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  • 00:02 [Musique rythmée]
  • 00:13 [Assemblées annuelles 2021]
  • 00:16 [LA CROISSANCE EN TEMPS DE CRISE : QUE RÉSERVE L'AVENIR AUX ÉCONOMIES EN DÉVELOPPEMENT]
  • 00:28 [MICHELLE FLEURY]
  • 00:32 Bienvenue à tous dans notre public virtuel autour du monde.
  • 00:34 Nous sommes enchantés que vous ayez pu
  • 00:36 vous joindre aux assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale
  • 00:40 à Washington et pour cet événement : La croissance en temps de crise :
  • 00:44 que réserve l'avenir aux économies en développement ?
  • 00:47 Je m'appelle Michelle Fleury et je vous
  • 00:49 parle du bâtiment de la Banque mondiale à Washington DC.
  • 00:54 La croissance mondiale va atteindre 5,6 % en 2021.
  • 00:59 Le rythme le plus rapide
  • 01:01 de reprise post-crise en 80 ans.
  • 01:04 Néanmoins, cette reprise sera inégale
  • 01:06 et il y a une certaine incertitude quant à la durabilité et la solidité de cette
  • 01:13 reprise au delà de 2021.
  • 01:15 Certaines indications de reprise peuvent
  • 01:17 être passagères et souligner le besoin pour les décideurs dans les marchés
  • 01:21 émergeants et les économies en développement
  • 01:23 de promouvoir un programme de réformes qui va renforcer la croissance future
  • 01:27 la prospérité partagée et la création d'emplois.
  • 01:30 Par ailleurs, la pandémie a amplifié les déficits socio économiques,
  • 01:34 notamment les différences entre les hommes et les femmes.
  • 01:36 Les femmes ont perdu leur emploi à des rythmes beaucoup plus rapides
  • 01:39 que les hommes, et les entreprises dirigées par des femmes
  • 01:42 ont été beaucoup plus affectées que les entreprises dirigées par des hommes.
  • 01:45 Nous allons étudier toutes ces questions importantes avec trois panels éminents.
  • 01:50 Voyons ce qui vous attend.
  • 01:52 [Assemblées annuelles VIRTUELLES 2021] [À VENIR]
  • 01:57 [ÉVITER UNE DÉCENNIE DE CROISSANCE PERDUE]
  • 02:00 [DAVID MALPASS, PRÉSIDENT DU GROUPE DE LA BANQUE MONDIALE]
  • 02:02 [ASSURER UNE REPRISE INCLUSIVE]
  • 02:05 [CARMEN REINHART, ÉCONOMISTE EN CHEF, GROUPE DE LA BANQUE MONDIALE]
  • 02:08 [RÉTABLIR LA CROISSANCE DANS DES PAYS À FAIBLE REVENU]
  • 02:10 [FELIX MLUSU, MINISTRE DES FINANCES, MALAWI]
  • 02:13 [HUSNA AHMAD, DIRECTRICE GÉNÉRALE, GLOBAL ONE 2015]
  • 02:15 [ELLIOTT HARRIS, SOUS-SECRÉTAIRE GÉNÉRAL CHARGÉ DU DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE, USA]
  • 02:17 [PROMOUVOIR L'EMPLOI ET CROISSANCE INCLUSIVE ET RÉSILIENTE]
  • 02:18 [ALI ALLAWI, VICE-PREMIER MINISTRE ET MINISTRE DES FINANCES, IRAK]
  • 02:20 [REZA BAQIR, GOUVERNEUR, BANQUE D'ÉTAT DU PAKISTAN]
  • 02:22 [MAYA CHORENGEL, ASSOCIÉE CODIRECTRICE, THE RISE FUND]
  • 02:24 [PIA TAYAG, DIRECTRICE, BUREAU DE L'UNSGSA]
  • 02:29 [MICHELLE FLEURY]
  • 02:30 Comme vous pouvez le voir
  • 02:32 nous avons un excellent panel avant notre
  • 02:34 premier entretien, entendons ce que David Malpass,
  • 02:37 président du Groupe de la Banque mondiale, à nous dire sur comment les pays
  • 02:40 en développement peuvent faire, ce que les pays
  • 02:43 en développement doivent faire pour ne pas perdre une décennie de croissance.
  • 02:46 [DAVID MALPASS] Bienvenue aux assemblées de 2021.
  • 02:49 Nous commençons la semaine avec un sujet qui est à l'esprit de tout le monde.
  • 02:51 La croissance en un moment de crise,
  • 02:53 ce qui attend les économies en développement suite
  • 02:57 à la pandémie de la COVID 19.
  • 02:58 Nous sommes confrontés à un
  • 03:00 revers de fortune quant aux réalisations des dernières décennies.
  • 03:04 Le PIB l'an prochain reviendra à ses
  • 03:06 niveaux de prix pandémie dans beaucoup de économies émergentes
  • 03:10 et en développement, mais le revenu par habitant
  • 03:12 prendra davantage de temps pour atteindre le niveau 2019. Dans bien des pays
  • 03:17 cette reprise est encore plus lente et présente bien des défis complexes,
  • 03:21 la pauvreté a augmenté et la différence
  • 03:24 entre les plus pauvres et les plus riches ne fait que s'aggraver et les revenus
  • 03:30 des 40 pourcent les plus riches ont récupéré rapidement.
  • 03:34 Mais la reprise n'a pas encore commencé pour les 40 % les plus pauvres.
  • 03:37 Ce qui en découle est
  • 03:39 une augmentation conséquente de la pauvreté mondiale,
  • 03:42 avec 100 millions de personnes de plus qui vivent dans la pauvreté extrême
  • 03:46 et avec plusieurs centaines de millions de nouveaux pauvres, en utilisant
  • 03:50 les indices de pauvreté pour les pays à revenu intermédiaire.
  • 03:53 Nous avons également vu des revers en termes de parité homme femme,
  • 03:57 de réalisations en matière d'éducation et même en matière d'alimentation.
  • 03:59 En même temps, la crise de la COVID-19 a provoqué
  • 04:03 un bouleversement structurel avec une augmentation des nouvelles entreprises
  • 04:06 établies, une augmentation du capital risque et une prolifération
  • 04:11 des innovations à travers les secteurs utilisant des moyens numériques.
  • 04:15 En cette époque de bouleversements, la question qui attend la communauté
  • 04:20 en développement est de savoir ce qu'il faut faire pour éviter de perdre dix ans
  • 04:25 et d'encourager une croissance durable et pérenne.
  • 04:28 J'espère que nous pourrons en faire davantage à deux égards.
  • 04:31 Tout d'abord, il nous faut davantage d'effets pour les impacts
  • 04:35 et deuxièmement, nous devons être focalisés sur les priorités clés.
  • 04:38 La lutte contre la pauvreté devrait être au cœur de l'effort.
  • 04:43 En tant que condition nécessaire pour le travail qui nous attend,
  • 04:45 l'accélération des vaccins pour permettre un retour à la vie normale est
  • 04:49 indispensable, mais il y a également quatre domaines
  • 04:53 où des actions déterminées pourraient faire la différence.
  • 04:56 Tout d'abord, la stabilité économique
  • 04:58 jetant les bases pour la croissance à moyen terme.
  • 05:03 Les pays en développement ont augmenté énormément leur dette publique du fait
  • 05:07 de la pandémie et ne peuvent pas continuer sur cette voie, le moment est venu
  • 05:11 d'adopter une voie progressive vers la consolidation de la dette.
  • 05:14 Une voie qui maintient le bien être des citoyens
  • 05:18 à sa base, renforçant et simplifiant les structures fiscales
  • 05:22 tout en éliminant les dépenses publiques non nécessaires.
  • 05:26 Renforcer l'efficacité de la prestation de services et réaffecter
  • 05:30 les ressources vers les usages les plus productifs.
  • 05:33 Tout cela sera essentiel.
  • 05:34 Mais la transition doit être bien
  • 05:36 calibrée, en enant compte des conditions
  • 05:39 individuelles des pays, y compris de l'espace budgétaire actuel,
  • 05:43 la politique monétaire, vu les pressions
  • 05:45 à l'inflation, la dynamique du secteur réel et les risques futurs.
  • 05:49 Deuxièmement, nous devons tirer parti de la révolution numérique
  • 05:52 qui nous donne l'opportunité de transformer fondamentalement nombre
  • 05:56 de secteurs de notre économie tels que les services
  • 05:59 de finance, l'éducation, la santé, voire l'agriculture.
  • 06:04 Cela permet également des effets de transformation du secteur public.
  • 06:09 Cette révolution exige que l'on redouble des ressources pour les investissements
  • 06:14 dans l'infrastructure numérique, l'élimination des monopoles
  • 06:17 dans le secteur des télécommunications, des cartes d'identité nationale
  • 06:21 pour la population et un contexte de réglementation propice.
  • 06:25 Troisièmement,
  • 06:26 nous devons rendre le développement plus vert et durable, appuyant la transition
  • 06:31 vers des sources énergétiques plus propres est le point d'entrée le plus évident.
  • 06:36 Mettre fin à la création de nouvelles usines au charbon et
  • 06:41 l'élimination des anciennes centrales
  • 06:43 au charbon sera onéreux, mais c'est ce qu'il faut faire.
  • 06:46 Les solutions dont tout le monde sort
  • 06:48 gagnant en matière de transports, d'agriculture,
  • 06:50 de foresterie et d'urbanisation permettraient
  • 06:54 d'améliorer à la fois les niveaux de vie et la durabilité environnementale.
  • 06:58 Les efforts doivent être focalisés sur les engagements qui ont le plus d'impact.
  • 07:01 Les principales sources d'émissions de gaz
  • 07:03 à effet de serre doivent être réduites alors que les populations à risque
  • 07:07 dans les pays à faible revenu doivent être mieux préparées et s'adapter.
  • 07:11 Et quatrièmement, il faut investir
  • 07:14 dans nos populations, c'est là le meilleur investissement que nous pouvons réaliser.
  • 07:17 L'éducation fonctionnelle et des systèmes de santé
  • 07:21 efficaces exigent davantage
  • 07:24 d'affecter des ressources budgétaires comme priorité de manière efficace.
  • 07:28 Il faut également des solutions taillées
  • 07:30 à la mesure des problèmes pour renforcer la qualité des services sanitaires
  • 07:33 et améliorer l'apprentissage des enfants, notamment par les moyens numériques.
  • 07:38 L'accumulation du capital humain est
  • 07:40 énormément importante dans les pays affectés par les conflits et enfin,
  • 07:44 les rendements en matière d'équité économique
  • 07:46 si l'on comble la différence entre les hommes et femmes dans les pays
  • 07:50 en développement, la différence qui s'est aggravée pendant la crise sont énormes.
  • 07:54 Rien de tout ceci ne sera facile,
  • 07:56 mais le Groupe de la Banque mondiale est dans une position hors pair pour appuyer
  • 08:00 les pays dans leurs efforts pour mobiliser la participation du secteur public.
  • 08:06 C'est de ces sujets dont nous allons nous
  • 08:08 entretenir pendant l'événement d'aujourd'hui.
  • 08:10 [MICHELLE FLEURY] Revenons sur quelques uns des points soulevés
  • 08:12 par le président Malpass.
