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Chaînes de valeur mondiales, commerce et développement : la fin d’une ère ?

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Accélération de la croissance, hausse des revenus et chute des taux de pauvreté : la mondialisation des chaînes de valeur a été le moteur d’une véritable révolution économique ces trente dernières années. Alors que les chaînes de valeur mondiales (CVM) représentent actuellement près de la moitié des échanges internationaux, leur avenir est menacé par la montée des tensions commerciales et des incertitudes autour de l’accès aux marchés.

Comment les pays peuvent-ils exploiter les CVM pour favoriser une croissance durable et sans exclus ? L’économiste en chef du Groupe de la Banque mondiale était aux côtés du ministre mexicain des Finances Arturo Herrera Gutierrez et du ministre finlandais de la Coopération et du Commerce extérieur Ville Skinnari pour éclairer ces enjeux.

La première a exposé les grandes lignes du dernier Rapport sur le développement dans le monde - Le commerce au service du développement à l'ère de la mondialisation des chaînes de valeur, tandis que les deux ministres se sont penchés sur la situation spécifique de leur pays.

Les CVM facilitent l'intégration des pays en développement dans le commerce mondial et favorisent leur développement grâce à ces échanges, a expliqué Mme Goldberg, en ajoutant que leur principal intérêt résidait dans les possibilités accrues de transfert technologique.

 

 

Elles sont surtout un moteur formidable de développement des micro-spécialités, a souligné M. Herrera, en revenant sur l'expérience du Mexique. M. Skinnari a pour sa part souligné l’importance du respect de la propriété intellectuelle dans le cadre des CVM et insisté sur l’enjeu du capital humain.

La discussion a mis en avant la nécessité de faire perdurer un système d’échanges fondé sur des règles et sur des accords commerciaux stables. Les participants ont également abordé les questions de la lutte contre les inégalités, de l’égalité hommes-femmes et du changement climatique.

Enfin, quid de l’impact du numérique ? Les nouvelles technologies et l'automatisation sont bénéfiques pour le commerce, a affirmé Mme Goldberg en expliquant que ces transformations n’ont pas eu d’effet néfaste global sur l’emploi : les nouvelles technologies conduisent certes à des pertes d’emplois dans les pays à revenu élevé, mais elles sont créatrices d’emplois dans les pays en développement.

Liens utiles :

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Lire les principaux messages du Rapport dans le communiqué de presse

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