Gestion du risque de catastrophe

En ces temps difficiles, la Banque mondiale évolue pour mieux venir en aide aux personnes les plus vulnérables du monde. Quelles solutions et collaborations pourraient permettre de répondre aux défis d’aujourd’hui ? Cette question sera au cœur d’une discussion réunissant des acteurs de premier plan à Marrakech, à l’occasion des Assemblées annuelles de la Banque mondiale. 

Nous réunissons des personnalités de premier plan pour éclairer ces crises et esquisser des solutions face à des enjeux qui comptent parmi les plus importants de notre temps : les dérèglements du climat, l’insécurité alimentaire, les risques pandémiques, l’aggravation de la fragilité et le ralentissement du recul de la pauvreté. 

Le président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass, et la directrice générale du Fonds monétaire international, Kristalina Georgieva, se sont exprimés lors de la session plénière des Assemblées annuelles, le 15 octobre, depuis la ville de Washington aux Etats-unis. Dans son allocution en séance plénière, David Malpass a souligné ces sujets d’inquiétude, en mettant en garde contre une pandémie qui « pourrait bien être à l’origine d’une décennie perdue », marquée par « une croissance faible, un effondrement de nombreux systèmes de santé et d’éducation et une nouvelle série de crises des dettes souveraines ».

Alors que le coronavirus se propage à travers le monde, il faut agir vite pour aider les pays à y faire face. Une riposte rapide peut permettre d'arrêter la transmission et de sauver des vies, sachant que ce sont les pays les plus pauvres, dont les systèmes de santé sont déficients, qui paient souvent le plus lourd tribut à ce type d'épidémie. Le Groupe de la Banque mondiale mobilise une aide de 12 milliards de dollars pour apporter un appui rapide aux pays confrontés aux conséquences sanitaires et économiques du Covid-19. Il s’est engagé à accompagner les pays pour qu’ils puissent former un plus grand nombre d’agents de santé de première ligne, améliorer l'accès aux soins pour les plus pauvres et renforcer le suivi épidémiologique. Pour détailler le soutien fourni par le Groupe de la Banque mondiale, Réponses d'experts a interrogé le Dr Muhammad Pate, directeur mondial pour la ...

La guerre en Syrie, mais aussi toutes les autres situations de conflit et de fragilité qui sévissent à travers le monde, entraînent le déplacement de millions de personnes en quête d’un asile sûr, avec de lourdes conséquences pour les pays d’origine des migrants comme pour les pays d’accueil. Source d’immenses souffrances humaines, ces migrations forcées ont atteint une ampleur et une durée qui appellent d’urgence une action collective reposant sur une coopération étroite entre humanitaires et acteurs du développement. Fort de son expérience, le Groupe de la Banque mondiale amplifie actuellement son intervention dans ce domaine, en adoptant une démarche de développement qui consiste à la fois à aider les personnes déplacées à vaincre leur vulnérabilité et à soutenir les populations d’accueil pour qu’elles surmontent mieux les chocs. La Banque s’emploie aussi, en collaboration avec des partenaires comme le HCR, à accroî...

Nous vivons dans un monde numérique qui nous permet de générer, stocker et analyser des données à une vitesse et une ampleur sans précédent. Face à ce déluge de données, les décideurs politiques se demandent comment tirer parti du « Big Data » pour résoudre leurs difficultés les plus graves. Grâce à la baisse des coûts informatiques et de stockage et à de plus grandes capacités d’analyse qui permettent de traiter de très grands ensembles de données, on assiste à une utilisation croissante des technologies du Big Data et de l’Internet des objets dans des secteurs divers et avec des applications qui ouvrent des perspectives inédites pour le champ du développement et l’édification de sociétés plus résilientes.   Cet événement s'intéresse précisément au potentiel du Big Data et de l’Internet des objets pour la résolution des défis ...