  • 08:13 Se joint à nous Carmen Reinhart.
  • 08:15 Économiste en chef de la Banque mondiale
  • 08:18 De par le passé, vous avez dit ne vous trompez pas, une reprise,
  • 08:24 un rebondissement n'est pas une reprise.
  • 08:26 Qu'entendez vous dans le contexte d'une reprise exhaustive ?
  • 08:29 [CARMEN REINHART] Ecoutez.
  • 08:32 Nous avons eu des baisses exceptionnelles.
  • 08:37 Dans le PIB, de manière générale,
  • 08:40 en 2020, donc, nous allons avoir une reprise,
  • 08:44 nous voyons des rebondissements, pas une véritable reprise.
  • 08:49 Ce que j'entends, c'est que sur une base par habitant, le revenu
  • 08:53 par habitant doit être au moins au niveau où il était avant la pandémie.
  • 08:57 Ça va prendre plus longtemps. Donc,
  • 08:59 malgré ce que nous voyons dans ces rebondissements, le revenu par habitant,
  • 09:02 particulièrement pour les pays à faible revenu et les pays à revenu intermédiaire,
  • 09:07 cette reprise réelle prendra plus longtemps et je crains
  • 09:12 que ce que...
  • 09:15 que la pandémie n'a fait qu'aggraver les écarts entre les marchés émergents
  • 09:20 et les pays en développement et les économies avancées.
  • 09:22 [MICHELLE FLEURY] Vous avez beaucoup parlé
  • 09:24 du haut niveau d'endettement que les gouvernements ont dû assumer pour
  • 09:30 appuyer leurs populations et les entreprises contre les effets de la pandémie.
  • 09:33 La Banque mondiale vient de diffuser un rapport aujourd'hui sur cette question.
  • 09:36 Pouvez vous nous parler davantage
  • 09:38 de l'importance de ceci et ce que contient le rapport ?
  • 09:40 [CARMEN REINHART] Et bien écoutez.
  • 09:43 Je pense
  • 09:45 que peu importe faibles revenus, revenus intermédiaires, pays avancés.
  • 09:51 Les dépenses en réponse à la pandémie veut dire que pour ceux
  • 09:55 parmi les pays à faible revenu qui sont entrés avec beaucoup de vulnérabilité
  • 10:00 au début de la dette, qui avaient des vulnérabilités préexistantes se
  • 10:03 trouvent déjà dans des situations difficiles
  • 10:06 en matière de dette, ce n'est pas hypothétique.
  • 10:08 Que se passerait il ou non ? A l'heure actuelle,
  • 10:10 des 73 pays à faible revenu qui sont éligibles pour l'initiative de suspension
  • 10:16 de la dette, plus de la moitié de ces pays, sont en détresse quant à leur
  • 10:20 dette ou s'approchent rapidement de ce niveau.
  • 10:24 Ce qui veut dire que la restructuration de la dette, le pardon de la dette,
  • 10:30 devra rester une question prioritaire dans le programme du développement à l'avenir.
  • 10:36 [MICHELLE FLEURY] Et la détresse de la dette ne se limite aux gouvernements.
  • 10:39 Il s'agit des ménages, des entreprises, des individus également.
  • 10:42 [CARMEN REINHART] Oui, absolument. Et il le fait.
  • 10:45 Notre prochain rapport
  • 10:46 sur le développement mondial s'intéresse de très près
  • 10:50 à la détresse
  • 10:52 qui est le patrimoine de la COVID.
  • 10:54 Les entreprises qui se trouvent incapables de se rétablir, le tourisme, les services.
  • 11:03 Tous ces secteurs sont affectés à long terme.
  • 11:07 Ils ont beaucoup de difficultés, les ménages, les pertes d'emploi.
  • 11:12 Et un appui du revenu insuffisant.
  • 11:17 Tout cela veut dire
  • 11:19 que le fardeau de la dette a augmenté.
  • 11:21 Collectivement ce que nous voyons
  • 11:24 c'est que les gouvernements, les ménages, les entreprises, tous sont confrontés
  • 11:31 à cet patrimoine, des pertes de revenus
  • 11:34 associées à la pandémie et un grand défi à relever, donc, c'est
  • 11:41 comment nous assurer
  • 11:43 que la crise de la COVID ne se transforme pas en une crise financière où
  • 11:50 les institutions financières
  • 11:54 sont également affectées.
  • 11:58 Un résultat négatif de ce type
  • 12:03 affecterait une reprise verte et inclusive
  • 12:06 -et c'est ce que nous voulons tous. -[MICHELLE FLEURY] Vu les énormes défis
  • 12:08 que vous venez d'indiquer,
  • 12:10 quel rôle dans ce contexte la Banque mondiale peut-elle jouer ?
  • 12:13 [CARMEN REINHART] Tout d'abord,
  • 12:15 la Banque mondiale, comme vous le savez,
  • 12:19 nous avons eu,
  • 12:21 nous avons atteint des niveaux record pendant la pandémie.
  • 12:26 Cent cinquante sept milliards
  • 12:31 en financement,
  • 12:35 depuis le début
  • 12:40 du cadre multilatéral établi après la Deuxième Guerre mondiale,
  • 12:43 on n'a pas vu un effort aussi cohérent vers plus de 100 pays.
  • 12:47 Je pense que dans l'avenir,
  • 12:51 la Banque mondiale
  • 12:53 va travailler avec les pays,
  • 12:55 non seulement pour continuer à déployer les vaccins.
  • 13:01 Nous jouons également un rôle
  • 13:04 dans l'inclusion financière, ce qui était un programme important
  • 13:10 pour atténuer les effets
  • 13:13 des iniquités dont je vous parlais
  • 13:14 auparavant, des taux de pauvreté qui augmentent.
  • 13:18 Et la Banque mondiale
  • 13:21 a un programme sur le climat également.
  • 13:24 Ce sont là tous des domaines où les besoins sont de taille et
  • 13:30 ils sont de taille à travers un large éventail de pays.
  • 13:35 Cela va des pays à revenu intermédiaire
  • 13:37 aux pays à très faible revenu qui sont affectés par la pandémie.
  • 13:41 [MICHELLE FLEURY] Merci de cette synthèse des problèmes
  • 13:43 et également de certaines des actions qui peuvent être prises.
  • 13:47 Les effets économiques de la pandémie ont
  • 13:49 eu des effets dévastateurs sur la jeunesse à travers le monde.
  • 13:53 Nous avons demandé à des jeunes de nous parler des effets de la COVID sur le bien
  • 13:56 être économique, ce qui doit advenir pour nous assurer
  • 13:59 que les jeunes ne soient pas laissés à la traîne lors de cette reprise.
  • 14:05 [KEITHLIN CAROO] [AMBASSADRICE ONE YOUNG WORLD] [SAINTE-LUCIE]
  • 14:06 Le paradis a été perdu.
  • 14:08 Voilà comment je me sens
  • 14:10 en tant que quelqu'un qui vit dans une île dans les pandémies.
  • 14:14 [MANUEL RAMOS NAVAS] [PANAMA] L'arrivée de la COVID-19 a affecté
  • 14:17 la santé de milliers de Panaméens.
  • 14:21 [KEITHLIN CAROO] [SAINTE-LUCIE] La vie de notre ile, le tourisme
  • 14:24 s'est arrêté abruptement.
  • 14:26 [SUNGHEE TARK] [CORÉE DU SUD] Beaucoup de communautés ont été affectées.
  • 14:28 [RUMAITHA AL BUSAIDI] Cela a exposé des problèmes systémiques dans le système.
  • 14:33 [YOUSSAKA ESSODONG FIDÈLE] En conséquence, nombre de jeunes ont perdu leur emploi
  • 14:37 [SALAM AL-NUKTA] [PAYS-BAS] Et ont manqué pratiquement six mois d'éducation
  • 14:41 -en raison du manque d'infrastructures. -[ELIF KORKMAZ] [TURQUIE] pour étudiants
  • 14:44 qui vivaient dans les zones rurales et qui n'avaient pas assez de ressources
  • 14:46 maintenir l'éducation en ligne était difficile
  • 14:49 [GEROME KWILYAME] [OUGANDA] et cela a des effets négatifs sur la santé,
  • 14:52 leur comportement et leur développement social.
  • 14:54 [MARIANA LOZZI] [BRÉSIL] Il est vraisemblable que quelqu'un
  • 14:58 va vous demander de l'aide.
  • 15:00 Ils vont se soulèver pour de l'argent, des médicaments, des denrées alimentaires.
  • 15:05 [JONATHAN CHU] [MALAISIE] Beaucoup ont dû demander des emprunts supplémentaires
  • 15:09 pour appuyer leurs familles
  • 15:10 [YOUSSAKA FIDÈLE] Et la plupart des emplois offerts
  • 15:15 manquaient de formation professionnelle.
  • 15:18 [MARIANA LOZZI] Beaucoup de personnes
  • 15:20 qui sont passées au revenu intermédiaire
  • 15:23 reviennent à la pauvreté.
  • 15:25 [KEITHLIN CAROO] Et notre pays avait des difficultés
  • 15:27 pour renforcer les secteurs alternatifs tout en luttant
  • 15:30 contre le chômage généralisé, le désespoir, les niveaux de pauvreté
  • 15:34 - et de violence qui ont augmenté. -[MARIANA LOZZI] Les mêmes défis
  • 15:38 nous affectent de nouveau, la famine, la sécurité.
  • 15:42 [MANUEL RAMOS NAVAS] Cela a aidé à augmenter la sécurité.
  • 15:44 [DILNAZ KAMALOVA] [KAZAKHSTAN] Il y a cet effet d'incertitude.
  • 15:48 [KEITHLIN CAROO] Mais il y a toujours des opportunités au sein des obstacles.
  • 15:51 [Assemblées annuelles 2021 WASHINGTON DC]
  • 15:55 [ANITA MIN] [KHARTOUM, SUDAN] Bonjour. Je suis Anita Min, de Khartoum, au Soudan
  • 16:00 et vous regardez les assemblées de groupe de la FMI et de la Banque mondiale.
  • 16:05 [MICHELLE FLEURY] Voici des idées très intéressantes. Nous allons
  • 16:07 entendre davantage de jeunes du monde entier et leurs pensées
  • 16:10 sur les opportunités futures et leurs espoirs dans quelques instants.
  • 16:13 Et il y a beaucoup de façons dont vous
  • 16:15 pouvez partager vos idées, vos commentaires sur cet événement,
  • 16:20 -Sri Sridhar peut nous en dire davantage. -[SRI SRIDHAR] Merci Michelle.
  • 16:22 Oui, vous pouvez participer aujourd'hui
  • 16:24 en nous suivant sur Twitter, Facebook et Instagram et partager vos
  • 16:27 commentaires à tout moment en utilisant le hashtag pour l'événement d'aujourd'hui :
  • 16:31 "Growth for all". Vous pouvez également mettre vos
  • 16:34 commentaires sur live.worldbank.org.
  • 16:37 L'événement est en anglais, en français ou en espagnol et en arabe et nous avons
  • 16:41 des experts dans les quatre langues pour répondre à vos questions.
