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Le monde face au changement climatique

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Le changement climatique nous concerne tous. Tous les pays du monde doivent agir pour s’y préparer et s’y adapter. Tel est le message sans ambiguïté délivré par les participants à cet événement consacré à l’adaptation au changement climatique. Laura Tuck, vice-présidente du Groupe de la Banque mondiale pour le Développement durable, était entourée de Petteri Taalas, secrétaire général de l'Organisation météorologique mondiale (OMM) ; David Paul, ministre de l'Environnement des Îles Marshall ; Norbert Barthle, secrétaire d’État parlementaire au ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ), et Matthew Rycroft, secrétaire permanent au département britannique du Développement international (DfID).

Une vidéo a d’abord permis d’illustrer concrètement l’adaptation à l’œuvre dans les pays en développement, en montrant comment un vieil agriculteur au Niger et une jeune mère dans les îles Kiribati sont parvenus à s’adapter et faire face aux dérèglements climatiques.

L’événement a ensuite donné lieu à trois annonces importantes, qui marquent des avancées majeures dans l’appui à l’adaptation et à la résilience.

Laura Tuck a annoncé le lancement du Plan d’action du Groupe de la Banque mondiale sur l’adaptation et la résilience à l’occasion de la COP24.

Norbert Barthle (Allemagne), Matthew Rycroft (Royaume-Uni) et Laura Tuck ont annoncé le lancement du Mécanisme de financement des risques mondiaux (GRiF), un dispositif de 145 millions de dollars conçu pour répondre plus rapidement aux chocs climatiques, aux catastrophes et aux crises.

Petteri Taalas (OMM) a pour sa part indiqué que son organisation allait s’associer à la Banque mondiale pour soutenir les sciences et les données climatologiques et météorologiques en faveur d’un monde plus résilient.

Enfin, David Paul (Îles Marshall) a fourni un témoignage percutant des conséquences du changement climatique dans son pays. Agir, c’est ne pas « rester les bras croisés », a souligné le ministre, en évoquant les propos de l’agriculteur nigérien. De fait, les pays vulnérables au changement climatique sont passés à l’action, mais ils ont besoin de plus de soutien en matière d’assurance et d’instruments financiers innovants.

 

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