre dans des pays fragiles, principalement en Afrique, les facteurs de fragilité sont devenus un nouveau défi du développement. Le 13 avril prochain, nous réfléchirons aux solutions que la coopération régionale peut apporter pour relever ce défi régional. 

Cette manifestation, organisée en collaboration avec l’Union européenne, s'est penchée sur des initiatives et innovations récentes en matière de financement du développement. Résumé de l'événement : Il est aujourd’hui nécessaire d’améliorer les solutions de financement disponibles pour les pays à revenu faible ou intermédiaire qui sont confrontés à la montée des conflits, des violences et des fragilités. Dans ces pays aux profils divers, comment collaborer avec le secteur privé et déployer des approches innovantes ? Ces enjeux étaient au cœur de cette discussion de haut niveau. Le monde a connu ces dernières années une « une multiplication des crises », a souligné la directrice générale de la Banque mondiale, Kristalina Georgieva, en insistant sur la nécessité de faire venir les investissements privés et les échanges là où ils n’iraient pas naturellement : « C’est en réduisant les risques qui ...

Dans un monde confronté à des risques croissants, la pauvreté est de plus en plus concentrée dans les zones touchées par un conflit, qui concentrent aussi plus de 80 % des besoins d’aide humanitaire. Il est désormais admis que la communauté mondiale doit axer ses efforts plus sur la prévention des crises que sur la riposte, et nouer pour cela des partenariats qui fédèrent les diverses organisations concernées, dans le champ humanitaire, du développement, de la sécurité et des relations diplomatiques. Cet événement spécial, coorganisé par le Groupe de la Banque mondiale et le ministère norvégien des Affaires étrangères, s’attachera à faire connaître des expériences réussies sur le terrain, afin de mieux cerner les contours du rôle du développement dans la prévention des conflits violents.

Dans les États fragiles, l’emploi constitue un facteur capital de stabilité, et le secteur privé une source capitale de débouchés. Mais, dans une situation de fragilité, la création d’emplois par le secteur privé pose de nombreuses difficultés. Ce panel de haut niveau se penchera sur ces difficultés, en mettant en évidence quelles doivent être les priorités dans l’élaboration des programmes de promotion de l’emploi dans les situations de fragilité et de conflit. Peut-on, en mettant l’accent sur l’emploi, améliorer les choix de politique macroéconomique et budgétaire, au profit d’une croissance partagée ? Quelles sont les perspectives de débouchés dans les pays qui font face à un afflux de réfugiés et comment faire en sorte qu’elles profitent aux populations déplacées comme aux populations d’accueil ? Les pays peuvent-ils favoriser l’investissement intérieur dans certaines zones ou des secteurs ...

Ce séminaire sera l’occasion de réfléchir sur les principales tendances qui influent sur le développement économique de la région. Les participants examineront les grands défis et les principales opportunités qui se présentent à l’Afrique dans un environnement économique mondial fragile et instable. Une attention particulière sera accordée aux conséquences de la dépendance persistante de la région à l’égard du pétrole et d’autres produits de base. Le contexte actuel offre toutefois la possibilité de progresser sur la voie de la diversification et de la transformation économiques dont la région a besoin pour parvenir à une croissance et à un développement durables.

La guerre en Syrie, mais aussi toutes les autres situations de conflit et de fragilité qui sévissent à travers le monde, entraînent le déplacement de millions de personnes en quête d’un asile sûr, avec de lourdes conséquences pour les pays d’origine des migrants comme pour les pays d’accueil. Source d’immenses souffrances humaines, ces migrations forcées ont atteint une ampleur et une durée qui appellent d’urgence une action collective reposant sur une coopération étroite entre humanitaires et acteurs du développement. Fort de son expérience, le Groupe de la Banque mondiale amplifie actuellement son intervention dans ce domaine, en adoptant une démarche de développement qui consiste à la fois à aider les personnes déplacées à vaincre leur vulnérabilité et à soutenir les populations d’accueil pour qu’elles surmontent mieux les chocs. La Banque s’emploie aussi, en collaboration avec des partenaires comme le HCR, à accroî...

Sur les 2,5 milliards de personnes qui vivent dans les pays les plus pauvres du monde, près d’un quart habitent des régions en proie à de conflits ou des troubles importants. Comment susciter les investissements nécessaires pour créer des emplois, générer des revenus et financer des services essentiels ? Ce thème sera débattu ici par des représentants du secteur privé et du secteur public.