  • 16:44 Vous voyez certaines ici et je pense que les questions les plus populaires
  • 16:50 obtiendront réponse oui, et se joindront à nous
  • 16:53 l'économiste en chef de la Banque, mais également Susan Lund,
  • 16:56 vice présidente pour le secteur économique et emploi de la SFI
  • 17:02 qui est membre du groupe de la Banque mondiale
  • 17:05 mondiale qui se focalise sur le secteur privé.
  • 17:07 [SRI SRIDHAR] Le premier sondage de la semaine qui demande la meilleure façon
  • 17:11 d'encourager la croissance économique inclusive ?
  • 17:13 Nous avons quatre options.
  • 17:15 En créant des emplois
  • 17:16 et augmenter les investissements privés ou grâce aux réformes de politiques,
  • 17:21 ou en renforçant la distribution de vaccins ou en investissant
  • 17:23 dans le filet de sécurité qui se focalise sur les populations vulnérables.
  • 17:27 Vous pouvez aller à live.worldbank.org pour voter, donc votez.
  • 17:34 [MICHELLE FLEURY] Nous voulons également vous présenter les voix des leaders du monde
  • 17:38 en développement, des chefs d'État de sept pays qui sont appuyés
  • 17:43 par l'Association internationale
  • 17:45 du développement, le Fonds de la Banque mondiale pour les pays les plus pauvres.
  • 17:48 Ici ils partagent avec nous ce dont ils ont besoin pour relancer leurs économies.
  • 17:53 [Assemblées annuelles 2021 WASHINGTON DC]
  • 17:56 [JULIUS MAADA, PRÉSIDENT SIERRA LEONA] Les défis de la COVID-19.
  • 17:59 ont exposé nos nations à des vulnérabilités accrues
  • 18:03 et un retard dans les ODD.
  • 18:15 [MOHAMED BAZOUM, PRÉSIDENT NIGER]
  • 18:16 Nous sommes allés de projections de croissance annuelle de 6% à 3% à peu près
  • 18:24 [DAVID KABUA, PRÉSIDENT ÎLES MARSCHALL] En tant que petits états insulaires,
  • 18:25 notre pays a des défis sans précédents, a relever : l'isolation géographique
  • 18:29 la montée des eaux et les effets du changement climatique.
  • 18:33 Nous avons été également affectés par les défis de la COVID-19.
  • 18:36 [IRFAAN ALI, PRÉSIDENT GUYANA]
  • 18:37 La réponse inégale à la pandémie n'a pas aidé.
  • 18:40 Davantage l'attention doit être consacrée au renforcement de la résilience,
  • 18:44 particulièrement pour les pays les plus vulnérables.
  • 18:47 [FAURE ESSOZIMNA GNASSINGBÉ, PRÉSIDENT TOGO]
  • 18:48 Une crise qui vient par vagues ou par cycles,
  • 18:52 il est très important que nous puissions, à l'instar d'autres régions,
  • 18:57 très rapidement relancer nos économies.
  • 19:01 [HAKAINDE HICHILEMA, PRÉSIDENT ZAMBIA] Nous avons de l'urgence pour renforcer
  • 19:03 la capacité de l'Afrique pour l'innovation et le développement des infrastructures
  • 19:08 des technologies informatiques pour profiter de l'industrie 4.0.
  • 19:15 [JULIUS MAADA BIO, PRÉSIDENT SIERRA LEONE] Je voudrais relancer un appel
  • 19:16 pour les partenariats et la coopération pour assurer que nous atteignons les hauts
  • 19:22 ODD pour que nous ayons tous un meilleur avenir.
  • 19:27 [MICHELLE FLEURY] Et pour comprendre toute l'urgence de ce défi,
  • 19:32 Voyons les chiffres.
  • 19:33 Cette pandémie a frappé le monde extrêmement durement.
  • 19:39 Et voyons l'impact sur la répartition
  • 19:41 internationale des revenus au cours des deux dernières années.
  • 19:45 Voici la situation 2020, pour 20 % les plus riches sont cinq pour cent
  • 19:50 inférieurs aux prévisions d'avant la pandémie pour le cinq pour cent inférieur,
  • 19:57 cette perte est de 6,6.
  • 20:00 Les économies avancées ont commencé de se
  • 20:02 redresser, mais ce n'est pas vrai pour les plus pauvres.
  • 20:05 Et voyons les dernières données sur la perte de revenus
  • 20:09 de la Banque mondiale. Les plus pauvres ont perdu 6,7 pour cent
  • 20:14 de plus que de ce qui était prévu avant la pandémie.
  • 20:17 Pour les plus riches, il y a une reprise en redressement 2,6
  • 20:21 pour cent de moins que les prévisions d'avant la pandémie.
  • 20:25 Outre cette inégalité qui n'arrête d'augmenter,
  • 20:29 il y a également une augmentation de la pauvreté à l'échelle mondiale.
  • 20:33 Voyons les dernières données sur la pauvreté extrême.
  • 20:37 Combien de personnes vivent avec moins de 1 dollar 90 par jour ?
  • 20:42 Vous voyez cette ligne et nous voyons la façon dont la pauvreté diminuait
  • 20:46 et aurait dû continuer à diminuer avant la crise.
  • 20:49 Et puis l'impact de la pandémie.
  • 20:53 On voit que les prévisions se sont inversées.
  • 20:56 Le groupe de la Banque mondiale estime que maintenant 97 millions de personnes
  • 21:02 de plus vivent dans la pauvreté extrême en raison de la COVID-19.
  • 21:07 Les dernières données de la Banque mondiale
  • 21:09 montrent également que la dette extérieure que doivent les pays à faibles revenus
  • 21:15 a atteint un record : 860 milliards de dollars en 2020,
  • 21:21 12 pour cent d'augmentation par rapport à l'année précédente.
  • 21:24 5,3 pour cent c'est le niveau de dette extérieure
  • 21:27 des pays à faibles revenus et à revenus intermédiaires.
  • 21:31 Ce qui équivaut à 8,7 milles milliards de dollars en 2020.
  • 21:38 Que pouvons donc, nous faire
  • 21:40 pour en revenir à une croissance, les pays à faibles revenus,
  • 21:46 les personnes les plus pauvres dans ces pays ont souffert le plus.
  • 21:49 Comment pouvons nous a nouveau à imprimer ce dynamisme ?
  • 21:54 C'est la question que nous avons posée à plusieurs personnes.
  • 21:59 Felix Mlusu, ministre des Finances du Malawi.
  • 22:03 Elliott Harris, sous-secrétaire général adjoint
  • 22:06 pour le développement économique aux Nations Unies,
  • 22:09 chef économiste et Husna Ahmad, PDG de Global One 2015.
  • 22:19 Vous utilisez la voix et la culture
  • 22:22 comme outil de changement, monsieur le ministre.
  • 22:25 [WASHINGTON DC / EEUU LILONGWE 7 MALAWI]
  • 22:26 Quelle est, à votre avis, la barrière la plus importante
  • 22:29 à la croissance économique puisque vous dirigez un pays à faibles revenus ?
  • 22:33 [FELIX MLUSU, MINISTRE DES FINANCES MALAWI] Je vous remercie,
  • 22:34 merci de cette question.
  • 22:39 Barrière essentielle à la croissance économique
  • 22:43 dans les pays à faibles revenus, bien évidemment, ils sont nombreux,
  • 22:48 ce n'est pas un obstacle.
  • 22:50 Tout d'abord, la marge budgétaire est très limitée,
  • 22:54 dans ces pays.
  • 22:56 Pour...
  • 22:58 C'est insuffisant pour accomplir leurs programmes.
  • 23:05 Ils ne sont pas en mesure de financer complètement leurs programmes.
  • 23:10 Autre barrière à la croissance économique pour les paiements,
  • 23:18 c'est un niveau extrêmement élevé de dette
  • 23:21 qui n'est pas soutenable, la dette qui était contractée déjà avant la pandémie.
  • 23:30 Ils ne sont donc pas à même,
  • 23:32 en raison de cette énorme affaire, de financer leurs programmes.
  • 23:36 Autre limite, autre barrière
  • 23:39 à la croissance économique,
  • 23:43 est l'absence de développement d'infrastructures.
  • 23:47 Ce qui a des répercussions sur tous les secteurs de l'économie.
  • 23:51 Car on parle par exemple d'énergie ou encore de transports,
  • 23:57 de services sociaux,
  • 24:00 santé, éducation,
  • 24:04 pratiquement dans tous les domaines de notre vie, de nos économies,
  • 24:09 l'infrastructure, n'est pas présente,
  • 24:14 la technologie est autre chose qui nous manque.
  • 24:17 Et qui a crée une contrainte énorme,
  • 24:22 dans ces pays.
  • 24:27 [MICHELLE FLEURY]
  • 24:28 Vous venez d'aborder toute une série de secteurs, vous parlez de dette viable
  • 24:34 et vous parlez également de disposer d'un volant budgétaire.
  • 24:38 Monsieur Harris, vous avez travaillé aux Nations Unies,
  • 24:42 notamment... Alors...
  • 24:45 Que devraient faire les gouvernements dans ce
  • 24:48 moment tellement difficile alors qu'on essaye de revenir à la reprise ?
  • 24:53 [ELLIOTT HARRIS] Le plus important est d'assurer que les politiques soient cohérentes.
  • 24:59 Avec les objectifs de développement durable
  • 25:02 en particulier pour le budget, nous voulons un budget aligné sur les ODD
  • 25:06 ce qui permettrait d'assurer que le budget
  • 25:09 n'encouragera rien qui ne soit pas durable et donnera les incitations
  • 25:14 adéquates pour que le secteur privé rende ces objectifs viables.
  • 25:20 Il faut aussi qu'il y ait une approche cohérente et intégrée
  • 25:22 qui englobe tout le gouvernement.
  • 25:25 Donc le cadre législatif et réglementaire devrait pouvoir mener
  • 25:29 au développement durable et à une croissance
  • 25:31 qui soit également durable, rationale fondée sur des faits probants,
  • 25:35 stable et prévisible, ce qui est extrêmement important
  • 25:39 si l'on veut avoir un environnement propice à un investissement du secteur privé.
  • 25:44 En l'absence de cet investissement privé,
  • 25:46 les gouvernements ne pourront pas parvenir à une croissance durable à eux seuls.
  • 25:51 Autre partie de la question.
  • 25:54 Comment parvenir à une croissance inclusive ?
  • 25:57 Les gouvernements doivent faire plus que simplement faciliter la démarche.
  • 26:03 Il faut prendre des mesures pour assurer
  • 26:05 que la croissance, elle-même ne mène pas à une accélération des inégalités.
  • 26:12 Parfois, c'est vrai
  • 26:14 que cela est très compliqué, il s'agit simplement de choisir les types
  • 26:18 d'incitations qui mènent les activités à forte intensité de main d'oeuvre,
  • 26:22 par exemple. Choisir des politiques qui améliorent
  • 26:26 l'accès aux opportunités afin que les gens puissent obtenir les qualifications
  • 26:31 et les compétences nécessaires à obtenir un bon emploi.
  • 26:34 Et cela veut dire, à l'heure actuelle,
  • 26:38 parvenir à une connaissance numérique.
  • 26:43 Il faut donc que l'infrastructure numérique soit présente également.
  • 26:46 [MICHELLE FLEURY] Ceci nous mène automatiquement à la question
  • 26:51 que nous pouvons poser à notre intervenant sur les femmes
  • 26:54 et les enfants ont été beaucoup plus frappés par la pandémie
  • 26:57 que d'autres groupes, alors...
  • 26:58 Quel est votre message aux politiques ?
  • 27:00 [WASHINGTON DC / EEUU LONDRES / ROYAUME UNI]
  • 27:02 [HUSNA AHMAD] Les femmes sont face à la violence
  • 27:05 au foyer, à des problèmes de santé mentale, absence d'accès aux services,
  • 27:12 ce qui met les vies en danger.
  • 27:16 Nous ne savons pas
  • 27:19 dans quelle mesure les problèmes ont été exactement aggravés pendant la pandémie.
  • 27:26 Mais il faut absolument que l'on puisse
  • 27:32 repenser aux objectifs de développement durable,
  • 27:36 à ne laisser personne à la traîne
  • 27:40 et les femmes, ne l'oublions pas,
  • 27:42 sont la base même de la création au sein des sociétés.
  • 27:44 et si nous n'assurons pas leur bien être
  • 27:46 nous serons responsables d'une génération perdue au moins.
  • 27:52 Vous savez, tout comme moi,
  • 27:55 que les femmes ont une résilience incroyable,
  • 27:58 les femmes qui ont la foi encore plus encore.
  • 28:02 La Banque mondiale, Le Fonds monétaire,
  • 28:05 doivent devenir
  • 28:09 chef de file de cet élan qui doit aider les femmes.
  • 28:16 Ils sont beaucoup plus transparents
  • 28:19 et il faut que les choses se fassent, que l'on trouve des solutions
  • 28:23 et l'absence de biodiversité et d'inclusion, ce sera un échec.
  • 28:28 Les investissements, l'investissement, l'investissement.
  • 28:31 Nous ne pourrons jamais le dire suffisament,
  • 28:33 d'investissements en éducation, en technologies numériques
  • 28:37 pour faire la transition, investissements en protection sociale.
  • 28:44 [MICHELLE FLEURY] Je vous remercie.
  • 28:46 Je reviens sur ce que vous disiez, le rôle des organisations internationales
  • 28:53 comme la Banque mondiale, par exemple.
  • 28:55 M. Harris, êtes-vous d'accord avec ce que l'on vient de dire ?
  • 29:02 Que souhaitez vous que les organisations internationales fassent de plus ?
  • 29:07 [ELLIOT HARRIS] Et bien, un des grands défis,
  • 29:10 comme je l'ai dit est de veiller à ce que le gouvernement ait
  • 29:14 des politiques correctes et là, les institutions internationales
  • 29:19 peuvent aider les gouvernements à atteindre le degré de cohérence indispensable
  • 29:24 qui est la base, même le fondement des progrès futurs, de justice sociale.
  • 29:30 Il s'agira peut être
  • 29:31 de former des capacités, mais cela veut dire aussi pouvoir
  • 29:35 vouloir dire également prendre en compte le contexte mondial,
  • 29:39 ce que d'autres pays ont fait, ce qui a fonctionné et ce qui n'a pas fonctionné.
  • 29:43 Ce serait une façon alors de construire
  • 29:46 cette base, un fondement basé sur des faits probants.
  • 29:50 Ensuite, tous les gouvernements du monde
  • 29:52 sont face à des défis mondiaux qui, certains, sont communs à tous.
  • 29:55 Le changement climatique, en est un exemple.
  • 29:58 Les institutions internationales peuvent aider
  • 30:01 à gérer ce problème. Par exemple en créant un cadre propice
  • 30:04 à la négociation sur ces problèmes, offrant des options de politiques
  • 30:08 que les gouvernements peuvent prendre en compte en faisant une analyse aussi
  • 30:11 des faits probants pour fonder les politiques.
  • 30:14 Certaines de ces solutions sont financières,
  • 30:16 auquel cas les organisations qui s'occupent de cet aspect sont là
  • 30:20 pour offrir un financement, mais les autres peuvent créer
  • 30:23 un cadre propice à une formulation de politique cohérente.
  • 30:27 Et finalement...
  • 30:30 ces institutions peuvent présenter
  • 30:34 des problèmes délicats,
  • 30:36 sensibles dans le contexte des pays et de ce fait aident à créer un changement
  • 30:40 de politique, par exemple à renforcer les institutions qui aident
  • 30:46 à une reddition de compte accrue, la lutte contre la corruption,
  • 30:51 résoudre les problèmes d'inégalité qui souvent s'opposent d'ailleurs
  • 30:55 aux intérêts acquis. C'est promouvoir aussi l'égalité
  • 30:59 entre les genres, se focaliser sur ces problèmes crée
  • 31:03 un espace à la disposition des gouvernements et des populations
  • 31:07 pour travailler ensemble pour commencer à effectuer ces changements.
  • 31:10 [MICHELLE FLEURY] Monsieur le ministre, je reviens vers vous.
  • 31:12 Quel est le rôle que les organisations internationales peuvent jouer ?
  • 31:18 À fin, peut être, d'attirer l'attention sur des choses qu'un gouvernement
  • 31:23 comme le vôtre ne peut pas faire, alors que souhaitez vous ?
  • 31:26 [WASHINGTON DC / LILONGWE / MALAWI]
  • 31:27 [FELIX MLUSU] Et bien merci Michelle de cette question.
  • 31:32 La communauté internationale peut faire
  • 31:34 énormément de choses pour aider les pays à faibles revenus.
  • 31:38 Pour commencer,
  • 31:41 les questions de l'investissement.
  • 31:45 La communauté internationale, la communauté mondiale est à même de faire
  • 31:49 beaucoup de choses en matière d'investissements étrangers directs
  • 31:55 en offrant des encouragements
  • 31:58 aux investisseurs, en montrant des modèles d'investissement dans les économies,
  • 32:03 que ce soit par le biais de partenariats public privé ou encore d'accords BOT.
  • 32:12 Et des modèles qui peuvent être utilisés pour investir,
  • 32:18 dans ces pays à faibles revenus.
  • 32:21 Autre chose que peut faire la communauté internationale
  • 32:28 c'est de faciliter l'accès à des prêts concessionnels et, bien sûr, à des dons.
  • 32:36 Ce qui permettra alors de doper
  • 32:39 la croissance, de doper le volume budgétaire qui manque
  • 32:45 à l'heure actuelle dans ces pays à faibles revenus.
  • 32:49 Donc, ces prêts concessionnels, ces dons aideront à améliorer la situation.
  • 32:56 En outre,
  • 32:59 et bien sûr, nous ne pouvons pas oublier de demander
  • 33:04 le pardon de la dette, l'annulation de la dette.
  • 33:09 Ce qui permettrait au pays de gérer leur budget bien mieux d'ailleurs et les aider
  • 33:17 à tourner les yeux vers d'autres domaines, locaux, notamment,
  • 33:24 qui permettront de générer des recettes et améliorer leurs programmes.
  • 33:29 Donc, il y a beaucoup de choses que la communauté internationale
  • 33:31 peut faire pour aider
  • 33:34 à une croissance plus forte, plus solide dans les pays à faibles revenus.
  • 33:37 Je vous remercie.
  • 33:39 [MICHELLE FLEURY] Je vous remercie Il semble en effet que
  • 33:43 la communauté internationale a un rôle très important à jouer.
  • 33:46 Je remercie les ministres Mlusu, Harris et Ahmad du temps qui nous ont consacré.
  • 33:54 [ATHÈNES, GRÈCE] [Assemblées annuelles 2021]
  • 33:56 [JOHN ROSINO] Je suis John Rosino, Athènes, Grèce
  • 34:00 Et vous regardez les réunions annuelles Banque mondiale, Fonds monétaire.
  • 34:05 [MICHELLE FLEURY] Pour rejoindre la conversation, utilisez la dièse #GROWTH4ALL.
  • 34:12 Et voyons maintenant !
  • 34:15 Ce qui s'est passé au Sri Lanka.
  • 34:17 Une entreprise a offert un appui
  • 34:21 à ses employés tout en se connectant à la collectivité.
  • 34:24 [KANDY, SRI LANKA]
  • 34:35 Je me reveille à quatre heures du matin, j'ai commencé à préparer le repas.
  • 34:44 J'ai commencé bien sûr la journée en priant à Bouddha
  • 34:50 Nous sommes partis à 6 heures et quart pour laisser ma fille à l'école.
  • 34:53 Ensuite, j'ai commencé à travailler,
  • 34:55 Grâce à cette appli et j'ai commencé à travailler dans le cadre de PickMe.
  • 35:04 [JIFFRY ZULFER, FONDATEUR | CEO, PICKME] Lorsque la nouvelle m'a frappé
  • 35:06 que demain il y aurait un couvre-feu.
  • 35:09 Cela m'a effrayé
  • 35:12 car je ne savais pas comment j'allais pouvoir
  • 35:15 continuer de vivre, de me déplacer.
  • 35:19 Le nombre de chauffeurs femmes a doublé
  • 35:23 depuis la COVID-19, ce qui leur a offert d'énormes possibilités de travail.
  • 35:28 La COVID-19 ans a été un moment extrêmement difficile pour tous,
  • 35:32 mais j'ai été ravie de pouvoir offrir de l'aide à la communauté et au pays
  • 35:36 tout entier grâce à plusieurs types d'entreprises.
  • 35:39 [PODIMANIKE RATHNAYAKE, CHAUFFEUR, PICKME]
  • 35:41 Nous devons prendre soin de nous même,
  • 35:43 si je reste chez moi à ne rien faire pendant
  • 35:46 je ne suis pas à même de donner à manger à mes enfants,
  • 35:49 donc j'ai commencé à travailler avec PickMe comme chauffeur à la demande.
  • 35:56 Je n'ai peur de rien.
  • 35:58 Oui, une femme peut le faire, j'en suis la preuve.
  • 36:03 [JIFFRY ZULFER] Notre entreprise permettait de travailler à domicile.
  • 36:10 Chacun gérait le transport du pays
  • 36:13 depuis sa chambre à coucher et il y avait en réalité tellement
  • 36:19 de demandes, car les gens voulaient recevoir tous leurs produits chez eux.
  • 36:23 [LASANDA DEEPTHI, CHAUFFEUR, PICKME] Nous ne sommes pas
  • 36:25 focalisés sur la crainte, mais sur la sécurité.
  • 36:28 [JIFFRY ZULFER] Nous considérons que nos chauffeurs sont des super héros.
  • 36:34 Et nous avons d'ailleurs changé l'icône
  • 36:36 de notre site pour en faire un véritable héros.
  • 36:42 [Assemblées annuelles 2021 WASHINGTON DC]
  • 36:47 [MICHELLE FLEURY] C'est vrai, ce sont de véritables super
  • 36:51 héros pour relever les défis de ces moments très difficiles.
  • 36:55 L'économiste en chef de la Banque mondiale, des jeunes entrepreneurs,
  • 36:59 des dirigeants de pays à faible revenu nous ont déjà parlé.
  • 37:02 Voyons maintenant ce qui se passe dans les pays à revenu intermédiaire et
  • 37:05 dans quelle mesure le secteur privé doit créer et restaurer l'emploi.
  • 37:09 Voyons ce que peuvent faire les banques centrales.
  • 37:12 Voici le président de la Banque centrale du Pakistan.
  • 37:17 [REZA BAQIR] Comment la banque centrale
  • 37:21 peut aider à l'investissement ?
  • 37:24 Elle se divise en deux parties.
  • 37:26 Tout d'abord, le rôle habituel que jouent
  • 37:28 les banques centrales, à savoir la stabilité financière des prix.
  • 37:35 Nous sommes engagés et c'est une condition
  • 37:38 indispensable et nécessaire à la croissance.
  • 37:41 J'ajoute également que notre expérience
  • 37:43 tout au long de la COVID comme moment de crise,
  • 37:46 les banques centrales doivent aller au delà de leur rôle traditionnel.
  • 37:53 Lorsque le Pakistan
  • 37:55 a été frappé par la COVID, quelles sont les leçons principales
  • 37:59 que la Banque du Pakistan a tiré ? Et bien, il y en ait trois.
  • 38:04 D'abord que les banques centrales,
  • 38:05 dans pareille situation, doivent offrir un appui en liquidités
  • 38:09 agressives à l'appui de la protection de l'investissement et de l'emploi.
  • 38:14 Dans le cas du Pakistan, nous avons
  • 38:17 offert 5 pour cent du PIB en liquidités à titre d'appui
  • 38:22 afin d'assurer que nos problèmes
  • 38:23 de liquidités ne viennent pas des problèmes de solvabilité.
  • 38:27 Il est important de se rendre compte
  • 38:29 qu'il faut cibler les aides, mais il est mieux...
  • 38:34 Il vaut mieux gérer du côté de trop de liquidités que pas assez.
  • 38:39 Deuxième leçon à l'appui des besoins, il faut qu’ils soient ciblés.
  • 38:43 Dans notre cas, nous avons offert un apport de liquidités
  • 38:46 concessionnelles afin que les entreprises n'aient pas à licencier des travailleurs
  • 38:52 ou à utiliser le revenu de leurs nouveaux investissements directement.
  • 38:59 Et troisièmement, un point très important aussi,
  • 39:03 c'est que cet appui doit être temporaire.
  • 39:06 Dans le cas du Pakistan, nous avons investi pratiquement toutes
  • 39:10 les mesures que nous avions lancé au début de la COVID.
  • 39:12 C'est très important, car dans des temps normaux,
  • 39:15 les banques centrales devraient seulement se focaliser sur la stabilité des prix.
  • 39:21 L'instabilité financière internationale
  • 39:23 comme étant une condition nécessaire à la croissance.
  • 39:25 Et quoi, si la crise nous a montré qu'il est extrêmement important de disposer
  • 39:30 d'un très vaste arsenal d'outils à la disposition des banques centrales
  • 39:34 pour offrir un appui en temps de crise. Il est tout aussi important
  • 39:37 pour les banques centrales, dans des temps normaux,
  • 39:40 de résister à la tentation d'utiliser cet arsenal d'outils et de reconnaître qu'il
  • 39:46 vaut mieux pour une croissance à long terme la stabilité des pays que la banque
  • 39:50 centrale n'ait pas un bilan qui soit compromis et qu'elle s'en tienne
  • 39:58 à la stabilité financière et des prix qui est leur principale activité.
  • 40:05 [MICHELLE FLEURY] Voici le point de vue d'une banque centrale,
  • 40:07 j'ai aussi parlé à un panel
  • 40:08 d'invités à qui j'ai posé la même question qu'est ce qui est requis dans les pays
  • 40:11 à revenu intermédiaire pour assurer la reprise ?
  • 40:17 Se joint à moi un éminent panel, docteur Ali Allawi,
  • 40:22 qui est vice premier ministre et ministre des Finances pour l'Irak.
  • 40:26 Maya Chorengel, qui est directrice
  • 40:30 du Rise fund, un fonds de 6 milliards de dollars,
  • 40:32 qui investit dans des entreprises
  • 40:34 qui promeuvent les impacts sociaux et environnementaux et Pia Tayag, directeur
  • 40:41 du bureau du défenseur spécial
  • 40:45 du secrétaire général des Nations unies
  • 40:46 pour le financement inclusif pour le développement.
  • 40:48 Merci à tous les trois de vous être joints.
  • 40:50 Je commence par vous, docteur Allawi.
  • 40:52 Vous êtes...
  • 40:55 Vous êtes à la tête d'un pays à revenu
  • 40:56 intermédiaire qui a connu les conflits et la fragilité.
  • 41:00 Parlez nous de certains des obstacles à la reprise économique.
  • 41:03 [ALI ALLAWI] Bien entendu, le prix du pétrole connaît une certaine reprise.
  • 41:07 C'est bon pour vous.
  • 41:07 Mais quels sont les obstacles, les principaux obstacles ?
  • 41:12 Il faut avoir le bon brassage de stratégies et de politiques,
  • 41:15 mais il s'agit davantage d'institutions de leadership,
  • 41:20 d'assurer la continuité des programmes et des politiques et de nous assurer
  • 41:23 que les normes de gouvernance soient à la hauteur des besoins
  • 41:27 et des exigences du pays et de l'ensemble de la société.
  • 41:31 Tout brassage de bonne politique est un élément essentiel.
  • 41:38 Il s'agit d'avoir le bon cadre stratégique, mais sans...
  • 41:42 Les structures sous jacentes,
  • 41:44 les structures sous jacentes des institutions du leadership engagées
  • 41:48 par rapport à promouvoir le changement, la réforme et le progrès économique
  • 41:52 et le développement sont dans une certaine mesure,
  • 41:56 de normes éthiques ou de bonnes normes éthiques
  • 42:00 dans l'administration publique sont tout un éventail
  • 42:05 de normes de gouvernance,
  • 42:06 il devient très difficile de voir comment même les meilleures stratégies peuvent
  • 42:09 être mises en œuvre dans un environnement post-conflit.
  • 42:13 Donc, nous pouvons
  • 42:16 trouver les fonds.
  • 42:17 Et nous n'avons pas encore un problème de ressources à l'heure actuelle,
  • 42:20 mais la façon dont nous allons utiliser nos ressources
  • 42:23 avec efficience et efficacité exige cette base de gouvernance,
  • 42:27 exige une base du leadership et exige une base d'intégrité institutionnelle.
  • 42:33 Et je pense que ceci devient très clair.
  • 42:38 Qu'améliorer les niveaux de vie et assurer
  • 42:40 le développement pour nos populations, améliorer le contexte pour assurer
  • 42:45 la croissance.
  • 42:47 Et réduire les...
  • 42:52 les différences,
  • 42:53 les écarts entre les riches et les pauvres exigera cette base sous jacente,
  • 42:58 une bonne gouvernance, donc la gouvernance, sera tout à fait essentielle pour assurer
  • 43:03 la continuité, étendre la croissance, donc la gouvernance et le leadership
  • 43:08 sont ce qui est nécessaire.
  • 43:11 [MICHELLE FLEURY] Bien entendu,
  • 43:12 ceci peut provenir du gouvernement, mais également d'autres secteurs.
  • 43:15 Maya, votre fonds cherche à étendre la portée du capital commercial
  • 43:19 pour aider les nouvelles générations d'entrepreneurs.
  • 43:21 Quel rôle le secteur privé peut il jouer dans cette idée
  • 43:25 de leadership et de gouvernance dont le docteur Allawi vient de nous parler ?
  • 43:29 [MAYA CHORENGEL] Le capital privé,
  • 43:30 le capital commercial est plus abondant que le capital philanthropique.
  • 43:34 Il est plus abondant que l'aide gouvernementale.
  • 43:36 Donc, il y a des endroits où le capital privé peut jouer un rôle,
  • 43:39 mais il est important d'intervenir et de jouer ce rôle.
  • 43:42 Ceci étant, un des facteurs qui nous limitent, c'est que nous intervenons
  • 43:46 dans un environnement où la gouvernance ou les problèmes de gouvernance,
  • 43:51 d'infrastructures, d'État de droit et un niveau
  • 43:54 de professionnalisation ont été établis parce que souvent, le capital
  • 43:59 privé a une responsabilité de produire un certain rendement.
  • 44:02 Les fonds tel que le nôtre sont, nous sommes experts à investir
  • 44:07 dans les entreprises qui en sont à leur phase de croissance.
  • 44:09 Ces entreprises sont souvent des moteurs
  • 44:11 d'emploi et de croissance économique, et donc là où nous participons
  • 44:17 nous intervenons dans beaucoup de marchés émergents tels que le Nigeria, le Kenya.
  • 44:24 D'autres pays en Asie du Sud, en Asie du Sud-est et en Asie de l'Est.
  • 44:28 Nous avons appuyé des entreprises qui ont
  • 44:31 utilisé des forces pour une énorme création d'emplois.
  • 44:36 C'est également un rôle que d'autres
  • 44:37 organisations telles que la SFI peuvent jouer.
  • 44:41 Nous avons investi également dans des entreprises
  • 44:44 qui créent certaines des entreprises, des infrastructures nécessaires
  • 44:48 pour assurer la création d'emplois et la croissance.
  • 44:50 Donc, nous investissons dans des entreprises d'éducation
  • 44:53 ou de formation professionnelle qui créent les compétences,
  • 44:58 les compétences professionnelles
  • 45:00 pour assurer le leadership pour mener la prochaine génération.
  • 45:04 Nous jouons notre rôle à différents égards et nous cherchons toujours à assurer cet
  • 45:08 élan pour la croissance, pour créer la croissance dans les différents pays.
  • 45:13 [MICHELLE FLEURY] Je pense que l'une des choses que nous
  • 45:14 avons tous appris pendant la pandémie, c'est que nous appuyons de plus
  • 45:17 en plus sur la technologie et on revient à quelque chose qui vient d'être mentionné.
  • 45:22 Cette idée d'investir dans l'infrastructure,
  • 45:25 Pia, je vais vous demander d'intervenir, vous intéressez
  • 45:31 à l'Infrastructure numérique des infrastructures financières.
  • 45:37 Quel est le rôle que cela joue ?
  • 45:38 [PIA TAYAG] Merci de cette question.
  • 45:40 Nous voulons avoir la technologie nous permettant un apport plus efficace
  • 45:45 de produits et de services par différentes voies pour permettre
  • 45:49 une meilleure conception des produits qui réponde véritablement aux besoins
  • 45:52 et aux capacités de nos clients et enfin, permettre une portée plus large,
  • 45:56 particulièrement pour atteindre les secteurs
  • 45:58 de la population qui, souvent, sont marginalisés.
  • 46:00 Nous avons vu pendant la pandémie que les secteurs de la pandémie marginalisés
  • 46:05 ont eu un accès limité aux financements et à une économie numérique
  • 46:08 pour faire face à la crise.
  • 46:10 Nous avons également assisté
  • 46:11 à la puissance des services financiers numériques et du rôle qu'ils jouent.
  • 46:16 Les pays qui ont investi dans ces biens publics numériques ont été mieux à même
  • 46:20 de déployer des paiements sociaux, d'étendre les listes de bénéficiaires.
  • 46:24 Les consommateurs ont également pu passer aux voies numériques pour assurer
  • 46:28 les paiements ou faire des transactions de commerce électronique.
  • 46:32 Je voudrais donc partager trois messages pour les décideurs : investissez
  • 46:35 ou continuez d'investir, d'investir dans les biens publics numériques.
  • 46:39 Vous l'avez déjà dit vous même,
  • 46:40 beaucoup ressentent cet impératif, mais il y a encore beaucoup qui sont à la traîne.
  • 46:44 Ces biens publics numériques comprennent
  • 46:46 les identités numériques, la connectivité, les cadres de réglementation qui appuient
  • 46:51 ce type de choses, telles que la protection
  • 46:53 des consommateurs, la cybersécurité et l'alphabétisation numérique, notamment.
  • 46:59 Il est important de souligner que ces
  • 47:00 biens publics doivent être conçus pour permettre un accès juste et équitable
  • 47:05 en tenant compte des besoins des consommateurs.
  • 47:07 Par exemple, les voies de paiement
  • 47:08 qui doivent tenir compte que moins de femmes ont des téléphones intelligents
  • 47:12 ou est ce que le système permet d'identification hors ligne
  • 47:17 si la connectivité est limitée, ce qui m'amène à mon deuxième message :
  • 47:22 Il faut combler les brèches numériques
  • 47:24 plutôt que les différences entre les secteurs
  • 47:30 ruraux et urbains, entre les hommes et les femmes.
  • 47:33 La brèche numérique, notamment,
  • 47:34 qui mène à des résultats positifs, les paiements numériques
  • 47:38 qui ciblent les femmes et l'alphabétisation financière sont
  • 47:41 des mécanismes d'épargne qui aident à établir des tampons.
  • 47:46 Enfin, il faut travailler à travers
  • 47:47 le gouvernement et le secteur privé pour donner la priorité à ces actions.
  • 47:51 Je suis enchantée de participer à ce panel pour représenter l'espoir.
  • 47:55 Nous ne voulons pas des innovations
  • 47:57 pour le seul fait de l'innovation, mais des produits et des solutions
  • 48:00 qui donnent un accès plus démocratique aux services financiers
  • 48:03 -et des opportunités que cela crée. -[MICHELLE FLEURY] Donc, vous avez offert
  • 48:06 des solutions pour confronter un des problèmes de la pandémie, cette croissance
  • 48:11 de la différence entre les hommes et les femmes, l'iniquité qui découle
  • 48:14 de la pandémie. Docteur Allawi, quel accent votre gouvernement met-il
  • 48:19 sur cet élément ? Quelle politiques budgétaires sont nécessaires pour garantir
  • 48:24 une croissance inclusive au bénéfice de tous ?
  • 48:27 [ALI ALLAWI] Le principal problème ou l'un des principaux problèmes auxquels nous
  • 48:30 sommes confrontés est un système bancaire inadéquat, une structure financière
  • 48:34 qui ne peut pas vraiment répondre aux exigences actuelles
  • 48:37 et aux attentes du futur.
  • 48:39 Il nous faut des réformes radicales pour
  • 48:43 éliminer le système bancaire qui est dominé par l'Etat et avoir
  • 48:47 davantage d'équilibre avec le secteur privé.
  • 48:48 Nous devons augmenter considérablement l'usage de technologies numériques afin
  • 48:53 d'atteindre nos objectifs d'inclusion financière qui,
  • 48:59 à l'heure actuelle, nous en sortons très mal,
  • 49:00 je dois le dire, il est d'importance critique pour nous
  • 49:03 de nous focaliser sur la réforme du système bancaire,
  • 49:06 l'ouvrir et créer davantage d'opportunités pour de nouveaux participants au système.
  • 49:12 Particulièrement les institutions financières numériques
  • 49:16 afin d'atteindre un plus grand nombre de populations qui non seulement n'ont pas
  • 49:21 accès aux banques, mais n'ont même pas accès à des services
  • 49:23 financiers sans un système financier qui fonctionne bien.
  • 49:27 Un système qui s'appuie sur les technologies de pointe.
  • 49:29 Ceci devient très difficile d'avoir des politiques budgétaires focalisées
  • 49:33 qui impliquent des transferts vers différents secteurs.
  • 49:36 Pour nous, en Irak,
  • 49:37 c'est une priorité que d'assurer la réforme du secteur bancaire,
  • 49:42 mais également du secteur financier dans son ensemble,
  • 49:45 y compris les services financiers non bancaires, les assurances, la Bourse.
  • 49:49 Et nous cherchons à créer
  • 49:51 l'appui gouvernemental nécessaire pour assurer cette transformation.
  • 49:55 Nous devons le faire
  • 49:58 avec une certaine urgence et je dois dire que la plupart des pays
  • 50:01 dans notre position, doivent radicalement réorienter leur
  • 50:05 système financier vers les technologies qui permettront d'ouvrir leurs marchés.
  • 50:09 [MICHELLE FLEURY] C'est intéressant, l'une des choses
  • 50:13 qui apparaît au milieu d'une crise de la crise de la pandémie,
  • 50:17 c'est cette priorité du changement
  • 50:19 climatique qui semble jouer un rôle important dans la liste.
  • 50:25 Maya, comment votre fonds continue t il de s'intéresser
  • 50:29 aux investissements verts pour promouvoir un futur durable ?
  • 50:33 Est ce que ceci est devenu une priorité moins importante
  • 50:36 -vu l'environnement actuel et la reprise ? -[MAYA CHORENGEL] Eh bien je suis,
  • 50:39 j'ai de la chance, dans le fond, de pouvoir travailler
  • 50:43 à la fois sur les aspects sociaux et les questions d'équité et de lutte
  • 50:46 contre la pauvreté, l'éducation aux soins de santé, l'inclusion financière.
  • 50:50 Mais nous avons également beaucoup d'activités du côté climatique.
  • 50:54 Outre les 6 milliards que vous avez mentionnés dans le complexe Rise
  • 51:00 nous venons de mobiliser un fonds de 7 milliards pour le climat,
  • 51:03 le climat et ceci est une priorité pour nous, alors que nous tournons
  • 51:06 vers les marchés émergents parce que nous voyons à la fois d'énormes opportunités
  • 51:11 et un besoin absolu éthique d'investir dans des solutions axées sur le climat.
  • 51:16 Cela va de considérer des nouvelles technologies.
  • 51:21 Travailler avec des entreprises pour atténuer et s'adapter
  • 51:27 et pour créer un monde plus vert.
  • 51:29 Nous avons beaucoup d'espoir dans le nombre
  • 51:32 des entrepreneurs sur les marchés émergents.
  • 51:35 Nous avons une excellente entreprise
  • 51:37 qui s'appelle Fourth Partner Energy, qui est chef de file dans ce secteur.
  • 51:40 Ceci est une priorité pour nous.
  • 51:42 Outre les aspects sociaux et je pense
  • 51:44 que tel est le cas pour beaucoup d'investisseurs.
  • 51:46 [MICHELLE FLEURY] Et pensez vous
  • 51:48 que le secteur privé soit bien positionné, alors que les gouvernements qui ont peut
  • 51:52 être moins d'espace budgétaire peuvent peut être moins agir à cet égard ?
  • 51:57 [MAYA CHORENGEL] Nous pensons qu'il faut un partenariat
  • 51:59 entre le secteur privé et le gouvernement, donc il nous faut des cadres
  • 52:03 de réglementation et il nous faut l'appui pour des initiatives vertes.
  • 52:08 De nombreux pays du monde, y compris dans les marchés émergents,
  • 52:11 adoptent des mesures pour mettre en place ce type de conditions,
  • 52:15 mais parce qu'ils sont limités quant à leur accès au capital.
  • 52:18 Il y a un rôle important pour le capital commercial
  • 52:20 pour le capital privé que de financer les entreprises.
  • 52:23 L'une des choses intéressantes
  • 52:24 que nous pouvons apporter en tant que Fonds mondial,
  • 52:27 c'est que nous pouvons faire le lien
  • 52:28 entre les technologies qui se développent en Occident,
  • 52:31 ou dans le Nord si vous voulez qui peuvent passer au Sud,
  • 52:34 et vice versa,
  • 52:35 parce qu'il y a des technologies intéressantes qui peuvent être importées
  • 52:39 et exportées pour accélérer si vous voulez les solutions climatiques
  • 52:46 dont nous avons tous besoin.
  • 52:47 [MICHELLE FLEURY] Je pense que l'une des choses que l'on nous dit encore et encore,
  • 52:52 que l'on parle de changement climatique ou de la pandémie,
  • 52:54 c'est que le fardeau affecte plus gravement certains groupes plus que d'autres.
  • 53:01 Qu'aimeriez-vous voir, que pensez-vous qu'il faut faire
  • 53:05 pour aider les pauvres et les vulnérables pour qu'ils ne soient pas marginalisés ?
  • 53:10 [PIA TAYAG] Ce que nous devons faire,
  • 53:11 c'est renforcer la résilience.
  • 53:12 Je pense que la pandémie a souligné ce fait.
  • 53:15 Cela n'a fait qu'exacerber les iniquités.
  • 53:18 Les PME manquaient de financements,
  • 53:21 les sociétés informelles n'avaient pas accès au crédit,
  • 53:23 les femmes avaient davantage de chance de perdre leur emploi,
  • 53:26 et même avant la pandémie,
  • 53:27 il y avait ce manque de résilience dans le monde en développement.
  • 53:30 Seuls 50 pour cent des adultes peuvent avoir accès à des fonds en cas d'urgence,
  • 53:34 et donc ce que je voudrais voir,
  • 53:35 c'est que nous allions au-delà des paiements
  • 53:37 et d'avoir des comptes en banque
  • 53:39 lorsque nous parlons de développer un système financier inclusif.
  • 53:42 Il faut des produits qui aident à créer des tampons,
  • 53:44 à nous protéger contre les chocs,
  • 53:47 les épargnes et l'assurance, ainsi que celles qui permettent
  • 53:49 de tirer parti des opportunités économiques en matière de crédits d'investissement.
  • 53:53 Des progrès sont faits, mais davantage doit être fait à la fois par les décideurs,
  • 53:57 les investisseurs et les technologies sont un catalyseur important
  • 54:02 pour renforcer la numérisation qui offre des opportunités pour appuyer
  • 54:05 des secteurs importants tels que les PME ainsi que le secteur agricole.
  • 54:11 Par exemple, un commerçant ou un agriculteur pourra bénéficier
  • 54:13 d'un éventail de services : paiements numériques,
  • 54:15 solutions d'entreprise, assurances contre les risques climatiques, crédits.
  • 54:19 Tout cela peut être possible en numérisant l'écosystème
  • 54:23 dans lequel fonctionnent ces agriculteurs et ces commerçants.
  • 54:26 Ceci aura des effets positifs sur le chômage,
  • 54:30 fera des liens et va contribuer à la croissance généralisée.
  • 54:34 Mais je voudrais souligner que nous sommes délibérés
  • 54:38 lorsqu'il s'agit de travailler en faveur de la santé financière.
  • 54:42 La reine des Pays-Bas
  • 54:45 aide à appuyer une perspective de santé financière
  • 54:49 qui renforce l'attention à l'accès
  • 54:53 et à l'utilisation des produits qui présentent des avantages
  • 54:57 pour les usagers, pour les consommateurs et les petites entreprises,
  • 55:00 donc la gouvernance et le leadership sont au cœur de votre appel
  • 55:04 pour faire face à ces défis énormes auxquels nous sommes tous confrontés.
  • 55:07 [MICHELLE FLEURY] Merci à vous trois de votre temps aujourd'hui.
  • 55:13 [CJ] Bonjour, je suis à Abuja, au Nigeria,
  • 55:16 et vous êtes aux assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale.
  • 55:23 [MICHELLE FLEURY] Si vous venez de vous joindre à nous, je vous souhaite la bienvenue.
  • 55:27 Je suis Michelle Fleury et nous parlons de ce qui sera nécessaire pour encourager
  • 55:30 la croissance économique et une reprise économique suite à la pandémie.
  • 55:34 Si vous voulez en apprendre davantage,
  • 55:36 nous avons beaucoup d'anecdotes intéressantes sur notre site web.
  • 55:39 N'hésitez pas à le consulter sur live.worldbank.org.
  • 55:43 Sri se joint à nous.
  • 55:44 Vous avez suivi les conversations en ligne et sur les réseaux sociaux,
  • 55:47 qu'est-ce que les gens disent ?
  • 55:48 [SRI SRIDHAR] Oui, Michelle.
  • 55:49 Le hashtag était #GROWTH4ALL.
  • 55:51 et nous avons des commentaires du monde entier.
  • 55:53 Un petit avant-goût de ce que nous entendons.
  • 55:56 Ils nous parlent de l'Inde, du Pakistan, du Venezuela, de l'Arabie Saoudite,
  • 56:01 des États-Unis, du Royaume-Uni, du Rwanda, de l'Ouganda et du Kenya.
  • 56:06 Beaucoup de différents thèmes qui ressortent,
  • 56:08 beaucoup de gens en ligne nous disent
  • 56:09 que pour atteindre la croissance économique pour tous,
  • 56:12 le secteur privé doit jouer un rôle important,
  • 56:15 qu'il faut qu'il y ait un appui pour les petites entreprises
  • 56:18 ainsi que des institutions solides et des bonnes politiques,
  • 56:21 et qu'il faut également créer des opportunités
  • 56:23 autour des énergies renouvelables et de l'intelligence artificielle.
  • 56:27 Donc,
  • 56:28 beaucoup de ces thèmes émergeant autour de ces sujets.
  • 56:32 Nous avons également certaines mentions
  • 56:34 comme nous avons également suivi les conversations sur Facebook,
  • 56:37 Twitter et Instagram.
  • 56:38 Sur LinkedIn nous avons Tamaris Resende
  • 56:42 qui nous dit que la pandémie de la COVID-19
  • 56:44 a affecté les pays dans le sud
  • 56:47 et voilà pourquoi les efforts de la Banque mondiale sont essentiels.
  • 56:50 Des millions de personnes se sont retrouvées dans la pauvreté extrême.
  • 56:53 Je pense que c'est un commentaire intéressant
  • 56:57 en ce qui concerne les effets de la pandémie.
  • 56:59 [MICHELLE FLEURY] Ça revient à cette donnée, 97 millions de personnes de plus
  • 57:03 qui vivent dans la pauvreté extrême du fait de la COVID-19.
  • 57:05 [SRI SRIDHAR] Oui, précisément.
  • 57:07 Sur Facebook,
  • 57:09 Ifiok Inyang nous dit que les zones de chocs,
  • 57:12 les marchés émergents et les économies émergentes
  • 57:14 ont besoin d'institutions solides et de bonnes politiques,
  • 57:17 et qu'il s'agit de la meilleure réponse pour atténuer certains de ces défis.
  • 57:22 Enfin sur Instagram,
  • 57:24 on nous dit que les pays peuvent créer des emplois
  • 57:27 après la pandémie grâce à l'intelligence artificielle
  • 57:31 et la robotique ainsi que des produits d'énergie renouvelable.
  • 57:35 Il y a donc une certaine conversation
  • 57:36 autour de ce thème d'intelligence artificielle.
  • 57:39 [MICHELLE FLEURY] Je sais que vous allez continuer à suivre la conversation pour nous,
  • 57:41 mais ce que j'attends, avec beaucoup d'autres personnes qui nous suivent,
  • 57:44 c'est : quel est le résultat du sondage ?
  • 57:46 -Est ce qu'on a le résultat du sondage. -[SRI SRIDHAR] Oui.
  • 57:48 Le sondage aujourd'hui demandait :
  • 57:49 quelle est la meilleure façon de promouvoir la croissance inclusive ?
  • 57:53 Nous avions quatre options.
  • 57:55 En créant des emplois et en renforçant les investissements privés
  • 57:59 par des réformes de politiques,
  • 58:01 en renforçant la distribution des vaccins ou enfin,
  • 58:04 en investissant dans les filets de sécurité sociaux
  • 58:06 qui se focalisent sur les populations vulnérables.
  • 58:09 Avant de révéler le résultat,
  • 58:11 quel serait votre vote, Michelle ?
  • 58:13 [MICHELE FLEURY] Vous me mettez sur la sellette,
  • 58:15 je dois dire que ce sont toutes de bonnes options,
  • 58:17 donc c'est un choix difficile.
  • 58:19 [SRI SRIDHAR] Oui, moi-même j'ai voté pour la création d'emplois
  • 58:22 et renforcer l'investissement privé, mais c'est difficile.
  • 58:24 Mais voyons le résultat des votes.
  • 58:29 Avec 55 pour cent des votes,
  • 58:32 création d'emplois et augmenter les investissements du secteur privé,
  • 58:38 19,9 pour cent de personnes
  • 58:40 pour les réformes de politique,
  • 58:43 4,5 pour cent pour l'augmentation de la distribution des vaccins,
  • 58:47 et 20 pour cent pour l'investissement
  • 58:49 dans les filets de sécurité et les populations vulnérables.
  • 58:52 [MICHELLE FLEURY] On en revient à ce commentaire que vous lisiez sur la création d'emplois.
  • 58:55 Merci beaucoup Sri.
  • 58:57 [SRI SRIDHAR] Merci Michelle.
  • 58:59 [SHAHID] Shahid, Dhaka, du Bangladesh,
  • 59:01 vous êtes aux assemblées annuelles de la Banque et du Fonds.
  • 59:09 [FRANCISCA MILA] Francisca Mila, Chili,
  • 59:11 et vous regardez les réunions annuelles Banque mondiale, Fonds monétaire.
  • 59:19 [MIICHELLE FLEURY] Pour répondre à certaines des questions que vous avez posées,
  • 59:22 je souhaite à nouveau la bienvenue à Carmen Reinhart,
  • 59:24 économiste en chef,
  • 59:26 et Susan Lund, présidente de conseil
  • 59:34 du secteur privé à la SFI.
  • 59:41 Voici une question de Tanzanie,
  • 59:44 et qui intéresse tout le monde.
  • 59:47 « Quel est le problème économique le plus important auxquels font face les pays
  • 59:52 sous-développés ? »
  • 59:53 [CARMEN REINHART] L'absence de croissance.
  • 59:54 L'absence de croissance. La croissance est essentielle
  • 59:56 pour parvenir à une réduction de la pauvreté,
  • 01:00:00 pour créer des recettes
  • 01:00:01 qui donnent au gouvernement une marge de manœuvre budgétaire,
  • 01:00:05 créer de meilleurs filets de sécurité sociale,
  • 01:00:10 de donner accès aux biens publics.
  • 01:00:13 Il y a des défis dans pas mal de pays émergents
  • 01:00:17 qui existaient d'ailleurs avant la pandémie.
  • 01:00:19 La croissance avait commencé à diminuer de rythme vers 2015.
  • 01:00:24 La croissance entraîne la création d'emplois
  • 01:00:28 ce qui permet d'arriver au redressement, à la relance.
  • 01:00:32 C'est un cycle qui s'installe, un cycle.
  • 01:00:35 Lorsqu'on pense aux défis qui nous attendent,
  • 01:00:37 pour ce qui est du développement
  • 01:00:39 de tous les objectifs associés à la croissance,
  • 01:00:44 ce sera crucial.
  • 01:00:47 [MICHELLE FLEURY] Passons maintenant à la partie rurale de l'économie.
  • 01:00:52 Une question qui nous vient du Sri Lanka :
  • 01:00:56 « Comment pouvons-nous développer le secteur rural de l'économie
  • 01:01:00 en tenant compte de la situation qu'a créée la pandémie ? »
  • 01:01:03 [SUSAN LUND, VICE-PRÉSIDENTE ÉCONOMIE ET DÉVELOPPEMENT DU SECTEUR PRIVÉ, IFC]
  • 01:01:04 L'économie est en réalité extrêmement importante,
  • 01:01:07 70 pour cent des personnes qui vivent dans la pauvreté extrême
  • 01:01:11 vivent dans les zones rurales.
  • 01:01:13 Là, il y a deux problèmes :
  • 01:01:15 l'absence de productivité.
  • 01:01:18 Ils n'obtiennent que la moitié des rendements que l'on obtient
  • 01:01:22 dans d'autres parties du monde pour les mêmes intrants.
  • 01:01:25 Lorsqu'ils produisent des récoltes, il y a énormément de déchets
  • 01:01:30 parce qu'ils n'ont pas accès à des entrepôts,
  • 01:01:34 à des endroits où vendre leurs récoltes.
  • 01:01:38 Cela représente le revenu de pas mal de gens,
  • 01:01:42 donc la solution est d'abord d'offrir des financements
  • 01:01:45 et des qualifications pour augmenter la productivité
  • 01:01:48 afin que les agriculteurs sachent comment utiliser
  • 01:01:53 d'autres types de semences, etc.
  • 01:01:55 Ensuite, l'accès aux marchés
  • 01:01:58 cela veut dire infrastructures routières, électrification rurale,
  • 01:02:02 avec de nouvelles opportunités maintenant
  • 01:02:05 ou des mini réseaux d'énergie renouvelable qui peuvent fonctionner.
  • 01:02:09 L'économie numérique crée également des opportunités.
  • 01:02:14 Une start-up, une toute petite entreprise,
  • 01:02:17 on l'a vu au Kenya et dans d'autres pays africains,
  • 01:02:19 qui connecte des milliers d'agriculteurs
  • 01:02:22 à des vendeurs et des marchés,
  • 01:02:26 ce qui permet alors à l'agriculteur de savoir
  • 01:02:29 ce qui est demandé par le marché et quels sont les cours des produits,
  • 01:02:33 les choses qu'il pourra vendre, cela crée des revenus.
  • 01:02:38 Il est donc extrêmement important de penser à la population rurale.
  • 01:02:43 La question suivante vient du Libéria.
  • 01:02:47 [LIVE : DES EXPERTS EN ÉCONOMIE RÉPONDENT À VOS QUESTIONS]
  • 01:02:50 En parlant des obstacles,
  • 01:02:52 « Comment les pays en développement peuvent-ils connaître la croissance
  • 01:02:55 en période de crise,
  • 01:02:57 alors qu'il y a une absence de responsabilisation
  • 01:03:01 des structures gouvernementales ?ؘ »
  • 01:03:04 [CARMEN REINHART] Premièrement, il ne faut pas désespérer.
  • 01:03:10 Nombre de ces problèmes
  • 01:03:13 en réalité existaient déjà avant la pandémie.
  • 01:03:19 État de droit, de meilleures institutions,
  • 01:03:28 sont des facteurs qui existent depuis longtemps,
  • 01:03:32 qui sont nécessaires,
  • 01:03:34 et qui permettent d'arriver à de meilleures décisions,
  • 01:03:36 de meilleures allocations de ressources.
  • 01:03:42 Donc, ce qu'a fait la pandémie,
  • 01:03:46 a été d'amplifier ces éléments,
  • 01:03:50 alors que les ressources sont devenues encore plus rares.
  • 01:03:54 Ces décisions
  • 01:04:00 auront un impact particulier
  • 01:04:04 sur les populations les plus vulnérables
  • 01:04:07 qui pour le moment
  • 01:04:11 en-dehors des zones rurales,
  • 01:04:13 incluent également les populations urbaines pauvres,
  • 01:04:17 en particulier les femmes et les enfants.
  • 01:04:20 Donc, gérer et résoudre la corruption,
  • 01:04:22 les problèmes de gouvernements ne sont pas nouveaux problèmes,
  • 01:04:26 de meilleures institutions, un meilleur État de droit,
  • 01:04:29 c'est essentiel.
  • 01:04:32 Ces deux éléments
  • 01:04:35 sont également cruciaux pour pouvoir attirer des capitaux étrangers
  • 01:04:40 qui sont déjà extrêmement nécessaires à l'heure actuelle
  • 01:04:45 et ils le seront encore plus à l'avenir dans la phase de relance.
  • 01:04:50 Mais je vais terminer sur la question des affectations budgétaires
  • 01:04:55 et il y a un moment où la croissance et la relance sont--
  • 01:05:00 sont extrêmement tendues.
  • 01:05:03 À ce moment-là, les décisions en matière d'allocations budgétaires
  • 01:05:07 deviennent encore plus importantes.
  • 01:05:10 [MICHELLE FLEURY] Alors, restons optimistes.
  • 01:05:11 Et une dernière question de Shruti Shane en Inde.
  • 01:05:17 « La classe moyenne et les indépendants
  • 01:05:21 sont parmi ceux qui ont été le plus victimes la pandémie,
  • 01:05:25 les petits vendeurs, etc.
  • 01:05:28 Comment peut-on les aider
  • 01:05:29 si le gouvernement ne leur accorde pas de prêts ? »
  • 01:05:32 [SUSAN LUND] Dans les pays à faibles revenus,
  • 01:05:35 80 pour cent de la population
  • 01:05:37 est formée d'indépendants.
  • 01:05:42 Alors l'offre de financements, l'accès aux marchés,
  • 01:05:45 qualification et l'éducation font partie de la solution.
  • 01:05:49 l'accès au financement, pas mal de banques
  • 01:05:51 pensent qu'il n'est pas du tout rentable
  • 01:05:53 d'accorder des prêts à des petits vendeurs.
  • 01:05:57 Et d'institutions internationales
  • 01:06:01 n'accordent pas non plus de prêt à ce genre de petits entrepreneurs,
  • 01:06:06 en particulier les femmes petits entrepreneurs.
  • 01:06:08 Alors que l'on sait que les femmes entrepreneurs-- l'inclusivité financière,
  • 01:06:14 appuyée par la Banque mondiale et d'autres institutions,
  • 01:06:16 est essentielle.
  • 01:06:18 Je reviens à la connectivité numérique.
  • 01:06:21 Une des choses qui me permet de rester optimiste Carmen,
  • 01:06:24 et d'avoir de l'espoir,
  • 01:06:26 est le fait que les plateformes numériques
  • 01:06:28 sont même en train de transformer des marchés très traditionnels.
  • 01:06:34 Il y a toute une série d'applis très différentes
  • 01:06:39 qui mettent en contact les fournisseurs, les marchés,
  • 01:06:42 les vendeurs, les agriculteurs.
  • 01:06:45 Il y a aussi des applis qui permettent à l'agriculteur
  • 01:06:49 de produire des légumes par exemple,
  • 01:06:54 qui resteront frais plus longtemps, notamment.
  • 01:07:00 Vingt-huit pour cent de la population de l'Afrique à l'heure actuelle
  • 01:07:03 a accès à l'internet mobile
  • 01:07:06 et le prix moyen qu'ils paient est de 75 pour cent plus élevé
  • 01:07:10 que ce que l'on paie dans les pays de l'Union européenne
  • 01:07:13 et parfois même encore plus élevé.
  • 01:07:16 Donc...
  • 01:07:17 Quand on pense au câble sous-marin
  • 01:07:20 qui devrait bientôt toucher les côtes de l'Afrique sera extrêmement important
  • 01:07:24 pour faire réduire le coût des informations des données.
  • 01:07:28 Mais l'essor de ces start-ups qui transforment les marchés
  • 01:07:32 et qui permettent autant à la personne au niveau le plus bas de l'échelle
  • 01:07:38 jusqu'à la transformation des grandes entreprises
  • 01:07:41 sont sources d'inspiration pour tous.
  • 01:07:43 [MICHELLE FLEURY] Cela permet de penser à une croissance inclusive.
  • 01:07:46 Je remercie tous ceux d'entre vous qui nous ont envoyé des questions.
  • 01:07:50 Pour terminer sur une note d'optimisme,
  • 01:07:52 des jeunes du monde entier nous disent ce qui leur donne de l'espoir pour l'avenir.
  • 01:07:57 Voici ce qu'ils nous ont dit.
  • 01:07:59 [RUMAITHA AL BUSAIDI, AMBASSADRICE ONE YOUNG WORLD]
  • 01:08:01 Nous avons un devoir collectif
  • 01:08:04 de parvenir à une relance plus inclusive.
  • 01:08:07 [MARKO SOFRANAC] Il faut absolument de la créativité.
  • 01:08:10 [LYUBOV ARTEMENKO] La mobilité durable doit être au cœur
  • 01:08:15 de la stratégie de relance de la COVID.
  • 01:08:18 [SALAM AL-NUKTA, AMBASSADRICE ONE YOUNG WORLD] Il est temps de se rendre compte
  • 01:08:19 qu'il y a des défis qui ont besoin des idées des jeunes pour être surmontés.
  • 01:08:24 [ARAVINTH PANCH, AMBASSADEUR ONE YOUNG WORLD] Les compétences, les qualifications sont indispensables.
  • 01:08:28 [JONATHAN CHU, AMBASSADEUR ONE YOUNG WORLD] Nous avons besoin de davantage
  • 01:08:30 d'accès à l'éducation pour aider les jeunes à s'améliorer.
  • 01:08:36 [FAVOUR OMOKHAIYE] Il faut aussi promouvoir
  • 01:08:41 les compétences, même davantage qu'avant la pandémie.
  • 01:08:43 [SALAM AL-NUKTA] Les jeunes sont menacés.
  • 01:08:45 Mais ils ont bon espoir d'une croissance économique exponentielle.
  • 01:08:50 [KEITHLIN CAROO, AMBASSADRICE ONE YOUNG WORLD] Les jeunes des Caraïbes ont montré leur solidité et leur force.
  • 01:08:55 [RUMAITHA AL BUSAIDI] Il y a un risque
  • 01:08:57 que les institutions continuent de faire les mêmes choses.
  • 01:09:02 [KEITHLIN CAROO] Nous avons été bloqués, écartés,
  • 01:09:04 mais nous avons créé une nouvelle structure.
  • 01:09:09 Notre force, c'est notre capital humain.
  • 01:09:13 [RUMAITHA AL BUSAIDI] Nous devrions être à même d'autonomiser suffisamment de gens,
  • 01:09:17 qu'ils aient aussi leur mot à dire.
  • 01:09:19 [ABHINAV KHANAL] Qu'ils définissent l'avenir.
  • 01:09:28 [MICHELLE FLEURY] La voix des jeunes.
  • 01:09:30 Ceci marque la fin de cette première réunion publique
  • 01:09:33 pendant la réunion annuelle.
  • 01:09:35 Mais il y a encore de nombreuses choses demain.
  • 01:09:38 Par exemple, une autre réunion sur comment mettre fin à la pandémie.
  • 01:09:44 Ensuite, nous parlerons de l'action climat
  • 01:09:49 et du commerce.
  • 01:09:50 Vous pouvez envoyer vos commentaires sur ces réunions
  • 01:09:53 en utilisant le hashtag #RESILIENTRECOVERY.
  • 01:09:57 J'espère que cet événement d'aujourd'hui vous aura plu et vous aura intéressé.
  • 01:10:01 À bientôt.

La croissance en temps de crise : que réserve l'avenir aux économies en développement ?

Réagissez sur Twitter #Growth4All

La croissance en temps de crise : que réserve l'avenir aux économies en développement ? : c’est le thème de l'événement public qui a donné le coup d'envoi cette année aux Assemblées annuelles. Au menu des discussions : 

  • Comment les pays peuvent-ils poser les bases d’une reprise économique durable, résiliente et inclusive tout en investissant dans leur population ?   
  • Quels sont les principaux obstacles à une croissance durable et inclusive dans les pays à revenu faible et intermédiaire et dans les situations de fragilité et de conflit, et qu'attendre de la croissance future ?  
  • Quelles politiques publiques pour favoriser une croissance inclusive au profit des populations vulnérables ? Quel rôle les technologies numériques peuvent-elles jouer pour garantir l’inclusion de tous ?  
  • Quelles sont les mesures nécessaires pour soutenir l’investissement privé, en particulier les petites et moyennes entreprises, et créer des emplois dans les pays en développement ?  
  • Comment les banques centrales peuvent-elles y contribuer ?  

Liste des intervenants ˅

    Aux côtés de David Malpass et Carmen Reinhart, respectivement président et économiste en chef du Groupe de la Banque mondiale, notre panel d’experts, de responsables publics, de dirigeants du secteur privé et de représentants de la société civile s’est penché sur ces questions en traçant la voie à suivre pour les pays en développement.   

    Alors que la pandémie a eu des effets délétères sur les objectifs de réduction de la pauvreté et de partage de la prospérité pour les 40 % les plus pauvres de la population, Felix Mlusu, ministre des Finances du Malawi, Elliott Harris, économiste en chef et sous-secrétaire général des Nations Unies pour le Développement économique, et Husna Ahmad, directrice générale de Global One 2015, ont discuté des solutions pour réparer ces revers et soutenir une croissance inclusive.  

    Ali Allawi, vice-Premier ministre et ministre des Finances iraquien, Maya Chorengel, associée codirectrice de The Rise Fund, et Pia Tayag, directrice à l’UNSGSA, ont eux mis en lumière les moyens qui permettraient d’accroître l’investissement privé et de créer des emplois dans les pays à revenu intermédiaire. Enfin, Reza Baqir, gouverneur de la Banque d’État du Pakistan, a plus particulièrement abordé le rôle des banques centrales pour aider les pays à traverser cette crise mondiale.

    Placé sous le signe de l’interaction et de l’inclusion, cet événement s'est attaché à refléter une pluralité d’horizons, en donnant la parole à des jeunes, des chefs d’État et des petits entrepreneurs. 

    Sondage et questions de l'audience

    Quel est le meilleur moyen de favoriser une croissance inclusive ?

    Questions les plus votées


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    Intervenants

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